Un titre énigmatique pour un blog qui me ressemble. Avec ces textes, ces images, ces musiques, je voudrais vous faire voyager en ma compagnie et vous faire partager mes goûts, mes heurs, mes douleurs, mes couleurs, mes coups de coeur...
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
mardi 28 mars 2023
lundi 27 mars 2023
CARUSO - Benedetta Caretta & Marc-André Teruel
vendredi 24 mars 2023
ASTOR PIAZZOLA - LIBERTANGO (Scène de danse extraite du fil Easy Virtue)
Voici une autre version de Libertango d’Astor Piazzola et une sublime scène de tango interprétée par Colin Firth et Jessica Biel, dans le film Easy Virtue (en français Un mariage de rêve), film de Stephan Elliott (2008)
Voir aussi mon post : Easy virtue (tango scene)
YUMEJI'S THEME (FROM THE FILM "IN THE MOOD FOR LOVE"
Musique : Yumeji's Theme (from the soundtrack of the
film In the Mood for Love, film hongkongais réalisé par Wong Kar-wai,
sorti en 2000.)
ARTISTE : Virgil
Boutellis-Taft, Jac van Steen, Royal Philharmonic Orchestra
ALBUM : Incantation
AUTEURS-COMPOSITEURS : Shigeru Umebayashi
LICENCES : Harmonia Mundi (au nom de Aparté); Wise
Music Group, LatinAutor - PeerMusic, Polaris Hub AB, CMRRA, LatinAutor, UMPI,
LatinAutorPerf et 15 sociétés de gestion des droits musicaux
Le dessin à l’encre est de Ink : Gao Xingjian
ABEL KORZENIOWSKI - DANSE FOR ME WALLIS
J'ai trouvé cette vidéo sur Youtube et j'ai immédiatement flashé sur la beauté de la musique et de la danse. Je ne suis pas encore parvenu à savoir qui était la danseuse et de qui était la chorégraphie. La musique, par contre, est celle de la BO du film W./E. [Wallis et Edouard] réalisé par Madonna en 2011 sur les amours contrariées de Wallis Simpson et du roi Edouard VII
Abel Korzeniowski - Dance for me Wallis (Bande originale du
film W./E. [Wallis & Edouard] film
réalisé par Madonna en 2011 sur les amours contrariées du roi Edouard VII et de
Wallis Simpson
Editor | Lana Lebedeva
Production | Pavel Danilyuk
Music | Abel Korzeniowski - Dance For Me Wallis
mardi 21 mars 2023
samedi 18 mars 2023
EAGLES - HOTEL CALIFORNIA (1977)
Eagles –
Hotel California
[Verse 1]
On a dark desert highway
Sur une autoroute du désert en pleine nuit
Cool wind in my hair
Le vent tiède dans mes cheveux
Warm smell of colitas
Le chaud parfum des « colitas »[1]
Rising up through the air
S’élevant dans l’air
Up ahead in the distance
Au loin à l’horizon
I saw a shimmering light
Je voyais une lumière scintiller[2]
My head grew heavy and my sight grew dim
Ma tête devint lourde et ma vue s’obscurcit
I had to stop for the night
Il me fallut m’arrêter pour la nuit
[Verse 2]
There she stood in the doorway
Elle se tenait sur le seuil de la porte
I heard the mission bell
J’entendis la cloche de la mission[3]
And I was thinkin' to myself
Et je pensai pour moi-même
"This could be Heaven or this could be Hell"
Cela peut-être le paradis ou l’enfer
Then she lit up a candle
Puis elle alluma une bougie
And she showed me the way
Et m’indiqua le chemin
There were voices
down the corridor
Ensuite il y eut des voix dans le couloir
I thought I heard them say
Je crois que je les entendis dire
[Chorus]
"Welcome to
the Hotel California
“Bienvenue à l’Hôtel
Californie”
Such a lovely place (Such a lovely place)
Un si bel endroit
Such a lovely face
Un si beau visage
Plenty of room at the Hotel California
Il y a plein de place à l’Hôtel Californie
Any time of year (Any time of year)
Tu peu y venir n’importe quand
You can find it here"
Vous pourrez le trouver là. »
[Verse 3]
Her mind is Tiffany-twisted[4]
Son esprit est perverti par Tiffany
She got the Mercedes bends[5],
uh
Elle a les courbes d’une Mercedes
She got a lot of pretty, pretty boys
Elle est entourée d’un tas, un tas de beaux mecs
That she calls friends
Qu’elle appelle ses amis
How they dance in the courtyard
Comme ils dansent dans la cour
Sweet summer sweat
Douce sueur d’été
Some dance to remember
Certains dansent pour se souvenir
Some dance to forget
D’autres dansent pour oublier
[Verse 4]
So I called up the Captain
Alors, j’ai appelé le Captain
"Please bring me my wine"
« S’il vous plaît, apportez-moi mon vin »
He said, "We haven't had that spirit here
Il répondit : « Nous n’en avons plus
Since 1969"
