Un titre énigmatique pour un blog qui me ressemble. Avec ces textes, ces images, ces musiques, je voudrais vous faire voyager en ma compagnie et vous faire partager mes goûts, mes heurs, mes douleurs, mes couleurs, mes coups de coeur...
"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
dimanche 26 février 2012
DIALOGUE ENTRE PERCY JACKSON ET LE DIEU APOLLON
Extrait du Carnet bleu. Je vous ai déjà parlé de la saga de l'écrivain américain Rick Riordan, d'où a été tiré le film "Percy Jackson et le voleur de foudre". Un 2ème film est en cours d'adaptation et sortira en 2012 ou 2013. Je me suis régalé à lire en anglais toute la série et j'ai beaucoup apprécié l'humour qu'il y avait dans cette réplique entre Percy (Persée) et le dieu Apollon, présenté par Riordan comme un "golden boy" assez superficiel qui adore les grosses cylindrées et arbore des Ray-Ban :
"- Apollo : Seek out Nereus, the old man of the sea. He has a long memory and a sharp eye. He has the gift f knowledge sometimes kept obscure from my Oracle."
- Percy : But it's your Oracle ! I protested 'Can you tell us what the prophecy means."
- Apollo sighed : 'You might as well ask an artist to explain his art, or ask a poet to explain his poem. It defeats the purpose. The meaning is only clear through the search."
- Percy : In other words, you don't know !" (Percy Jackson and the Titan curse, p. 148)
" - Apollon : Cherche Nereus, le vieil homme de la mer. Il a une mémoire phénoménale et un oeil acéré. Il a le don de savoir ce qui reste parfois caché à mon oracle [la Pythie].
- Percy : "Mais c'est ton oracle ! protestai-je. Ne peux-tu pas nous dire ce que signifie la prophétie?
- Apollon soupira : "C'est comme si tu demandais à un artiste de t'expliquer son art ou de demander à un poète de t'expliquer son poème. C'est anti-productif. Le sens ne devient clair qu'à travers la quête.
- Percy : En d'autres mots, tu n'en sais rien !"
Je trouve cet échange savoureux et plein d'humour entre le jeune Percy et l'immortel Apollon mais cela va plus loin : en effet, la plupart du temps l'artiste ou le poète sont bien en peine d'expliquer pourquoi ils ont choisi telle couleur ou tel mot plutôt qu'un autre et pourquoi ils les ont associés pour en faire une oeuvre unique.Quant aux visions, aux oracles et aux prophéties... leur sens en effet ne devient clair qu'au fur et à mesure du déroulement de la quête.
DANSE : EXTRAIT DU FILM "PINA" DE WIM WENDERS
Je place ici cet extrait trouvé sur You Tube qui est l'un des beaux moments du film de Wim Wenders "Pina" que, par ailleurs, j'ai trouvé très inférieur au magnifique "Rêves dansants" beaucoup plus sincère et nettement plus révélateur du talent de la chorégraphe allemande.
PHOTOS TRES ORIGINALES D'HEIDI ANN MORRIS
© Heidi Ann Morris (authorized reproduction)
En fouinant sur internet, je viens de tomber sur des photos très originales, celles d'Heidi Ann Morris
Elle m'a autorisé à reproduire celle-ci.Si je l'ai sélectionnée parmi beaucoup d'autres, toutes très originales, c'est parce qu'elle a été prise à Taunton. Cela ne vous dit peut-être rien, mais pour moi, si. Taunton est situé dans le sud-ouest de l'Angleterre et est au centre de la Trilogie de Corlay.
Cette photographe anglaise très créative utilise ce qu'elle appelle "Her Glastonbury eye" ("Son oeil de Glastonbury") qui semble être une sphère-miroir qu'elle tient dans la main ou qu'elle pose sur un support.
