Un titre énigmatique pour un blog qui me ressemble. Avec ces textes, ces images, ces musiques, je voudrais vous faire voyager en ma compagnie et vous faire partager mes goûts, mes heurs, mes douleurs, mes couleurs, mes coups de coeur...
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
mardi 9 décembre 2014
HENRY DAVID THOREAU, LE PREMIER ECOLO
dimanche 30 novembre 2014
EXHIBIT B : ART OU STUPIDE PROVOCATION ?
jeudi 27 novembre 2014
STOP VIOLENCE !
vendredi 21 novembre 2014
"DIAMONDS" BY JOSEF SALVAT
A l'origine cette chanson, écrite par Sia Furler, Benjamin Levin, Mikkel S. Eriksen et Tor Erik Hermansen, est interprétée par la chanteuse barbadienne Rihana et figure sur son 7ème album Unapologetic, sorti en 2012. Elle s'est immédiatement classée en tête des charts internationaux. Elle a été reprise par la marque Sony pour illustrer son clip télé "Bulles" réalisé à l'occasion du lancement de son nouveau téléviseur Sony Ultra HD 4 K. L'interprète du clip Sony est un chanteur récemment apparu, Josef Salvat. Ce nouveau venu de la scène pop est Australien, malgré son nom d'origine catalane. Originaire de Sydney, il a abandonné ses études de droit pour venir enregistrer à Londres. Les Inrocks le présentent comme un "crooner à la voix blessée" chantant sur des "ambiances electro-instrumentales en clair-obscur."
mercredi 22 octobre 2014
DECES DE CHRISTOPHE DE MARGERIE (PDG DE TOTAL)
samedi 11 octobre 2014
MALALA PRIX NOBEL DE LA PAIX 2014
CINEMA : LES AILES DU DESIR de Wim Wenders
J'ai repris, dans mon nouveau blog cinéma, un article que j'avais publié en 2011 sur le merveilleux film de Wim Wenders, Les ailes du désir. Si vous l'avez vu, vous n'avez pas oublié que les héros en sont deux anges qui sont les témoins impuissants de la vie des humains qu'ils contemplent depuis les hauteurs de Berlin.
Si vous ne l'avez pas encore vu, je vous conseille de le voir sans tarder. Ce film est une pure merveille de poésie et de nostalgie.
dimanche 28 septembre 2014
CINEMA : "NOS ETOILES CONTRAIRES"
Cela faisait plusieurs mois que je n'étais pas allé au cinéma car aucun des films qui étaient programmés ici ne m'avait emballé.
Je voudrais vous parler aujourd'hui d'un film magnifique que je viens de voir : "Nos étoiles contraires" de Josh Boone. Ce film vient de sortir mais je ne sais pas s'il restera longtemps à l'affiche. En effet, le jour où je l'ai vu, nous étions deux dans la salle (il faut dire qu'il était en VO), mais tout de même !
Lire la présentation et la critique complète sur mon site cinéma Cinérock07.
"DITES A TOUT LE MONDE CE QUE JE SUIS DEVENUE"
mardi 23 septembre 2014
IRAN : 91 COUPS DE FOUET POUR UN CLIP VIDEO !
Merci aux Inrocks pour l'information en grande partie issue de l'article signé Fleur Burlet.
QUI VEUT PRENDRE LA DEFENSE DE M. CHAT ?
vendredi 12 septembre 2014
L'IMAGINATION SELON ALBERT EINSTEIN
jeudi 11 septembre 2014
SIMON & GARFUNKEL : SCARBOROUGH FAIR
[RC avec l'aide de Maryse M.]
CARNET NOIR : LE RÊVE PAR OSCAR WILDE
lundi 8 septembre 2014
"NOUS AVONS TREBUCHE DANS LE TEMPS..."
Je viens de terminer la lecture de "Demain" de Guillaume Musso où le héros, Matthew, qui vit à Boston, achète un ordinateur d'occasion qui le met en communication avec Emma, une jeune new-yorkaise. Mais le hic, c'est que si Emma vit en 2010, Matthew, lui, vit en 2011.
J'ai toujours été passionné par le temps, le décalage temporel, et les nouvelles technologies. Dans ce livre, j'ai relevé une phrase en particulier que je vous livre :
"Pas plus que vous, je ne suis en mesure de comprendre cette distorsion du temps. Sans doute y a-t-il des phénomènes qui résistent à toute explication logique ou scientificque et c'est ce que nous expérimentons tous les deux.
"Nous avons 'trébuché' dans le temps, comme disait Einstein."
J'aime beaucoup cette idée de "trébucher dans le temps". Je ne sais pas vraiment si Einstein l'a utilisée mais j'ai envie d'approfondir.
