Concerto pour violon en Ré majeur (Op. 77) de Brahms interprété par la violoniste Sayaka Soji (prix Paganini, Gênes, 1999) Symphony Orchestra de Hamburg dirigé par Alan Takeshi Gilbert.
Un titre énigmatique pour un blog qui me ressemble. Avec ces textes, ces images, ces musiques, je voudrais vous faire voyager en ma compagnie et vous faire partager mes goûts, mes heurs, mes douleurs, mes couleurs, mes coups de coeur...
"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
mercredi 27 février 2013
MORT DE STÉPHANE HESSEL
On a beau savoir que la vie humaine est limitée. Des gens comme lui ne devraient jamais mourir. Au revoir, Stéphane Hessel, tes indignations, tes colères, ta foi en la vie et en l'humanité, ton engagement nous manqueront.
lundi 18 février 2013
dimanche 17 février 2013
MUSIQUE : ROVER "QUEEN OF THE FOOLS"
Je viens de découvrir ce chanteur français (bien qu'il chante en anglais) sur Deezer et j'ai envie de vous faire partager mon coup de coeur Il s'appelle Rover. La chanson "Queen of the fools" (La reine des fous). Son timbre de voix et son style de musique me font penser à Leonard Cohen.
Rover : Queen Of The Fools
Funny how
it sounds much better without you
C’est drôle comme cela
semble mieux sans toi
see the
noise is gone i'm playing without you
Vois, le silence est revenu, je joue sans toi
i guess
your place for sure was behind a desk
Je devine que ta place
était sûrement derrière un bureau
dressing
dolls for money, here's your success
à habiller des poupées
pour gagner de l’argent, c’est ça ta réussite
thinking
that the world could not turn without you
Pensant que le monde
ne peut tourner sans toi
constipated
minds won't make it without you
Les cerveaux constipés
ne pourront pas y arriver sans toi
they should
pay me twice to be in your shoes
ils me paieraient le
double pour prendre ta place
bankers,
lawyers, honey they won't get the blues
banquiers, hommes de
loi, chérie, ils n’auront pas d’état d’âme
thinking
that you rise? you're on the wrong ladder
tu penses que tu as
grimpé les échelons ? Tu as fait le mauvais choix
sure if
it's money-wise, you're queen of the fools
Sûr, si c’est un bon placement, tu es la reine des fous
it gave you
a dirty mind, ambitious and cruel
cela te donne une sale
mentalité, ambitieuse et cruelle
i think you
crossed the line, more headaches and jewels
je pense que tu as
franchi la ligne, plus de migraines et de bijoux
with your
tiny heart, you spit in the soup
avec ton cœur étriqué, tu craches dans la soupe
sure, you
could nail a prophet
c’est sûr, tu pourrais
crucifier un prophète
and then
stick to your rules
et ensuite t’en tenir
à tes règles
what's the matter
with you? you can't confess?
C'est quoi ton problème ?
Tu ne peux le confesser ?
too much
sins to carry, one more or less!
Trop de péchés à
porter, un de plus ou de moins!
you're such
a sad little girl
tu es une petite fille
si triste
you're such
a sad little girl
tu es une petite fille
si triste
[Merci à Schattra pour ces paroles sur
http://www.parolesmania.com/ ]
Traduction par Roland Comte
samedi 16 février 2013
BO DE FILM : JEVETTA STEELE "CALLING YOU"
En septembre 2008, j'avais déjà mis en ligne la vidéo de la bande originale du film Bagdad Café mais celle-ci ne fonctionnant plus, je l'ai remplacée par une autre que voici. La chanson "Calling you" (Je t'appelle) est interprétée par Jevetta Steele.
Porté par le succès du film Bagdad café, magnifique hymne à la tolérance, ce tube, composé par Bob Telson, restera comme la plus connue des interprétations de cette chanteuse de jazz noire américaine qui a aussi collaboré avec Prince et le groupe suédois A-Ha. La chanson a depuis été reprise par Céline Dion, Jeff Buckley, etc. et de nombreux autres interprètes mais, pour moi, celle de Jevetta Steele reste la plus émouvante.
En voici les paroles originales et la traduction (empruntée, avec quelques modifications, au site La Coccinelle que je remercie)
Calling You (Je t'appelle)
Porté par le succès du film Bagdad café, magnifique hymne à la tolérance, ce tube, composé par Bob Telson, restera comme la plus connue des interprétations de cette chanteuse de jazz noire américaine qui a aussi collaboré avec Prince et le groupe suédois A-Ha. La chanson a depuis été reprise par Céline Dion, Jeff Buckley, etc. et de nombreux autres interprètes mais, pour moi, celle de Jevetta Steele reste la plus émouvante.