En vous rendant sur sa galerie, vous pourrez en trouver beaucoup d'autres tout aussi créarives et intéressantes. Bonne visite... http://www.redbubble.com/people/heidiannemorris
samedi 25 février 2012
CARNET BLEU
C'est comme avec une histoire d'amour : il y a des hauts et des bas. Je me rends compte que je n'ai plus cité mon carnet bleu depuis pas mal de temps. Si vous croyez que c'est parce que je lui en veux d'avoir disparu pendant quelque temps, non, c'est une erreur. Je lui en veux d'autant moins que c'était moi le fautif. Alors, me direz-vous, pourquoi tu n'en parles plus ? Est-il au Purgatoire ? Que nenni... C'est que, ces jours derniers, j'ai été très occupé par la rédaction du dernier numéro de Cévennes Terre de Lumière, mais ça y est, c'est presque terminé, et je vais pouvoir passer à autre chose pour le trimestre en cours. Une fois que le bulletin sera chez l'imprimeur, je me mettrai à préparer mon intervention pour "Le printemps des poètes" à Saint-Jean de Pourcharesse, le 18 mars. Ce sera pour moi une grande première. Enfin, pas vraiment. Je renouerai plutôt avec une expérience vécue lorsque j'étais enseignant aux Canaries... Nous en reparlerons. Comme il est tard, je ne veux pas m'éterniser. J'étais juste parti, ce soir, pour citer un extrait de mon fameux Carnet bleu. Donc, voilà, c'est parti, je me lance, un peu au hasard :
"Mon bonheur, je le trouve dans cet autre monde de mes rêves, du fantastique et de l'imaginaire. J'ai toujours en moi un manque, une absence, une nostalgie d'autre chose, d'autres mondes, d'autres temps, d'autres musiques, d'autres couleurs... Je les cherche sans cesse au hasard des rencontres, des films que je vois, des lectures que je fais, des disques ou des musiques que j'écoute... Je les trouve dans l'Arrière pays d'Yves Bonnefoy, dans l'expression, comme une surprise figée pour l'éternité des personnages de Piero della Francesca, dans la poésie de Rainer Maria Rilke ou de Pablo Neruda... Grâce à eux, je ne suis pas seul, et cela me permet de vivre et de continuer à chercher mon chemin. Je terminerai cet extrait par une citation de "L'attrape coeur" (désolante traduction du titre original de Salinger, The catcher in the rye) : "Tous les soirs quand je m'endors, je pars..." J'ai écrit un poème qui s'intitule ainsi. Je le lirai peut-être à St. Jean-de-Pourcharesse...
MUSIC/MUSIQUE : PHIL COLLINS "IN THE AIR TONIGHT"
Désolé pour la mise en scène un peu gandiloquente mais la qualité de la vidéo et du son vaut le coup d'attendre un peu. Have a nice time !
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mercredi 22 février 2012
jeudi 9 février 2012
NOUVEL HYMNE DES ENFOIRES 2012 "UN JOUR DE PLUS AU PARADIS"
Voici le clip des Enfoirés 2012 : "Un jour de plus au paradis" emprunté à la célèbre chanson de Phil Collins "Another day in paradise". Cependant, j'ai beau savoir que ces concerts permettent de soutenir de manière substantielle les Restos du Coeur et fait aussi qu'on ne les oublie pas, je suis de plus en plus gêné quand je vois le déploiement de décors et de costumes chaque année plus délirants, les artistes (parmi lesquels certains, talentueux certes, mais dont les revenus figurent parmi les plus élevés du pays, comme Jean-Jacques Goldman,Yannick Noah, Pascal Obispo, etc.) je trouve que vis-à-vis de gens qui survivent dans la rue ou dans la misère et que les Restos du Coeur aident, tout cela est tout simplement indécent et de plus en plus insupportable.
dimanche 5 février 2012
OBJECTION DE CONSCIENCE : "IN THE ARMY NOW BY STATUS QUO
C'est le commentaire d'un lecteur italien sur un de mes posts de 2009 qui m'amène à aborder ce sujet de l'objection de conscience dont on parle peu actuellement bien qu'elle soit toujours d'actualité. Il y a en effet toujours, de par le monde, des conflits et des guerres avec tout leur cortège macabre et beaucoup de jeunes gens se refusent, souvent au péril de leur vie, à "servir dans l'armée", pour utiliser une formule Ô combien trompeuse. Le commentaire avait trait à un post publié au sujet de l'hymne choisi par les Enfoirés pour la campagne des Restos du Coeur de 2009. Ils avaient repris un vieux tube remontant à la contestation des années 70-80 contre la guerre du Vietnam qui était devint un tube international : "In the army now". Elle était interprétée par un groupe anglais du nom de Status quo. Le groupe, créé par Francis Rossi et Alan Lancaster, alors qu'ils étaient lycéens en 1962 sous le nom de "The Spectres" est devenu "Status quo" en 1969 et, 40 ans après, il existe toujours et donne toujours des concerts et s'engage pour des causes humanitaires. En 2010, la chanson "In the army now" a été reprise par Status Quo et les bénéfices versés à la Fondation pour les forces armées (British Forces Foundation) et Help for heroes, deux "charities" (associations humanitaires) destinées à venir en aide aux vétérans de l'armée britannique. A l'origine, la chanson "In the army now" avait été créée et interprétée par deux musiciens allemands, les frères Rob and Ferdi Bolland (Bolland and Bolland) [la majeure partie des liens avec Wikipedia sont en anglais car les versions françaises sont beaucoup moins développées mais, de l'article anglais, vous pouvez aisément sonsulter les autres langues].
