"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

dimanche 28 février 2010

ARCHIVE I will fade

J'avais déjà publié ici une chanson d'Archive "Bullets", je viens de découvrir celle-ci et ce clip réalisé par juicyprod que je trouve sympa. Qu'en pensez-vous ?

vendredi 26 février 2010

FILM "ONCE" - FALLING SLOWLY

NICOLAS DE STAËL (SUITE)


Nicolas de Staël - ciel (1954)
"Quant à moi, pour longtemps et ici, toujours ému d'aller vers cette lumière que l'on ne voit pas parce qu'elle est la lumière même. [...]"
Lettre à René CHAR (1952) in Catalogue de l'exposition Nicolas de Staël  - Hôtel de Ville de Paris (1994)

Appel à la mobilisation générale !

La ligue ODEBI, qui lutte contre la loi HADOPI, m'adresse cet Appel à la mobilisation générale ! à relayer auprès de tous ceux qui sont attachés aux libertés publiques et se battent contre les attaques sans cesse renouvelées du gouvernement actuel contre celles-ci. En liste déroulante (sur la droite) vous y trouverez la liste des députés Pro-Hadopi. Tenez-en compte dans vos prochains votes. Vous rendrez ainsi service à la démocratie.

jeudi 25 février 2010

POESIE ET PEINTURE : RILKE ET NICOLAS DE STAEL

Nicolas de Staël - Le fort d'Antibes (musée d'Antibes) 

J'ai connu Rilke grâce à Sylf dans les années 70-80. Sylf était peintre et écrivain. Nous nous étions rencontrés par une amie commune, Iris et, comme elle habitait Saint-Montan, j'étais allé la voir. Nous avions beaucoup de points en commun. Elle m'encouragea à écrire. Je lui dois aussi d'avoir découvert Rainer-Maria Rilke. Elle m'avait conseillé de lire "Les cahiers de Malte Laurids-Bridge", ce que je n'ai fait que beaucoup plus tard sans vraiment pouvoir "entrer dedans", en tout cas pas comme je l'ai fait pour sa poésie. Les "Cahiers de Malte" sont inclassables, confus. Ce n'est ni un roman, ni de la poésie, des réflexions plutôt, assez décousues et ce n'est pas ce que je conseillerai en premier à quelqu'un qui voudrait connaître Rilke. En tout cas, pour moi, cela n'a pas marché. Par contre, Rilke, oui, je l'ai découvert avec passion à travers les "Elegies de Duino" que je n'ai vraiment appréciées (sinon comprises) qu'à travers sa correspondance avec la Princesse Von Turn und Taxis, la propriétaire du château de Duino, chez qui il a habité. Je citerai néanmoins ici un extrait des Cahiers de Malte Laurids Bridge (notés dans mon "Carnet bleu") :

"Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d'hommes et de choses... Il faut pouvoir repenser à des chemins dans des pays inconnus, à des départs que l'on voyait depuis longtemps approcher, à des jours d'enfance dont le mystère ne s'est pas encore éclairci, à des mers, à des nuits de voyage... Et il ne suffit même pas d'avoir des souvenirs, il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d'attendre qu'ils reviennent. Car les souvenirs eux-mêmes ne sont pas encore cela. Ce n'est que lorsqu'ils deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu'ils n'ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n'est qu'alors qu'il peut arriver qu'en une heure très rare se lève le premier mot d'un vers." 

Puisque je suis encore tout imprégné de notre visite au Musée d'Antibes, j'illustre ce post d'une peinture du fort d'Antibes de Nicolas de Staël qu'il voyait depuis son atelier. Rilke et Staël ont tous deux beaucoup voyagé et leur œuvre est marquée par une recherche permanente de l'ailleurs. Nicolas en est mort. Rilke s'est éteint, consumé par la poésie.

CINEMA "BLOOD DIAMOND" D'EDWARD ZWICK


Voir ma critique sur Ciné Rock07.

CINEMA : "HARVEY MILK" DE GUS VAN SANT (2009)


J'ai vu ce film, consacré à la lutte pour les droits des homosexuels dans le San Francisco des années 1970. Sean Penn est tellement extraordinaire dans le rôle d'Harvey qu'il en est méconnaissable. L'oscar d'interprétation qui lui a été décerné pour ce rôle est amplement mérité. Le réalisateur nous dépeint un portrait original et intime d'un homme ordinaire qui s'est érigé en héros de la cause gay et a payé ce combat de sa vie. Magnifique second rôle aussi pour Emile Hirsh, le héros désespéré d' "Into the wild". Par contre, je n'ai pas trop aimé le parti pris du réalisateur de filmer selon une technique "caméra à l'épaule" et un procédé qui donne à l'image un côté vieillot sans que le film y gagne en crédibilité. Les costumes outrancièrement baba-cools sont aussi un peu ridicules.