Il y a quelques années, j'avais lu un roman de Jacques Attali qui s'intitulait "Au-delà de nulle part" qui mettait en scène un jeune scientifique américain recevant sur sa messagerie électronique, un e-mail émis depuis l'avenir, le mettant en garde contre la destruction de la planète par une comète qui devait frapper la terre, entraînant la destruction de toute civilisation. J'avais lu et relu ce livre plusieurs dois tant il m'avait passionné et j'avais même écrit à l'auteur (qui m'avait répondu) pour le féliciter.
En faisant une rapide recherche sur Internet à partir des mots-clé "Einstein" et "Trébucher dans le temps", je suis tombé sur cet article dont je transcris cet extrait :
jeudi 7 août 2014
DES PRECISIONS SUR LE CLIP "LE VENT NOUS PORTERA" DE NOIR DESIR
Ce clip, qui commence dans la joie se termine tragiquement et préfigure étrangement à la fois les événements du 11 septembre 2001 qui devaient marquer un tournant irréversible dans le destin de l'humanité, mais aussi le destin personnel de Bertand Cantat, le chanteur charismatique du groupe Noir Désir, arrivé avec cette chanson au sommet de sa gloire, qui marqua aussi sa chute vertigineuse après qu'il a assassiné dans un accès de rage sa compagne Marie Trintignant.
mercredi 6 août 2014
COLDPLAY : "TROUBLE"
Oh, no, I see
Oh, non, je vois
A spider web, it's tangled up with me,
Une toile d’araignée dans laquelle je suis englué.
And I lost my head,
Et j’ai pété les plombs
The thought of all the stupid things I'd said,
J’ai honte pour toutes les bêtises que j’ai pu dire.
Oh, no, what's this?
Oh, qu’est-ce que c’est que ça ?
A spider web, and I'm caught in the middle,
Une toile d’araignée, et je suis pris en plein milieu
So I turned to run,
Aussi, j’ai fait marche arrière pour m’enfuir
The thought of all the stupid things I've done,
J’ai honte de toutes les bêtises que j’ai faites.
And I never meant to cause you trouble,
Je n’ai jamais voulu te causer de problèmes
And I never meant to do you wrong,
Et je n’ai jamais voulu te faire du mal
And I, well, if I ever caused you trouble,
Et, bon, si je t’ai un jour fait des ennuis
Oh no, I never meant to do you harm.
Oh, non, je n’ai jamais voulu te blesser.
Oh, no, I see
Oh, non, je vois
A spider web, and it's me in the middle,
Une toile d’araignée et c’est moi au milieu
So I twist and turn,
J’ai beau me tourner et me retourner,
Here am I in my little bubble,
Ici, je suis dans ma petite bulle
Singing out...
Chantant à tue-tête…
I never meant to cause you trouble,
Je n’ai jamais voulu te causer des problèmes,
And I never meant to do you wrong,
Et je n’ai jamais voulu te faire du mal,
And I, well, if I ever caused you trouble,
Et, bon, si je t’ai un jour fait des ennuis,
Oh, no, I never meant to do you harm.
Oh, je n’ai jamais voulu te blesser.
They spun a web for me,
Ils ont tissé une toile pour moi,
They spun a web for me,
Ils ont tissé une toile pour moi,
They spun a web for me.
Ils ont tissé une toile pour moi.
[Traduit par mes soins]
lundi 4 août 2014
VISITES DE L'ETE : FONDATION MAEGHT A ST. PAUL-DE-VENCE
Visiter la
fondation Maeght[1] est toujours pour moi un enchantement. C'est
toujours avec une joie immense que je retourne dans cet endroit magique que
j'ai découvert dans les années 70-80, grâce à mon amie Denise Bonjour, de Nice.
L'architecture de la fondation s’intègre parfaitement au site, ombragé de
majestueux pins parasols dont la verticalité forme un contrepoint à
l’horizontalité des bâtiments de l’architecte catalan Josep Lluίs Sert[2]. L’environnement, à
l’écart de la folie de la Côte d’Azur en été, est unique.
J’y suis
allé, cette année avec Maman et Arthur, notre petit pigeon handicapé, qui est,
depuis deux ans, de toutes nos visites et de nos voyages, ce qui en fait le
pigeon le plus cultivé du monde ! Et il est bien accepté partout, sauf
dans un seul musée, à Gênes, en Italie, où on nous refusa l’entrée.