En voici les paroles originales et la traduction (empruntée, avec quelques modifications, au site La Coccinelle que je remercie)
Calling You (Je t'appelle)
A desert
road from Vegas to nowhere
Une route désertique qui va de Vegas vers nulle part
Some place
better them where you're been
Un des meilleurs endroits où tu as pu aller
A coffee
machine that needs some fixing
Une machine à café qui a besoin d'une réparation
In a little
cafe just around the bend
Dans un petit café au détour d'un virage
[Chorus]
[Refrain]
I am
calling you
Je t'appelle
Can't you hear me ?
Ne m'entends-tu pas ?
I am
calling you
Je
t'appelle
A hot dry
wind blows right through me
Un vent sec et chaud souffle me bouscule
The baby's
crying and I can't sleep
Le bébé pleure et je ne peux pas dormir
But we both
know a change is coming
Mais nous deux savons qu'un changement approche
Coming closer, sweet release
Approche encore, promesse d'une douce libération
[Chorus]
(X2)
[Refrain]
(X2)
vendredi 15 février 2013
MUSIQUE CLASSIQUE : BEETHOVEN SONATE POUR PIANO N°19
J'ai cherché désespérément un bon enregistrement récent de la Sonate pour piano n°19 de Beethoven et je n'ai pas trouvé mieux que cet enregistrement ancien de Sviatoslav Richter décédé en 1997. Appréciez ce moment de pure musique.
jeudi 14 février 2013
MUSIQUE CLASSIQUE : CHOPIN PRÉLUDE POUR PIANO OP. 28
Hier, j'ai vu deux films. Dans l'un des deux, N'oublie jamais, de Nick Cassavetes, j'ai entendu un morceau de musique classique que j'ai eu pas mal de difficultés à identifier. J'étais sûr que c'était de Chopin et le morceau ne m'était pas inconnu. Il s'agissait en fait du Prélude pour piano n°4 (opus 28, n°4) en mi mineur. Il est interprété ici par Frédéric Bernachon.
mardi 12 février 2013
MUSIQUE CLASSIQUE : TCHAIKOVSKY CONCERTO POUR VIOLON
Voici une vidéo d'une oeuvre que j'adore, le sublime Concerto pour violon en D majeur, opus 35. La soliste s'appelle Soji Sakaya. Elle est japonaise, lauréate du prix Paganini en 1999. Elle a participé à de nombreux concerts internationaux. Je n'ai par contre pas trouvé d'indications sur le chef ni sur l'orchestre.
BIENTÔT C'EST LA SAINT VALENTIN (14 FÉVRIER)
Dans deux, jours c'est la Saint Valentin, la fête des amoureux. Selon Wikipedia, c'est à l'origine une fête païenne de la fertilité qui aurait déjà existé dans la Grèce antique et correspondrait aux Lupercales romaines. Elle a été christianisée par décret du pape Gélase Ier vers 498 et placée sous le vocable de Valentin (en réalité trois martyrs chrétiens du 3ème siècle portent ce nom).
La première mention de la Saint-Valentin en Europe remonte au XIVe siècle. Il était courant alors que les amoureux échangent des "billets doux". La tradition a été transmise dans la deuxième moitié du XIVe siècle par Othon de Grandson à la cour de Savoie puis, par Charles d'Orléans, qui fit connaître l'oeuvre d'Othon à la cour de France et écrivit lui-même plusieurs poèmes dédiés à la Saint-Valentin.
En voici un extrait :
Sur le dur
lit d'ennuieuse pensee.
Mais, dans les années récentes, la Saint-Valentin a beaucoup perdu de son âme, comme c'est hélas le cas pour de nombreuses fêtes religieuses ou non, pour devenir une occasion pour les parfumeurs, les fleuristes et les chocolatiers, de développer leurs ventes.
C'est pourquoi, nous avons trouvé intéressante l'initiative du site de pétitions américain Care2, de remplacer la Saint-Valentin par le Generosity Day. Voici la vidéo qui vous incitera peut-être à plus de générosité vis à vis des autres (et pas seulement de l'être aîmé).
La première mention de la Saint-Valentin en Europe remonte au XIVe siècle. Il était courant alors que les amoureux échangent des "billets doux". La tradition a été transmise dans la deuxième moitié du XIVe siècle par Othon de Grandson à la cour de Savoie puis, par Charles d'Orléans, qui fit connaître l'oeuvre d'Othon à la cour de France et écrivit lui-même plusieurs poèmes dédiés à la Saint-Valentin.
En voici un extrait :
Le beau
souleil, le jour saint Valentin,
Qui
apportoit sa chandelle alumee,
N'a pas
longtemps entra un bien matin
Priveement
en ma chambre fermee.
