Un titre énigmatique pour un blog qui me ressemble. Avec ces textes, ces images, ces musiques, je voudrais vous faire voyager en ma compagnie et vous faire partager mes goûts, mes heurs, mes douleurs, mes couleurs, mes coups de coeur...
"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
Critique du livre « La rencontre du dernier espoir » par
Kelley York (Pocket jeunesse, 2017) – Traduit de l’anglais. Titre
original : « Suicide watch »
En faisant son jogging matinal,
Vince est le témoin impuissant du suicide d'une inconnue. Lui-même, rejeté par
ses parents, adopté sur le tard par Maggie, une vieille dame, est mal dans sa
peau. Maggie morte, il doit quitter la maison où il habitait avec elle et se
retrouve seul. Plus rien ne le rattachant à la vie, il envisage le suicide. Sur
internet, il s'inscrit sur un forum intitulé "Suicide Watch". Contre
toute attente, c'est là qu'il va trouver ses nouveaux amis, Adam, paumé comme
lui, et Casper, une fille de leur âge condamnée par un cancer en phase
terminale. Cette amitié va les rapprocher et les sauver. Une histoire
émouvante, écrite sans pathos, dans une écriture sensible et simple qui saura vous toucher. Je
recommande ce livre à tous les adolescents et plus encore à leurs parents,
enseignants, éducateurs, qui ont affaire à des jeunes fragiles qui risqueraient
de passer à l'acte.
Diplômé de l'École nationale de cirque de Montréal, Francis Perreault, 22 ans, vient de rafler une médaille de bronze à la « roue Cyr duo » sous le plus grand chapiteau du monde au prestigieux « Festival mondial du cirque de demain » à Paris.
Avec sa partenaire allemande, Lea Toran Jenner, qu’il a rencontrée à l'École nationale de cirque de Montréal, il forme le duo Unity qui a été approché par le Cirque du Soleil pour des collaborations futures.
Pour Francis Perreault, c'est donc un grand rêve qui se concrétise : « La passion des arts et du cirque m'est apparue pour la première fois quand j'ai vu un spectacle du Cirque du Soleil, le spectacle Corteo. J'ai tout de suite su que c'est cela que je voulais faire dans la vie. Aller faire mes études à l'École nationale de cirque de Montréal (qui a une grande réputation internationale) seul à 15 ans fut ma première grande réalisation dans cette direction. Maintenant, d'avoir gagné un prix sur la plus prestigieuse scène de la plus grande compétition de cirque au monde au regard de milliers de spectateurs présents là-bas et à la télé européenne, c'est un deuxième très grand accomplissement personnel. Je suis fier d'avoir persévéré et d'avoir tenu bon à travers la dureté du travail exigé pour en arriver là où je suis maintenant. C'est vraiment beaucoup de travail. Mais, ça en valait la peine. Les portes sont maintenant grandes ouvertes pour l'avenir ».
Bang Bang (aussi connue sous le titre : My Baby Shot Me Down) fut à l’origine une chanson de Cher sortie en 1966 en tant que
deuxième single de son deuxième album studio The Sonny Side of Cher. Elle avait été écrite par son mari Sonny Bono. La chanson connut un succès
immédiat, d’abord aux États-Unis puis au Royaume-Uni. Cher sortit le single
dans une nouvelle version en 1988.
Les reprises sont tellement
nombreuses qu’il est difficile de les lister toutes. Dès 1966, les plus connues
furent celles de Petula Clark, en Angleterre,
et de Sheila et de Dalida en France et en Italie. Elle ne
sortit jamais vraiment des mémoires mais c’est le film Kill Bill, en 2003, qui lui
donna une nouvelle jeunesse.
Cette nouvelle reprise par le groupe suédois Kaleo est empreinte d'une force remarquable qui donne à cette chanson tout son caractère tragique.
En attendant Bojangles
est un roman français d'Olivier
Bourdeaut paru le 7 janvier 2016 aux éditions Finitude.
Succès littéraire dès les
premières semaines de sa publication, le livre a reçu par la suite de nombreux
prix littéraires, dont le Prix France
Télévisions, le Grand prix RTL-Lire
et le Prix du roman des étudiants France
Culture-Télérama.