Voir à ce sujet mon blog sur Ciné Rock07.

dimanche 21 février 2010

CARNET BLEU : EXTRAIT 1

 
St. Genest-de-Beauzon (photo Roland Comte)

Depuis plusieurs années, j'ai entrepris de noter, dans un carnet bleu, des citations, extraits d'interviews, de poèmes, etc. que je grappillais au cours de mes lectures, émissions de radio ou de télé, etc. Souvent, je les mêle à mes propres réflexions. En voici une inspirée de la lecture de L'évangile selon Pilate, d'Eric-Emmanuel SCHMITT. Il s'agit d'un texte dans lequel Jésus se parle à lui même sur le Mont des Oliviers, la nuit précédant sa passion.

"Les renards ont des tanières, les oiseaux ont des nids, mais moi, je n'ai nulle part où poser ma tête."

Voici ce que m'a suggéré cette phrase :

"En lisant ce texte, j'ai eu l'impression de lire : "Les renards ont des tanières, les oiseaux ont des nids, mais moi, je n'ai nulle part où aller." Je sais que c'est inapproprié, j'ai quelque part où me réfugier. J'ai une maison, mais je suis toujours en quête de quelque chose et je sais que mon destin est - et restera dans cette vie - inaccompli." (Aubenas, 19.XII.2009)   

CINEMA : "JUMPER" DE DOUG LIMAN


Voir ma critique de ce film de SF sur mon blog cinéma : Ciné Rock07

LADIES IN LAVENDER : "MEDITATION FROM THAIS" BY JULES MASSENET

NICOLAS DE STAEL AU MUSEE PICASSO D'ANTIBES

 
Nicolas de Staël
 
C'est avec une joie profonde que j'ai vu les grandes toiles de Nicolas de Staël exposées au Musée d'Antibes lors du voyage que nous avions organisé avec Cévennes Terre de Lumière sur la Côte d'Azur et dans l'arrière-pays niçois. 

Ma première découverte - mon premier choc artistique, devrais-je dire - de Nicolas de Staël, avait été lors d'une visite avec ma chère amie Denise B. à la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence. La Fondation étant en restauration, j'ai dû changer de programme et, en remplacement, faire inscrire la visite du Musée Picasso à Antibes.Le dernier étage est consacré à de belles toiles de Picasso (en particulier "La joie de vivre" et ses séries de faunes); l'étage inférieur, dans une grande pièce aux murs nus, présente de grandes toiles de Nicolas de Staël, dont une, immense et très colorée, "Le concert" et surtout "Le fort d'Antibes", dans les tons de gris et de bleus. Magnifique ! 

  
 Nicolas de Staël, Le Fort- Carré d’Antibes 1955
huile sur toile,114×195 cm

Antibes, musée Picasso

Dans le musée, nous étions tout près de l'atelier de Nicolas de Staël, situé à quelques rues de là, d'où il s'est suicidé en se jetant de la terrasse, le 16 mars 1955. Il avait 41 ans et était, alors, en pleine gloire. 

 L'atelier de Nicolas de Staël à Antibes

J'ai beaucoup d'affinités avec Nicolas de Staël, comme j'en ai avec Piero della Francesca. J'ai d'ailleurs appris, dans le livre que lui consacre Arno Mansar (Arno Mansar-Nicolas de Staël. Paris, éd. de la Manufacture,1990), qu'il était allé à Arezzo et admirait Piero et ses surprenantes perspectives ("Ce même jeu de construction, cet agencement de cubes échelonnés, se masquant et se dévoilant les uns les autres." [Arno Mansar, op. cit., p. 152])     

Je terminerai ce post par une citation de Keats, citée par Nicolas de Staël : "L'intelligence ne peut atteindre la beauté que par une perception tremblante et délicate". 

Pour en savoir plus sur Nicolas de Staël : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Sta%C3%ABl
Musée Picasso d'Antibes :
 http://www.antibes-juanlespins.com/fr/culture/musees/picasso/

lundi 8 février 2010

Midlake - Young Bride

Un groupe texan découvert grâce à Télérama.

DECES DE J.D. SALINGER

L'auteur de "L'attrape-coeur" ou plutôt de "The catcher in the rye" (la traduction est absurde) est mort. Depuis le succès de ce livre inclassable - qu'il faut impérativement lire en anglais tant la traduction (y compris celle du titre) est mauvaise et ne rend absolument pas justice à la version originale, Salinger vivait reclus depuis 1965 dans le New Hampshire. Pour  reprendre une image de Nathalie Crom (Télérama, n° 3134 - 3 février 2010), qui le compare à son héros, Holden Caulfield, jeune garçon rebelle et mal dans sa peau, malgré ses 91 ans, il reste pour ses lecteurs l'éternel jeune homme, "figé tel Peter Pan, dans une éternelle adolescence".

Ce livre est pour moi un de ces "livres-ah" dont on ne se déprend pas, qui restent toujours dans les bagages de votre esprit et de votre culture car ils possèdent une sorte d'universalité qui ne vieillit pas.

Good bye, Mr. Salinger ! And thanks for "The catcher in the rye"!