Un titre énigmatique pour un blog qui me ressemble. Avec ces textes, ces images, ces musiques, je voudrais vous faire voyager en ma compagnie et vous faire partager mes goûts, mes heurs, mes douleurs, mes couleurs, mes coups de coeur...
"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
dimanche 16 février 2014
LITTERATURE ET CINEMA : "LA VOLEUSE DE LIVRES"
Je m'étonne de ne pas avoir parlé ici du roman "La voleuse de livres", que j'ai lu en anglais, après que Mme. Juhl, la maman de deux de mes élèves, m'en ait fait cadeau alors que j'étais encore au collège. Je n'aurais sans doute jamais acheté ce livre moi-même si on ne me l'avait offert car le thème en est passablement morbide : le roman fait partie de ce que l'on appelle les "romans pour jeunes adultes", genre auquel on peut rattacher Twilight, The Hunger games, Neverwhere... Ce sont généralement toujours des livres assez sombres qui se passent dans des univers à la limite du fantastique. Celui-là se passe dans notre monde, pendant l'un des évènements les plus noirs de notre histoire : l'époque où les Nazis firent régner la terreur sur l'Europe. La touche fantastique y est apportée par la Mort, car c'est elle (ou plutôt lui, dans le film) la narratrice ou plutôt le témoin. En effet, tout ce que nous voyons, nous le voyons à travers elle, à travers son "regard", mi compassionnel, mi-cynique ou plutôt blasé... L'action se passe dans un petit village allemand bavarois des environs de Munich et tout près du premier camp d'extermination nazi, celui de Dachau. La voleuse de livres (en anglais "The Book Thief") est une enfant de 11 ans environs, Liesel, qui est recueillie par un couple d'allemands pauvres, Hans et Rosa Hubermann. Le roman se déroule entre les premiers jours de la guerre et sa fin, sous les bombardements alliés auxquels seule Liesel échappera pour constater que tous ceux qu'elle aimant (ses parents adoptifs, son copain Rudy) sont morts autour d'elle.
On le voit, le thème du livre n'est pas des plus drôles. Et cependant, c'est un livre magnifique qui, au-delà de son côté sombre (la Mort n'étant pas le pire des personnages, loin de là !), parle de tendresse, d'amitié et d'amour, et aussi des livres, livres sans lesquels Liesel n'aurait pas survécu (au sens propre du terme) à la mort.
Comment un amoureux des livres comme moi, qui a été libraire, par choix plus que par opportunité, pendant 13 ans, aurait-il pu ne pas être sensible à ce roman.
C'est pourquoi, lorsque j'ai appris, par le plus grand des hasards, qu'un film avait été tiré de ce livre, et qu'il passait à Aubenas, y suis-je allé. Je dois dire que ce n'était pas sans appréhension, d'une part parce qu'on craint souvent d'être déçu lorsqu'on va voir au cinéma une adaptation d'un livre qu'on a aimé, mais aussi de peur que certaines images, assez terribles dans le livre, soient rendues encore plus insupportables par l'image. Ce n'a pas été le cas même si je ne suis pas entièrement satisfait du film qui, je le reconnais, n'a pas eu beaucoup de succès et est passé inaperçu de la critique. Voir ce que j'en dis dans mon blog cinéma.
[Markus Zusak. The Book Thief (en français "La voleuse de livres") disponible en français chez Pocket]
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