Résumé
« Sous le regard émerveillé
de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est
magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que
pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène
le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a
adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand
oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de
les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop
loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête
continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien
porté son nom.
L’optimisme des comédies de
Capra, allié à la fantaisie de L’Écume des jours."
[Présentation de l’éditeur]
Le récit raconte l'histoire d'une
famille improbable, un père, une mère un peu folle, et un enfant charmant et
intelligent qui fait la fierté de ses parents, vite retiré de l’école. La
famille vit une vie de bohème et reçoit beaucoup. Chacun invente des histoires,
détourne les formules et les mots. Personne n'ouvre le courrier. Et Mr
Bojangles est le morceau de musique fétiche de la mère, dans l'interprétation
de Nina Simone. « Mes parents dansaient tout le temps, partout. »
Le roman alterne le récit du fils
(ma mère, mon père) et le roman du père (notre fils). Le père n'a ni nom ni
prénom, mais une généalogie bizarre. La mère change de prénom chaque jour, ou à
chaque page, selon l'humeur du père. Le fils est partagé entre deux mondes
incompatibles : « Je mentais à l'endroit chez moi et à l'envers à l'école,
c'était compliqué pour moi, mais plus simple pour les autres ».
Les problèmes commencent vraiment
quand les impôts viennent réclamer leur dû. Ce qui oblige la famille à vendre
son grand appartement. La mère, que l’on croyait jusque-là seulement fantasque,
commence à donner des signes de véritable folie. Avec le déménagement, sa folie
s’accentue, entrecoupée de moments de lucidité de plus en plus rares. Désormais,
elle vacille plus qu’elle ne danse, sur la voix de Nina Simone interprétant en boucle
Mr. Bojangles, une histoire aussi triste et désespérée que celle de cette
famille perdue qui se perd chaque jour un peu plus dans ses rêves qui virent au
cauchemar. L’enfant, lucide, décrit ce naufrage final qui se clôt par le
suicide de la mère dont on comprend qu’elle a cédé à sa folie.
Sur l’auteur :
« Retenez bien le nom de cet
inconnu: Olivier Bourdeaut. A 35 ans, il sera bientôt fameux et son premier
roman va faire un tabac. […] Dans une prose chantante, il fait sourire les
larmes et pleurer l’allégresse. Il mérite le succès qui va fondre sur cette
fable extravagante et bouleversante. »
Et des pantalons amples,
c’était le spectacle habituel
He jumped so high, he jumped so high
Il sautait si haut, il
sautait si haut
Then he lightly touched down
Puis il retombait
doucement sur le sol
I met him in a cell in New Orleans
Je l’ai rencontré dans
une cellule à la Nouvelle-Orléans
I was down and out
J’étais au fond du trou
He looked at me to be the eyes of age
Il m’a regarda avec le
regard de ceux qui ont tout vu
As he spoke right out
Et il se mit aussitôt
à parler
He talked of life, he talked of life
Il parla de la vie, de
la vie
He laughed, slapped his leg a step
Il rit, il ébaucha un
pas de danse
He said his name, Bojangles
Il me dit son nom,
Bojangles
And he danced a lick across the cell
Puis il a traversé la
cellule en dansant
He grabbed his pants
Il a remonté son pantalon
in fettered stance
entre deux couplets
Oh, he jumped up high
Oh, ce qu’il sautait
haut
Then he clicked his heels
Puis il claqua des
talons
He let go a laugh, he let go a laugh
Il laissa échapper un
rire, il laissa échapper un rire
Shook back his clothes all around
Il secoua ses fringues
autour de lui
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles
Mr. Bojangles, Mr.
Bojangles
Mr. Bojangles, dance!
Mr. Bojangles, dansez !