Le parc, avec
ses étranges sculptures (Miró, Calder), plait à tous, et particulièrement aux
enfants. Cette année, la Fondation fêtait ses 50 ans (elle a été inaugurée le
28 juillet 1964). Après avoir traversé la pelouse, où se dressent les œuvres de
Calder et de Mirò, nous
allons revoir avec émotion l’Homme qui marche de Giacometti, qui orne le patio,
et caresser avec tendresse le marbre poli de l’Oiseau lunaire de Mirò.
Giacometti sculpta ses premiers « hommes qui marchent » en 1947, au lendemain de la 2ème guerre mondiale qui a certainement encore plus bouleversé les artistes de cette époque, à la sensibilité exacerbée, que le reste de l’humanité. L’Homme qui marche de St. Paul a été réalisé en 1960 et installé à la Fondation dès son ouverture, en 1964 : on a des photos montrant Giacometti, qui, comme Bonnard, Braque et Miró, faisait partie du 1er cercle d’amis d’Aimé et de Marguerite Maeght, mettre la dernière main à ses sculptures dans le patio, en 1963. Les premières lithographies de Mirò, grand ami des Maeght, furent tirées, dès 1964, sur les presses de l’imprimerie Arte créée par Aimé Maeght.
Après être passés devant le bassin aux
poissons en mosaïque du bassin de Georges Braque, où se reflètent les
impluviums immaculés, évoquant des ailes d’oiseau marin, conçus par l’architecte
visionnaire pour récupérer l’eau de pluie, rare sur cette colline aride, nous
entrons dans les vastes salles lumineuses où le calme rappelle celle d’un monastère. On y flâne en toute tranquillité
dans une ambiance décontractée et sereine. Je revois avec plaisir les œuvres de
Miró, de Chagall, de Kandinsky dont on a du mal à croire que certaines ont plus
d’un demi-siècle, tant elles sont toujours aussi actuelles, joyeuses et
colorées.
Je ne me lasse
pas des perspectives que l’on découvre, depuis les salles vers l’extérieur,
mais aussi de l’extérieur vers l’intérieur. J’ai eu la chance, cette année, de
pouvoir monter sur les terrasses d’où l’on découvre le patio, les fontaines et
le labyrinthe de Miró, qui lui aussi date des premières années de la Fondation.
La Fondation est accrochée en balcon et, à travers les arbres, on devine
en-dessous le village de Saint Paul et au-delà, la Méditerranée.
Pendant que
nous attendions qu’une table se libère dans la cafeteria, le minuscule Café F,
nous avons attendu sur la pelouse, Arthur contemplant avec étonnement, le
majestueux stabile de Calder.
Si vous devez visiter un seul musée, visitez la Fondation Maeght, qui est
bien plus qu’un musée, une œuvre vivante, fruit de l’amour d’un couple de
mécènes extraordinaires pour l’art contemporain, en constante évolution et qui,
malgré son demi-siècle d’existence, n’a jamais été aussi jeune, aussi
dynamique.
En conclusion,
je voudrais citer un extrait du discours d’André Malraux, ministre de la
Culture du général de Gaulle, qu’il prononça pour l’inauguration de la
Fondation, le 28 juillet 1964, car il me semble bien résumer, avec la
flamboyance visionnaire du grand homme, ce que voulurent réaliser Marguerite et
Aimé Maeght en construisant leur fondation :
« Madame, Monsieur,
« Vous venez de tenter
ici, par le fait que vous avez tenté de résumer probablement la suite des
amours d’une vie, par le fait que les peintres qui sont là se trouvent être
tous à quelque degré ou bien des poètes ou bien des hommes qui expriment
puissamment la poésie de notre temps, vous avez tenté de faire quelque chose
qui n’est en aucune façon un palais, en aucune façon un lieu de décor et,
disons-le tout de suite parce que le malentendu va croître et embellir, en
aucune façon un musée.
« Ceci n’est pas un musée
[…] Mais ici est tenté, avec un résultat que nous n’avons pas à juger et qui
appartient à la postérité, est tenté quelque chose qui n’a jamais été tenté :
créer l’univers, créer instinctivement et par l’amour, l’univers dans lequel
l’Art Moderne pourrait trouver à la fois sa place et cet arrière-monde qui
s’est appelé autrefois le surnaturel. »
Roland Comte (Juillet 2014, texte revu en octobre 2023)
Notes
[1] Se prononce [mag].
[2] Architecte du Pavillon de l'Espagne à l'Exposition internationale de Paris (1937) où fut exposé le célèbre Guernica de Picasso. Il est aussi le concepteur de l’atelier de Joan Mirò à Palma de Majorque (1956) et de la Fondation Mirò à Barcelone (1975).
Fondation Maeght 623, chemin des Gardettes 06570 St. Paul-de-Vence (04 93 32 81 63) contact@fondation-maeght.com