"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

samedi 13 avril 2013

ART : RETROSPECTIVE KEITH HARING A PARIS


Sur le moment, le nom de Keith Haring ne vous dira peut-être rien mais ses dessins, si. Keith Haring est un "graffeur" américain, né en 1958 et mort du sida à 31 ans en 1990.

Une double rétrospective Keith Haring a lieu en ce moment à Paris au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris ainsi qu'au 104, rue Curial dans le 19e.

Voici quelques extraits de l'intéressant article que lui consacre Laurence Mouillefarine dans Le Figaro.fr madame du 13 avril 2013.


"Il rêvait de rendre l’art accessible à tous. Plus de vingt ans après sa mort, Paris rend hommage à ce virtuose par une double rétrospective. Quatre personnalités qui l’ont bien connu disent son engagement, son courage, son charisme, son humanité...

« Lorsque je serai grand, je voudrais être un artiste en France. » Alors que s’ouvre une exposition Keith Haring à Paris, le vœu que l’Américain formula, gamin, à l’école primaire, n’en est que plus touchant. Il fut exaucé. Keith Haring a connu la gloire à 20 ans à peine. Son écriture narrative est présente dans le monde entier : Melbourne, Tokyo, Anvers, Monaco, Pise, São Paulo... À 25 ans, Keith Haring fréquente les gens qui comptent : William Burroughs, Jenny Holzer, Grace Jones, Madonna, Andy Warhol. À 25 ans, il descend à l’hôtel Ritz et vole en Concorde. Il est mort à 31 ans. Carrière fulgurante. En 1978, le jeune homme quitte sa Pennsylvanie natale pour venir étudier l’art à New York. Manhattan, Downtown, ses immeubles abandonnés aux graffeurs, sa vie nocturne intense. La liberté ! Il devient l’un des piliers de la scène underground et homosexuelle. « L’art est pour tous ! », tel est son credo. Afin de toucher un large public, le peintre investit la ville, les panneaux de Times Square, les murs des terrains de sport. Chaque jour, durant cinq ans, il descend dans le métro et pirate les emplacements destinés aux affichages publicitaires. Au risque de se faire arrêter par la police, il y dessine à la craie, d’un trait sûr, presque frénétique, heureux d’approcher des milliers d’usagers. Quelle vitalité ! Virtuose du dessin, il aurait réalisé cinq mille, voire dix mille subway drawings. Première exposition solo à la galerie Tony Shafrazi en 1982 : il est déjà célèbre. Trois mille personnes se pressent au vernissage ! L’ouverture de son Pop Shop, à SoHo, contribue à sa renommée. Haring est le premier à créer une boutique de produits dérivés de son art. (...°"

[Voir l'article complet ICI] 

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