He danced for those
Il dansait pour eux
At minstrel shows and county fairs
Aux spectacles de
variétés et aux foires de comtés
Throughout the south
A travers tout le Sud
He spoke with tears of 15 years
Avec des larmes dans
les yeux, Il parla des 15 années
How his dog and him traveled about
Pendant lesquelles son
chien et lui avaient traversé le pays
His dog up and died, he up and died
Puis son chien est mort
dans ses bras, il est mort dans ses bras
After 20 years he still grieves
Vingt ans après, il le
pleure encore
He said I dance now
Il dit, je danse
maintenant
At every chance in honky tonks
A chaque occasion,
dans tous les tripots
For drink and tips
Pour un coup à boire,
pour une aumône
But most of the time
Mais la plupart du
temps
I spend behind these county bars
Je le passe derrière
le comptoir
Cause I drinks a bit
Parce que j’ai trop bu
He shook his head
Il secoua la tête
And as he shook his head
Et il secoua la tête
I heard someone ask him
J’entendis quelqu’un
lui demander
Please, please
S’il vous plaît, s’il
vous plaît
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles
Mr. Bojangles, Mr.
Bojangles,
Mr. Bojangles, dance!
Mr. Bojanglez, dansez !
* Pron. « bowdjàngles »
[La traduction est de moi]
"Une chanson, comme un poème, a souvent une histoire. Ce
titre, écrit par le musicien country Jerry Jeff Walker date de 1968, sur
l’album du même nom. Il a été repris de nombreuses fois, par divers artistes, dont
Elton John, Jamie Cullum, Cat Stevens, ou Robbie Williams. Cette interprétation
de Nina Simone est particulièrement sensible et émouvante.
Jerry Jeff Walker raconte qu’il a été inspiré par sa
rencontre par un artiste de rue, dans une prison de La Nouvelle Orléans. Là, il
a rencontré un vagabond qui se donnait lui-même le nom de Mr Bojangles, pour
dissimuler sa véritable identité à la police. Réunis dans la même cellule, les
deux hommes ont discuté des choses de la vie. Et puis Mr Bojangles s’est mis à
parler de son chien mort et l’atmosphère est devenue lourde. Alors pour alléger
l’ambiance, un des reclus a demandé quelque chose de plus drôle et Mr Bojangles
a alors démontré son talent de danseur de claquettes. Une chanson était née…
Cette chanson a inspiré le titre du premier roman d’Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles, sorti
en janvier 2016 (Ed. Finitudes). Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture
:
« Sous le regard
émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur
amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de
place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le
ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant.
C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle
Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est
elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de
chimères.
Un jour, pourtant,
elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour
que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais
si bien porté son nom.
L’optimisme des comédies
de Capra, allié à la fantaisie de L’Écume des jours. »
[Merci à Gwenaëlle sur le blog Glaz Mag, pour ce bel éclairage
d’un titre énigmatique.]
Oh Father tell me, do we get what we deserve? Oh père dis-moi, avons-nous ce que nous méritons? Oh we get what we deserve Oh nous avons ce que nous méritons
And way down we go-o-o-o-o Et vers le bas nous allons Way down we go-o-o-o-o Vers le bas nous allons Say way down we go Je dis vers le bas nous allons Way down we go En bas nous allons
You let your feet run wild Tu as laissé tes pieds t’emmener où ils avaient envie d’aller Time has come as we all oh, go down Le temps est venu pour que nous, oh nous allions vers le bas Yeah but for the fall oh, my Ouais mais pour la chute, oh mon dieu Do you dare to look him right in the eyes? Oseras-tu le regarder droit dans les yeux?
Cause they will run you down, down til the dark Parce qu'ils vont te descendre, descendre jusqu'à t’enfermer dans le noir Yes and they will run you down, down til you fall Oui et ils t’entraîneront vers le bas, jusqu'à ta chute And they will run you down, down til you go Et ils vont t’entraîner vers la bas, jusqu'à la chute Yeah so you can't crawl no more Ouais ainsi tu ne pourras plus ramper
And way down we go-o-o-o-o Et vers le bas nous allons Way down we go Vers le bas nous allons Say way down we go Je dis vers le bas nous allons Cause they will run you down, down til you fall Parce qu'ils t’entraîneront vers le bas, jusqu'à ta chute Way down we go Vers le bas nous allons
Oh bab-bab-yeah Wow baby-a-aha Baby Bab, down we go Bébé, vers le bas nous allons Yeah
And way down we go-o-o-o-o Et vers le bas nous allons Way down we go En bas nous allons Say way down we go Je dis vers le bas nous allons Way down we go En bas nous allons
Kaleo est un groupe Islandais de folk et rock, formé en 2012. Ses membres
actuels sont Jökull Júlíusson (voix et guitare), Davíð Antonsson (percussions
et voix), Daníel Ægir Kristjánsson (basse), et Rubin Pollock (guitare et voix).