Celle clarté
qu'il avoit apportee,
Si
m'esveilla du somme de soussy
Ou j'avoye
toute la nuit dormy
Mais, dans les années récentes, la Saint-Valentin a beaucoup perdu de son âme, comme c'est hélas le cas pour de nombreuses fêtes religieuses ou non, pour devenir une occasion pour les parfumeurs, les fleuristes et les chocolatiers, de développer leurs ventes.
C'est pourquoi, nous avons trouvé intéressante l'initiative du site de pétitions américain Care2, de remplacer la Saint-Valentin par le Generosity Day. Voici la vidéo qui vous incitera peut-être à plus de générosité vis à vis des autres (et pas seulement de l'être aîmé).
lundi 11 février 2013
EIKE VON STUCKENBROK A PARIS
Voici une nouvelle prestation du jeune équilibriste allemand Eike Von Stuckenbrok qui est passé, le 26 janvier dernier, dans l'émission de Patrick Sébastien, Le plus grand cabaret du monde sur France 2. Je l'avais moi-même découvert sur Arte il y a deux ans au Festival mondial du cirque de demain où il avait obtenu la médaille de bronze. Je suis content que le public français le découvre enfin dans une émission grand public. Vous avez la primeur de cette vidéo que je viens de mettre sur You Tube.
Son travail est à la fois d'une grande technicité et d'une perfection esthétique rare.
La musique sur laquelle Eike von Stuchenbrok présente son numéro m'a aussi beaucoup intrigué. Grâce à l'un des collaborateurs du site Trouve ta musique, qui m'avait déjà permis d'identifier l'émouvant Chant aux morts d'Auschwitz qui clôture le chef-d'oeuvre de Vittorio de Sica "Le jardin des Finzi-Contini" (voir mon post du 25/08/2011). ), j'ai pu l'identifier : il s'agit d'une création originale du groupe Reecode, intitulée "Strangers to ourselves" (Etrangers à nous-mêmes) du nouveau spectacle The Dummy Show 2.0 présenté au Théâtre Chamäleon (Berlin). La bande son n'est malheureusement pas encore disponible à l'écoute.
CHANSON FRANCAISE : PIERRE BAROUH "LE POLLEN"
Voici la re-rédaction complète d'un article que j'avais publié en août 2008 sur une chanson et un compositeur qui m'ont longtemps tourmentés.
Cette chanson me trottait dans la tête et que j'ai mis des années à en retrouver le titre et l'interprète.
Pour l'interprète, j'hésitais, je me suis fourvoyé entre Jean-Jacques Debout, Michel Delpech et plusieurs autres. En fait, je n'ai réussi à mettre un nom sur ce chanteur que récemment: il s'agit de Pierre Barouh. Pour ceux qui l'auraient oublié, Pierre Barouh fut un compositeur très en vogue dans les années 80. C'est lui qui a composé la fameuse chanson du film de Claude Lelouch Un homme et une femme, puis de Vivre pour vivre, etc.) Il écrivit aussi des chansons à succès pour des interprètes comme Higelin, Françoise Hardy (Des ronds dans l'eau) ou Yves Montand (A bicyclette), etc. Il a été marié à Anouk Aimée puis à une japonaise pour laquelle, dans les années 80, il a quitté la France. Au Japon, il a poursuivi une carrière de compositeur de films (en 2007, il a composé la BO du film Ocean's Thirteen).
Pour l'interprète, j'hésitais, je me suis fourvoyé entre Jean-Jacques Debout, Michel Delpech et plusieurs autres. En fait, je n'ai réussi à mettre un nom sur ce chanteur que récemment: il s'agit de Pierre Barouh. Pour ceux qui l'auraient oublié, Pierre Barouh fut un compositeur très en vogue dans les années 80. C'est lui qui a composé la fameuse chanson du film de Claude Lelouch Un homme et une femme, puis de Vivre pour vivre, etc.) Il écrivit aussi des chansons à succès pour des interprètes comme Higelin, Françoise Hardy (Des ronds dans l'eau) ou Yves Montand (A bicyclette), etc. Il a été marié à Anouk Aimée puis à une japonaise pour laquelle, dans les années 80, il a quitté la France. Au Japon, il a poursuivi une carrière de compositeur de films (en 2007, il a composé la BO du film Ocean's Thirteen).
La chanson que j'ai longtemps recherchée s'intitule "Le pollen". Elle a été composée en 1982 et donne son titre à l'album, produit au japon, et semble-t-il, introuvable en France.
Après beaucoup d'efforts, j'ai fini par trouver un seul (et très mauvais enregistrement) de la chanson en question.