La chanson est, hélas, plus que jamais d'actualité !
mercredi 1 février 2012
MUSIQUE/MUSICA : HOMMAGE A MONSERRAT FIGUERAS
Avec la fin de l'année 2011, une grande voix s'est éteinte, celle de la soprane catalane Montserrat Figueras. Née en 1942 à Barcelone, elle est morte d'un cancer le 23 novembre 2011 dans sa ville de naissance. Depuis 1968, elle était mariée à Jordi Savall. Ils fondèrent ensemble, en 198, la Capella Reial de Catalunya, un orchestre formé d'instruments anciens et dédié à l'interprétation la plus rigoureuse de la musique ancienne espagnole et catalane. Dans le cadre de cet orchestre exigeant, elle interpréta et enregistra en particulier des chants issus du répertoire sacré du Moyen-âge. Pour moi, sa voix pure et chaleureuse restera à jamais liée à son exceptionnelle interprétation du Chant de la Sibylle (Cant de la Sibil, en catalan), issu des plus anciennes traditions antiques, miraculeusement conservées à la cathédrale de Majorque. Dans sa version la plus récente (XVe siècle), ce chant fait référence à l'annonce faite par la Sibylle, à la fin de l'empire romain, de la venue du Christ. Ce chant continue à être interprété lors des Matines de Noël, la nuit du 24 décembre, dans toutes les églises de Majorque et dans quelques églises de Catalogne.
Voici le début du chant, d'abord en catalan, puis en français :
Al jorn del judici
parrà el qui haurà feyt servici.
Un Rey vendrà perpetual
del cel vindrà per a jutjar
i a cada u lo just darà
Au jour du jugement
pour celui qui aura bien servi
du ciel viendra un roi éternel
pour juger et donner à chaque juste son dû
CARNET BLEU : CHAP. 5 (LES RETROUVAILLES)
Il est temps de vous dire que mon fameux Carnet bleu est réapparu, il y a quelque temps déjà, depuis le 1er janvier exactement.
Il était en effet dans la maison (où pouvait-il être d'autre ?) coincé entre des DVD dont il a le format. Trop bien rangé en fait.
Comme toutes les personnes désordonnées, je suis un "rangeur" compulsif. De temps en temps, lorsque je me suis laissé envahir par le désordre, je range... Et alors, là, ça devient assez dangereux. Car ranger relève alors de l'obligation, de l'urgence, et j'ai tendance, dans ces cas-là, soit à jeter (quitte à jeter des documents dont je regretterai la perte), soit à placer les choses par ordre, par taille, mais pas forcément en y ayant réfléchi). Je n'en suis jamais cependant arrivé, comme certains, à mettre des chaussettes dans le panier à légumes du réfrigérateur ou autres faits plus cocasses, mais enfin, il m'est arrivé de faire des choses tout aussi idiotes ! Et après, je cherche...
Pour en revenir à ce fichu carnet, il est donc réapparu le 1er de l'an. Faut-il y voir un signe ? Nous sommes le premier jour de la nouvelle année et peut-être cela signifie-t-il que je vais me remettre à écrire (ou à peindre). J'ai déjà écrit trois nouveaux poèmes, que je viens de finaliser. Et je voudrais pouvoir enfin me consacrer à terminer le livre que j'ai commencé à écrire dans les années 80... J'espère en avoir le temps et le courage.
Je concluerai pour aujourd'hui par une citation du livre de Marien Defalvard, "Du temps qu'on existait", dont je vous ai déjà beaucoup parlé :
"Et quand, autour de moi, on parlait de la rapidité du temps, de l'effroi, des deuils, des brisures de l'amour, je pensais qu'on plaisantait (...)" (p. 50)
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