Depuis 1969 »
And still those voices are callin'
Et j’entendais encore ces voix appeler
From far away
Depuis le lointain
Wake you up in the middle of the night
Te réveillant en pleine nuit
Just to hear them say
Juste pour les entendre dire
[Chorus]
"Welcome to
the Hotel California
« Bienvenue à l’Hôtel Californie
Such a lovely place (Such a lovely place)
Un si bel
endroit
Such a lovely face
Un si beau visage
They livin' it up at the Hotel California
Ils font la fête à l’Hôtel Californie
What a nice surprise (What a nice surprise)
Quelle belle surprise
Bring your alibis"
Dis-nous ce qui t’amène »
[Verse 5]
Mirrors on the ceiling
Des miroirs au plafond
The pink champagne on ice, and she said
Le champagne rosé sur la glace, et elle dit
"We are all just prisoners here
« Nous sommes tous des prisonniers ici
Of our own device"
De notre propre volonté »
And in the master's chambers
Et dans les chambres des maîtres d’hôtel
They gathered for the feast
Se rassemblent pour le festin
They stab it with their steely knives
Ils ont beau la piquer avec leurs couteaux d’acier
But they just can't kill the beast
Ils ne peuvent tuer la bête
[Verse 6]
Last thing I remember, I was
La dernière chose dont je me souviens,
Running for the door
Je courais vers la porte
I had to find the passage back
Je devais trouver la sortie
To the place I was before
Revenir au début
"Relax," said the night man
« Relax », dit le gardien de nuit
"We are programmed to receive
« Nous avons l’habitude de recevoir
You can check out any time you like
« Vous pouvez réserver quand ça vous chante
But you can never leave"
Mais vous ne pouvez jamais nous quitter »
[Guitar Solo]
[Chorus]
"Welcome to
the Hotel California
Such a lovely place (Such a lovely place)
Such a lovely face
Plenty of room at the Hotel California
Any time of year (Any time of year)
You can find it here"
[Guitar Solo]
Hotel California, dont le
nom original est Mexican Reggae est une chanson américaine du groupe Eagles
composée par Don Felder, Don Henley, Glenn Frey et sortie en 1977. Elle
est classée n° 1 au Billboard Hot 100, n° 49 parmi les 500 plus grandes
chansons de tous les temps selon Rolling Stone, deux fois disque d'or et une
fois disque de platine (soit plus de 1,5 million d'exemplaires vendus).
Il ne faut pas se fier au charme
de la mélodie que nous avons tous fredonnée et qui nous donne une image
idyllique de l’Amérique des années 70. En réalité, l’Hôtel Californie était un
centre de désintoxication pour alcooliques et drogués, ce qui éclaire certaines
phrases sibyllines de la chanson, comme par exemple « Nous avons l’habitude
de recevoir. Vous pouvez réserver à n’importe quel moment, mais vous ne pouvez
jamais partir. » Ou : « Apportez-moi du vin. Nous n’en avons
plus depuis 1969 ».
[1] Colita :
plante du désert californien qui ne fleurit que la nuit et dont le parfum entêtant
est très reconnaissable. C’est aussi peut-être une référence à une drogue
extraite d’un cactus hallucinogène.
[2] Depuis
le désert californien, on voit de très loin briller les lumières de Los Angeles.
[3] Il s’agit
des missions franciscaines datant de la conquête de la Californie par les
Espagnols.
[4] Il s’agit
de la marque de luxe Tiffany dont le siège est à New-York.
[5] Jeu de
mot : le Benz de Mercedes étant remplacé par « bends » (courbes)
L'AFFICHE ROUGE interprétée par Feu Chatterton !
Aragon –
L’affiche rouge (Recueil : Le Roman inachevé - 1956)
Musique de Léo Ferré, d’abord interprétée par Monique
Morelli puis par Léo Ferré en 1961. Ici dans l’interprétation de Feu
Chatterton !
Vous n’avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le cœur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant.
L’Affiche rouge est une affiche créée
par la propagande allemande et placardée massivement en France sous
l'Occupation pour faire passer les résistants pour des terroristes, dans le
contexte de la condamnation à mort de 23 membres des Francs-Tireurs et
Partisans – Main-d'Œuvre Immigrée (FTP-MOI), résistants de la région
parisienne, dont 10 sont représentés sur l'affiche. Sur les 23 fusillés après
leur arrestation le 21 février 1944, huit étaient Polonais et c'était le cas
aussi de quatre des 10 de l'Affiche rouge.