Kaleo a sorti deux albums studio, Kaleo (2013) et A/B (2016), ainsi qu'un
EP, Glasshouse (2013).
Histoire
La première apparition publique majeure du groupe était au festival Iceland
Airwaves Music en novembre 2012. Le groupe a gagné en popularité après que leur
chanson Vor í Vaglaskógi a été largement diffusée par la radio islandaise Rás 2
et est apparue dans la liste top 10 de la station. Cette chanson est également
apparue dans le premier épisode de la série télévisée Trapped.
En 2014, le groupe attire l'attention quand leur single All the Pretty
Girls dépasse les 23 millions d'écoutes sur Spotify.
Début 2015, Kaleo signe avec Atlantic Records et s'installe à Austin
(Texas). Pendant l'année 2015, Kaleo attire l'attention aux États-Unis. Leur
performance au South by Southwest (SXSW) en 2015 recueille les critiques
positives de la presse. Ils apparaissent notamment dans la liste des « 40
groupes à écouter » de Esquire. All the Pretty Girls a atteint la neuvième
place du classement des Chansons Adultes Alternatives de Billboard.
En août 2015, Kaleo sort le single Way Down We Go. La chanson apparaît dans
la série Blindspot, dans la bande originale de FIFA 16, dans l'épisode final de
la saison 5 finale de Suits, dans la bande annonce de la saison 4 de la série
Orange Is the New Black ainsi que dans la bande annonce du film Logan sorti en
2017 . Aux États-Unis, la chanson atteint la 8e place du classement des
Chansons Adultes Alternatives, et la 9e place des Hot Rock Songs.
[Extrait de l'article de Wikipedia qui leur est consacré]
Quatre jours avant de se marier
avec Adam, Julia reçoit un coup de téléphone du secrétaire de son père, un
important homme d'affaire qui ne lui a jamais consacré beaucoup de temps.
Celui-ci ne pourra pas assister à la cérémonie car, pour une fois, son excuse
est toute trouvée : il est mort. Après l'enterrement, Julia découvre que son
père lui a réservé une surprise : le voyage le plus extraordinaire de sa vie et
peut-être l'occasion de se dire enfin "Toutes ces choses qu'ils ne se sont
pas dites."
J’en ai tiré cet extrait émouvant
d’un père qui s’adresse à sa fille, que j’ai transcrit dans mon Carnet
noir :
«Anthony à Julia : Sais-tu
comme on a le mal de vivre le jour où les enfants s’en vont ? As-tu
imaginé le goût de cette rupture ? Je vais te dire ce qui arrive. On est
là comme un con sur le pas de sa porte à vous regarder partir, à se convaincre
qu’il faut se réjouir de cet envol nécessaire, aimer l’insouciance qui nous
pousse et nous dépossède de notre propre chair. Les portes refermées, il faut
tout réapprendre ; à meubler les pièces vides, à ne plus guetter le bruit
des pas, à oublier les craquements rassurants de l’escalier lorsque vous
rentrez tard, et que l’on s’endormait enfin, tranquille, alors qu’il faut
désormais chercher le sommeil, en vain, puisque vous ne rentrez plus. Tu vois (…)
pourtant aucun père, aucune mère n’en tire une quelconque gloire. C’est cela
aimer, et nous n’avons pas d’autre choix, puisque nous vous aimons. »
Marc Lévy. Toutes ces choses qu’on
ne s’est pas dites. Paris, Robert Laffont, 2008. Ce livre existe aussi en
collection de poche (Editions Pocket).