Mon p’tit loup est une
chanson écrite et interprétée par Pierre Perret. Elle figure en face B
du 45 tours Estelle sorti en 1979.
Thème de la chanson
Mon p’tit loup est une
chanson que l’on écoute, comme beaucoup d’autres, sans y prêter vraiment
attention. On pourrait penser qu’il s’agit d’un adulte, qui, pour calmer le
chagrin d’un enfant, lui fait toutes sortes de promesses plus ou moins
réalisables. Mais l’histoire de cette chanson est bien plus grave : il s’agit
d’un viol que lui confia avoir subi une amie dans son enfance.
Pierre Perret a retravaillé son
texte pour lui donner l’aspect d’une berceuse capable de consoler tous les
chagrins.
Cette chanson a un prolongement :
en 2009, un chef d’entreprise toulousain, Dominique Lerigoleur, qui avait un garçon
handicapé de 17 ans, Jonathan, a pris les paroles de Pierre Perret au pied de
la lettre et a emmené son fils pique-niquer au sommet du Kilimandjaro (5891 m).
Refrain
« T'en fais, pas mon p'tit loup/C'est la vie, ne pleure pas/T'oublieras,
mon p'tit loup/Ne pleur' pas.
Je t'amèn'rai sécher tes larmes
Au vent des quat' points cardinaux,
Respirer la violett' à Parme
Et les épices à Colombo.
On verra le fleuve Amazon'
Et la vallée des Orchidées
Et les enfants qui se savonn'nt
Le ventre avec des fleurs coupées.
[Refrain]
Allons voir la terre d´Abraham.
C´est encore plus beau qu'on le dit.
Y a des Van Gogh à Amsterdam
Qui ressemblent à des incendies.
On goûtera les harengs crus
Et on boira du vin d´Moselle.
J’te raconterai l´succès qu'j'ai eu
Un jour en jouant Sganarelle.
[Refrain]
Je t'amèn'rai voir Liverpool
Et ses guirlandes de haddock
Et des pays où y a des poul's
Qui chant'nt aussi haut que les coqs.
Tous les livres les plus beaux,
De Colette et d'Marcel Aymé,
Ceux de Rab'lais ou d'Léautaud,
Je suis sûr qu'tu vas les aimer.
[Refrain]
J't'apprendrai, à la Jamaïque
La pêche' de nuit au lamparo
Et j't'emmènerai faire un pique-nique
En haut du Kilimandjaro...
Et tu grimperas sur mon dos
Pour voir le plafond d´la Sixtine.
On s'ra fasciné au Prado
Par les Goya ou les Menines
[Refrain]
Connais-tu, en quadriphonie,
Le dernier tube de Mahler
Et les planteurs de Virginie
Qui ne savent pas qu´y a un hiver.
On en a des choses à voir
Jusqu'à la Louisiane en fait
Où y a des types qui ont tous les soirs
Du désespoir plein la trompette
[Refrain]
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