L'affiche comprend :
Une phrase d'accroche : « Des
libérateurs ? La Libération par l'armée du crime ! » ;
Les photos, les noms et les
actions menées par dix des résistants du groupe Manouchian. En réalité, ce
furent 23 membres du groupe de résistants qui furent exécutés le 21 février
1944 au Mont-Valérien. Olga Bancic, seule femme du groupe, fut décapitée le 10
mai 1944 à Stuttgart :
- ·
Celestino
Alfonso (AR), Espagnol, 27 ans ;
- · Olga Bancic, Roumaine, 32 ans (seule femme du groupe, décapitée en Allemagne le 10 mai 1944) ;
- · Joseph Boczov [József Boczor ; Wolff Ferenc] (AR), Hongrois, 38 ans - Ingénieur chimiste ;
- · Georges Cloarec, Français, 20 ans ;
- · Rino Della Negra, Italien, 19 ans - Footballeur du Red Star Olympique ;
- · Thomas Elek [Elek Tamás] (AR), Hongrois, 18 ans - Étudiant ;
- · Maurice Fingercwajg (AR), Polonais, 19 ans ;
- · Spartaco Fontanot (AR), Italien, 22 ans ;
- · Jonas Geduldig, Polonais, 26 ans ;
- · Emeric Glasz [Békés (Glass) Imre], Hongrois, 42 ans - Ouvrier métallurgiste ;
- · Léon Goldberg, Polonais, 19 ans ;
- · Szlama Grzywacz (AR), Polonais, 34 ans ;
- · Stanislas Kubacki, Polonais, 36 ans ;
- · Cesare Luccarini, Italien, 22 ans ;
- · Missak Manouchian (AR), Arménien, 37 ans ;
- · Armenak Arpen Manoukian, Arménien, 44 ans ;
- · Marcel Rajman (AR), Polonais, 21 ans ;
- · Roger Rouxel, Français, 18 ans ;
- · Antoine Salvadori, Italien, 24 ans ;
- · Willy Schapiro, Polonais, 29 ans ;
- · Amedeo Usseglio, Italien, 32 ans ;
- · Wolf Wajsbrot (AR), Polonais, 18 ans ;
- · Robert Witchitz (AR), Français, 19 ans.
[Ce commentaire est inspiré du long article réservé à l’Affiche
rouge sur Wikipedia]
Etienne DAHO - Ouverture (Extrait de l'album "Corps et armes" 2000)
Etienne Daho – Ouverture
Il n'est pas de hasard,
Il est des rendez-vous,
Pas de coïncidence
Aller vers son destin,
L’amour au creux des mains,
La démarche paisible
Porter au fond de soi,
L’intuition qui flamboie,
L’aventure belle et pure
Celle qui nous révèle,
Superbes et enfantins,
Au plus profond de l'âme
Porté par l'allégresse,
Et la douceur de vivre,
De l'été qui commence
La rumeur de Paris,
Comme une symphonie,
Comme la mer qui balance
J'arrive au rendez-vous,
Dans l'épaisse fumée,
Le monde me bouscule
Réfugié dans un coin
Et observant de loin
La foule qui ondule
Mais le choc imminent
Sublime et aveuglant
Sans prévenir arrive
Je m'avance et je vois,
Que tu viens comme moi,
D’une planète invisible
Où la pudeur du cœur,
Impose le respect
La confiance sereine
Et plus tu t'ouvres à moi
Et plus je m'aperçois
Que lentement je m'ouvre
Et plus je m'ouvre à toi
Et plus je m'aperçois
Que lentement tu t'ouvres
Il fut long le chemin
Et les pièges nombreux
Avant que l'on se trouve
Il fut long le chemin
Les mirages nombreux
Avant que l'on se trouve
Ce n'est pas un hasard,
C’est notre rendez-vous
Pas une coïncidence.
"Ouverture", dernier extrait de "Nos
chants illuminent la nuit" , le "Basique, le concert" diffusé
sur France 2 le 29 mars 2019.
Concert live enregistré pendant le "Blitztour"
à Rennes le 21 décembre 2018.
Ouverture - 21/21 Étienne Daho – Les Valentins & Etienne
Daho
Éditions : Satori song / DR / DR2000 Extrait de l'album
"Corps et armes" ℗ 2000 Parlophone - Warner Music France
Réalisation Gaëtan Chataigner
Coproduction : Morgane Production, Universal Music France
Division Mercury Music Group et France Télévisions
Produit par : Gérard Pont, Gérard Lacroix et Sylvain
Plantard
Directeur de la photographie : Raphaël Bauche
Montage : Julien Kermorvan Mixage : Mako Producteur du
concert et du Blitztour : TS3
Avec :
Philippe Entressangle - Batterie / Percussions
Marcello Giuliani - Basse / Chœurs
Mako - Guitare / Chœurs
Jean-Louis Pierot - Claviers / Guitare / Chœurs
François Poggio - Guitare / Chœurs