Depuis quelques jours, les mots d'une chanson me trottent dans la tête après avoir entendu, sur France Inter ou France Culture une émission consacrée à Desnos, plus exactement à l'ouverture, à Compiègne, d'un Mémorial de la déportation (http://www.evene.fr/culture/lieux/memorial-de-l-internement-et-de-la-deportation-6725.php).
Vous avez certainement vous aussi entendu cette très belle chanson, sur un texte d'Aragon, qui parle de la déportation du poète Robert Desnos et de son départ de Compiègne pour le camp de Térézin en Tchékoslovaquie, où il mourut du typhus. Vous pouvez en lire les paroles sur :
C'est sans doute mon poème "Les hommes gris" qui me fait replonger dans cet univers qui, quelque part, alors que (grâce à Dieu !), je n'ai pas vécu cette période, me hante et m'habite. Robert Desnos, en plus d'être un très grand poète surréaliste et dadaïste, fut antinazi et résistant. Mais il fut avant tout un poète.
Voici quelques paroles du poème que lui consacra Aragon et qui fut interprété, sous forme de chanson, par Ferré et Ferrat.
" Je pense à toi, Desnos, qui partis de Compiègne
" Comme un soir en dormant tu nous en fis récit
" Accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie
" Là-bas où le destin de notre siècle saigne.
Je vous renvoie, pour son parcours magnifique et tragique à la belle biographie que lui consacre le site : http://www.webzinemaker.com/admi/m1/page.php3?num_web=8872&rubr=3&id=84037
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