"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

lundi 29 novembre 2010

MTV & MUSE S'ENGAGENT CONTRE L'ESCLAVAGE



Décidemment, non seulement le groupe Muse fait de la bonne musique mais il s'engage, comme U2 en son temps, pour des causes humanitaires. Il s'est asssocié tout récemment à la chaîne musicale MTV pour dénoncer le trafic humain et l'esclavage dont sont victimes trop d'enfants et de jeunes gens dans le monde. "Nous sommes très fiers de lutter contre l'esclavage moderne avec MTV. Il est inacceptable que certains êtres humains voient leurs droits à la liberté bafoués. Nous espérons que notre musique et notre clip aux images fortes inciteront le plus de gens possible à s'engager contre le trafic humain", ont-ils expliqué.
Information : 20 Minutes Online

vendredi 19 novembre 2010

mardi 16 novembre 2010

CINEMA/MUSIQUE : IGGY POP - "IN THE DEATH CAR" (MUSIQUE DU FILM ARIZONA DREAM)



BO d'Arizona dream film déjanté et surréaliste qui parle de rêve d'Emir Kusturika (1993) avec Faye Dunaway et Johnny Depp à ses débuts, musique originale de Goran Bregovic interprétée par Iggy Pop.
Voir la critique de ce film sur mon blog Ciné Rock07.

ARC EN CIEL SUR LA PLAINE DE L'ARDECHE

Arc-en-ciel sur la vallée de l'Ardèche (au 1er plan, le village et l'église d'Ucel) - cliché Roland Comte

SCHUBERT - QUINTET EN UT (Do majeur), D. 956



Le Quintet en ut (do majeur) pour cordes de Franz Schubert a été composé durant l'été 1828, deux mois avant la mort du musicien. Sa tonalité particulière, le fait qu'il a été écrit pour deux violoncelles  en font l'une des oeuvres les plus accomplies de la musique de chambre. Je l'ai dans un enregistrement historique réalisé en 1952 lors du festival de Prades (dans les Pyrénées-Orientales) par Pablo Casals, Paul Tortelier et Isaac Stern. Les 1er et 2ème mouvements (Adagio et Scherzo-presto) me parlent particulièrement.  

lundi 15 novembre 2010

Aria from Diva - Wilhelmenia Wiggins Fernandez



Sublime "Aria" Ebben? Ne andrò lontana de l'opéra La Wally, composé par Alfredo Catalani en 1892 et chanté par Wilhelmenia Wiggins Fernandez (qui joue aussi le rôle de Cynthia - la cantatrice-  dans le film Diva Jean-Jacques Beineix.

jeudi 11 novembre 2010

ONCE: "When Your Mind's Made Up" Scene



Voici une autre vidéo tirée du magnifique film "Once" de John Carney (voir mes posts précédents 20 & 26/2/2010) et mon blog cinéma sur Ciné Rock07.

CINEMA : "L'HOMME QUI VOULAIT VIVRE SA VIE" ET AUTRES CRITIQUES...


A l'instigation de Maryse2Rivières qui m'a incité à aller voir "L'homme qui voulait vivre sa vie" avec Romain Duris, je vous renvoie sur mon blog cinéma Ciné Rock07 pour de nouvelles critiques.

LITTERATURE : MARTIN SUTER


De Martin SUTER, auteur suisse-alémanique, je viens de lire Le diable de Milan, un des livres que m'a prêtés Maryse2Rivières.

De cet auteur, j'avais déjà lu (et fait lire) son tout premier roman Small world (1998), que j'avais trouvé excellent. Il y a eu ensuite La face cachée de la lune (2000), que j'avais trouvé un cran au-dessous, puis Un ami parfait (2002) - adapté au cinéma en 2006 - et Lila, Lila (2004).

Depuis, il en a publié deux autres, Le dernier des Weinfeld (2008) et Le cuisinier (2010), que je n'ai pas encore lus.

Dans Small world, le héros, Conrad Lang, est un enfant du mensonge, puisqu'il est le bâtard d'un riche industriel suisse et d'une servante, élevé avec le fils légitime de la famille Koch, Thomas (Tomi). L'histoire est celle d'une usurpation d'identité qui se complique de pertes de mémoire, à moins que les pertes de mémoire ne soient une conséquence de l'usurpation d'identité. C'est en tout cas par cette maladie qui atteint Conrad que s'explique la formule "small world" qui donne son titre au roman.

En effet, "small world" (abréviation de "It's a small world", que l'on pourrait traduire par "Que le monde est petit") est la formule polie, adoptée dans le grand monde comme un réflexe, chaque fois que l'on croise une personne que l'on est censé connaître mais dont on a oublié le nom. C'est celle qu'utilise Conrad pour aborder  interlocuteurs dont le nom lui échappe.

Ce livre est un chef d'oeuvre d'ambiguïté et de cruauté bien élevée envers ce "parent éloigné" qui fait un peu honte. Conrad est pathétique mais il l'est moins que ses richissimes "parents" et les terribles mensonges avec lesquels ils tentent de vivre.

Les romans de Martin Suter sont tous un peu de cette eau-là. Dans Un ami parfait, son héros, un jeune journaliste d'origine italienne, a aussi été victime d'une amnésie qui a effacé cinquante journées de sa mémoire. Dans Lila, Lila, son héros trouve, oublié dans le tiroir d'un meuble qu'il a acheté dans une brocante, un manuscrit qui semble y avoir été abandonné par son propriétaire avant de se suicider.

Tous les romans de Martin Suter sont bâtis autour d'une énigme, de faits mystérieux qui s'expliquent peu à peu et enferment ses héros dans une expèce de cercle infernal diabolique.

