J'adore la science fiction et l'espace... et voler (dans mes rêves). cette chanson était faite pour moi.
Un titre énigmatique pour un blog qui me ressemble. Avec ces textes, ces images, ces musiques, je voudrais vous faire voyager en ma compagnie et vous faire partager mes goûts, mes heurs, mes douleurs, mes couleurs, mes coups de coeur...
J'adore la science fiction et l'espace... et voler (dans mes rêves). cette chanson était faite pour moi.
Beirut est un groupe de musique folk américain formé par Zach Condon.
En 2006, Beirut sort deux albums sur le label Ba Da Bing : Gulag Orkestar et Lon Gisland, désormais réunis sur une version longue de Gulag Orkestar. Beirut a aussi d'autres morceaux sur l'EP Pompeii, une chanson avec Calexico, et un titre (Venice) sur une compilation du magazine The Believer, et un autre titre sur la compilation Big Change: Songs for FINCA de Natalie Portman intitulé My Night With the Prostitute From Marseille.
Beirut a ensuite sorti deux albums : The Flying Club Cup en 2007, s'inspirant de la vieille chanson française et comportant de nombreux titres faisant référence à la France, tels que Cliquot, Nantes, Cherbourg et La Banlieue, entre autres, et March of the Zapotec and RealPeople Holland, ajoutant une influence latino-américaine à la musique déjà métissée du groupe.
Les premiers clips vidéo sont ceux des titres Elephant Gun et Postcards from Italy. Ils ont été tournés par Alma Har'El.
Le groupe a notamment traversé l'Europe et les pays de l'Est, donnant naissance à une musique mélangeant des racines folk (guitare, chant) et des sonorités slaves (cuivres, mandoline…).
[Extrait de Wikipedia]
Bob Dylan - Man gave names to all the animals
[Refrain]
Man gave names to all the animals
L’homme donna un nom à tous les animaux
In the beginning, in the beginning
Au début, au début
Man gave names to all the animals
L’homme donna un nom à tous les animaux
In the beginning, long time ago
Au début, cela fait longtemps
[Couplet 1]
He saw an animal that liked to growl
Il vit un animal qui aimait grogner
Big furry paws and he liked to howl
Avec de grosses pattes poilues at qui aimait hurler
Great big furry back and furry hair
Avec un dos couvert d’une épaisse fourrure
“Ah, think I'll call it a bear”
« Ah, se dit-il, je vais l’appeler un ours »
[Refrain]
[Couplet 2]
He saw an animal up on a hill
Il vit un animal en haut d’une colline
Chewing up so much grass until he was filled
En train de mâcher de l’herbe jusqu’à ce qu’il soit
rassasié
He saw milk coming out but he didn't know how
Il vit du lait en sortir mais il ne suit pas d’o
“Ah, think I'll call it a cow”
« Ah, se dit-il, je vais l’appeler une vache »
[Refrain]
[Couplet 3]
He saw an animal that liked to snort
Il vit un animal qui aimait renifler
Horns on his head and they weren't too short
Avec des cornes sur la tête qui n’étaient pas petites
It looked like there wasn’t nothing that he couldn't pull
Il semblait qu’il n’y ait rien qui résiste à sa force
“Ah,
think I'll call it a bull”
“Ah, se dit-il, je vais l’appeler un taureau »
[Refrain]
[Couplet 4]
He saw an animal leaving a muddy trail
Il vit un animal qui laissait une trace de boue derrière lui
Real dirty face and a curly tail
Avec un museau très sale et une queue en tire-bouchon
He
wasn't too small and he wasn't too big
Il n’était ni trop gros, ni trop petit
“Ah, think I'll call it a pig”
« Ah, se dit-il, je vais l’appeler un cochon »
[Refrain]
[Couplet 5]
Next animal that he did meet
L’animal qu’il rencontra ensuite
Had wool on his back and hooves on his feet
Avait de la laine sur son dos et des sabots à ses pieds
Eating grass on a mountainside so steep
Il mangeait de l’herbe le long d’une pente bien raide
“Ah, think I'll call it a sheep”
« Ah, se dit-il, je vais l’appeler un mouton »
[Refrain]
[Final]
He saw an animal as smooth as glass
Il vit un animal aussi lisse qu’un verre
Slithering his way through the grass
Se faufilant dans l’herbe
Saw
him disappear by a tree near a lake
Il le vit disparaître vers un arbre à côté d’un lac.
[Evidemment, si le serpent n’est pas cité dans le final, on
ne peut qu’y penser. L’allusion à l’arbre est aussi assez claire : il s’agit
de l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal. Dans un de ses concerts,
Dylan a reconnu qu’il avait bien pensé au serpent et à Adam et Eve mais qu’il avait voulu
laisser ses auditeurs libres de leur interprétation. RC]
Voir aussi : Happy Birthday Bob Dylan.
Lorsque l’enfant était enfant
Ce poème de Peter Handke traverse tout le film « Lesailes du désir » de Wim Wenders.
Lorsque l’enfant était enfant,
Il marchait les bras ballants,
Il voulait que le ruisseau soit rivière
Et la rivière, fleuve,
Que cette flaque soit la mer.
Lorsque l’enfant était enfant,
Il ne savait pas qu’il était enfant,
Tout pour lui avait une âme
Et toutes les âmes étaient une.
Lorsque l’enfant était enfant,
Il n’avait d’opinion sur rien,
Il n’avait pas d’habitude
Il s’asseyait souvent en tailleur,
Démarrait en courant,
Avait une mèche rebelle,
Et ne faisait pas de mines quand on le photographiait.
Lorsque l’enfant était enfant, ce fut le temps des questions
suivantes :
Pourquoi suis-je moi et pourquoi pas toi ?
Pourquoi suis-je ici et pourquoi pas là ?
Quand commence le temps et où finit l’espace ?
La vie sous le soleil n’est pas qu’un rêve ?
Ce que je vois, entend et sens, n’est-ce pas simplement
l’apparence d’un monde devant le monde ?
Le mal existe-t-il vraiment avec des gens qui sont vraiment
les mauvais ?
Comment se fait-il que moi qui suis moi, avant de le devenir
je ne l’étais pas, et qu’un jour moi qui suis moi, je ne serais plus ce moi que
je suis ?
Lorsque l’enfant était enfant,
lui répugnaient les épinards, les petits pois, le riz au
lait
et la purée de chou-fleur.
et maintenant il en mange même sans être obligé.
Lorsque l’enfant était enfant,
Les pommes et le pain suffisaient à le nourrir,
Et il en est toujours ainsi.
Lorsque l’enfant était enfant,
Les baies tombaient dans sa main comme seule tombent des
baies,
Les noix fraîches lui irritaient la langue,
Et c’est toujours ainsi.
Sur chaque montagne, il avait le désir d’une montagne encore
plus haute,
Et dans chaque ville, le désir d’une ville plus grande
encore,
Et il en est toujours ainsi.
Dans l’arbre, il tendait les bras vers les cerises, exalté
Comme aujourd’hui encore,
Était intimidé par les inconnus et il l’est toujours,
Il attendait la première neige et il l’attend toujours.
Lorsque l’enfant était enfant il a lancé un bâton contre un
arbre, comme une lance,
Et elle y vibre toujours.