Diabolique est bien le terme qui convient à l'intrigue du Diable de Milan. L'héroïne, Sonia, fuit la ville et un divorce dramatique où elle a failli perdre la vie, pour se réfugier dans un hôtel de luxe situé dans un village de montagne où elle va se remettre à exercer sa profession de physiothérapeute. Mais, d'entrée de jeu, l'atmosphère du village et celle de l'hôtel sont étouffantes. L'écrivain écrit son récit en utilisant le vocabulaire du peintre : il s'en dégage un univers confiné et menaçant où l'âme torturée des habitants se reflète dans le vert sombre de la forêt, le noir des orages de neige et le bleu foncé des montagnes enserrant le village. Cela donne un thriller à la Hitchcock où on frôle la folie.   

Tous ses ouvrages sont publiés par Christian Bourgois et les éditions de poche par Point Seuil.

dimanche 7 novembre 2010

LE FRANCAIS EST DEVENU "NO BANKABLE" POUR LES UNIVERSITES AMERICAINES


Selon un article de Jean-Jacques Courtine, professeur à l'université de la Sorbonne-Nouvelle (Paris-III) et Claudine Haroche, directeur de recherches au CNRS, paru dans le journal Le Monde du 1er novembre dernier, l'enseignement du français a été supprimé des programmes de l'Université d'Albany, dans l'Etat de New-York (SUNY). Il y a quelque temps, les sept professeurs titulaires de cet enseignement ont eu la stupeur de recevoir de leur présidence une lettre mettant fin à leur engagement. Aucune faute professionnelle ne leur est reprochée. Simplement, l'enseignement du français n'est plus considéré comme "bankable" (rentable) pour l'université.

Selon  le professeur Courtine "Ce qui vient de se produire à Albany, au-delà de conséquences humaines auxquelles personne ne peut rester insensible, révèle des tendances générales extrêmement préoccupantes qui aujourd'hui affectent en profondeur l'enseignement supérieur aux Etats-Unis. Il existe à cet égard, en France, de tenaces illusions d'optique : on ne perçoit que la vitrine surexposée des établissements d'excellence des classements de Shanghaï, tandis qu'on ignore la face plus sombre d'une multitude d'universités anonymes qui prennent pourtant en charge la très grande majorité de la population étudiante.Ce secteur est aujourd'hui gravement menacé par une restructuration économique et intellectuelle brutale : les "désactivations" pratiquées à SUNY témoignent de la sévérité de coupes budgétaires qui liquident les domaines jugés les moins rentables (outre les programmes de français, ceux d'italien, de russe, de théâtre et de lettres classiques ont été simultanément rayés de la carte), tandis que l'emploi se précarise massivement. Il n'y a plus que 35 % d'enseignants titulaires ou en passe de l'être dans les universités américaines, alors que se développe un corps d'enseignants auxiliaires (adjuncts), précaires et nomades, dont l'existence se déroule, pour l'essentiel, sur les autoroutes qui les conduisent d'une université et d'une salle de classe à une autre. C'est ainsi qu'il faut entendre littéralement le sens véritable du conseil dispensé par la direction de SUNY Albany : "Aller poursuivre sa carrière ailleurs" c'est-à-dire derrière un volant. L'université, aux Etats-Unis, a été remodelée au lendemain de la seconde guerre mondiale selon les normes de l'entreprise américaine, conservant cependant deux "anomalies" historiques, étrangère à la culture d'entreprise, qu'elle avait héritées de la tradition universitaire européenne : la sécurité d'emploi (la tenure) et un secteur important d'activités intellectuelles qui n'était pas directement orientées vers le profit (les humanités). Ces deux "anomalies" sont en passe d'être "rectifiées" sous nos yeux. La sécurité d'emploi est lentement, mais sûrement, en train de disparaître de l'université américaine, avec l'érosion généralisée des protections individuelles qu'exige aujourd'hui le néo-libéralisme. Quant au sort des humanités, la brutalité des mesures adoptées par la présidence de SUNY Albany a, paradoxalement, un grand mérite : celui d'avoir démontré ce qui pourrait devenir une réalité banale pour des universités où, un beau jour, les humanités cesseraient d'être enseignées. Et où, avec elles, les fictions imaginées par Orwell tomberaient dans l'oubli…"

Inquiétant et inadmissible...

Autres liens : Université de l'Etat de New-York sur Wikipédia (en anglais) 

ROXY MUSIC - "AVALON"



Bryan FERRY, interprétant Avalon sur le dernier disque du groupe Roxy Music (1982) avant sa dissolution. Avalon est clairement inspiré par la légende du roi Arthur retournant, après sa mort sur l'île d'Avalon, lointain souvenir de l'Atlantide. J'ai trouvé ce clip élégant et un peu décadent, assez onirique aussi évoquant bien pour moi ce que je ressens quand je pense à l'Atlantide.
AVALON (Bryan Ferry)

Now the party's over
Maintenant, le rideau est tombé
I'm so tired
Je suis si fatigué
Then I see you coming
Tu es venue vers moi
Out of nowhere
Sortie de nulle part
Much communication in a motion
???
Without conversation or a notion
???
Avalon
Avalonthe samba takes you
Quand la samba te prend
Out of nowhere
Sortie de nulle part
And the background's fading
Et que les arrière-plans se fondent dans le brouillard
Out of focus
Hors de notre vue
Yes the picture's changing
Oui, le paysage est en train de changer
Every moment
A chaque instant
And your destination
Et vers où vas-tu
You don't know it
Tu ne le sais pas
Avalon
Avalon
Dancing, dancing
En dansant, en dansant,
Dancing, dancing
En dansant, en dansant,
When you bossanova
Sur un rythme de bossanova
There's no holding
???
Would you have me dancing
???
Out of nowhere
Sorti de nulle part
Avalon [12x]