Je viens de passer plusieurs heures à essayer d'en comprendre le texte qui se résume en fait à une seule phrase, reprise plusieurs fois par Pierre Barouh, sur une musique répétitive, alternée avec une énumération de noms de personnalités qui l'ont inspiré, lui et ses amis que l'on entend dans l'enregistrement, David Sylvian, un chanteur anglais qui fut l'auteur-compositeur du groupe Japan, dont le style et la voix sont très proches de ceux de David Bowie, et Yukihiro Takahashi, un musicien japonais réputé.
Je ne garantis pas avec certitude l'authenticité de tous les noms égrenés par les trois artistes car ils le sont dans trois langues, français, anglais et peut-être japonais, sur le bruit de fond d'un restaurant et plus ou moins couverts par la musique. Mais l'ensemble est magique... Patientez quelques minutes après le début de la vidéo et écoutez bien car ce n'est pas évident de comprendre toutes les paroles...
Paroles de Pollen (Texte de Jean Cormier/Texte anglais de David Sylvian)
...
Just translate
Just a few lines...
...
Just translate
Just a few lines...
Aujourd'hui, Je suis ce que je suis
Nous sommes qui nous sommes
Et tout ça, c'est la somme
Du pollen dont on s'est nourri.
You get it ?
Yeah...
Yeah...
Today, I am what I am
We are who we are
We are who we are
And ...
The flowers of the pollen which we feed on
Can you say it ?
Jacques Prévert [poète],
The flowers of the pollen which we feed on
Can you say it ?
Today, I am what I am
Sure...
We are (look) who we are
Sure...
We are (look) who we are
...
The flowers of the pollen which we feed on
???
The flowers of the pollen which we feed on
???
Musique...
Jacques Prévert [poète],
Jean Cocteau [écrivain, réalisateur],
Stenberg (brothers) [peintres constructivistes russes],
Rires
...
Tommy Ladnier [trompettiste de jazz],
Arletty [actrice],
Luchino Visconti [réalisateur],
Dany Carrel [actrice],
Rires
...
Tommy Ladnier [trompettiste de jazz],
Arletty [actrice],
Luchino Visconti [réalisateur],
Dany Carrel [actrice],
Jean Cocteau again,
Rires...
You...
Jean Cocteau,
I love him...
I know...
Rires...
You...
Jean Cocteau,
I love him...
I know...
Henry Miller [écrivain]
euh, Gustav Mahler [compositeur],
...
Aujourd'hui, je suis ce que je suis
euh, Gustav Mahler [compositeur],
...
Aujourd'hui, je suis ce que je suis
Nous sommes qui nous sommes
Et tout ça, c'est la somme
Du pollen dont on s'est nourri....
Jean-Pierre Ribes [acteur, metteur en scène]
Malevitch [peintre],
Malevitch [peintre],
Thomas Mann [écrivain],
Ernst Lubitsch [réalisateur],
Erik Satie [compositeur],
euh... Gustav Mahler [compositeur],
Aujourd'hui, je suis ce que je suis
David McNeil [auteur, compositeur, interprète],
Ernst Lubitsch [réalisateur],
Erik Satie [compositeur],
euh... Gustav Mahler [compositeur],
Aujourd'hui, je suis ce que je suis
Nous sommes qui nous sommes
Et tout ça, c'est la somme
Du pollen dont on s'est nourri....David McNeil [auteur, compositeur, interprète],
Jacques Higelin [auteur, compositeur, interprète]
Jean-Jacques Sempé [dessinateur],
Jean-Jacques Sempé [dessinateur],
Kenneth Loach [Ken Loach réalisateur],
Jérôme Savary [metteur en scène]
Rires...
Faulkner [écrivain],
Arthur Rimbaud [poète],
My wife, Emmy and Lola,
My friends, Steve Jansen and Mick (Karn, du groupe Japan)
Rires...
Faulkner [écrivain],
Arthur Rimbaud [poète],
My wife, Emmy and Lola,
My friends, Steve Jansen and Mick (Karn, du groupe Japan)
Gérard Bourgadier (Editeur de la collection l'Arpenteur chez Gallimard)
Kenneth...
Jean Marais [acteur]
Kenneth...
Jean Marais [acteur]
Aujourd'hui, je suis ce que je suis
Nous sommes qui nous sommes
Et tout ça, c'est la somme
Du pollen dont on s'est nourri....Aujourd'hui, je suis ce que je suis
Nous sommes qui nous sommes
Et tout ça, c'est la somme
Du pollen dont on s'est nourri....Musique...
Jean Marais,
My friend David ?
...
Federico Fellini [réalisateur],
My friend David ?
...
Federico Fellini [réalisateur],
???
My son, Benjamin,
Benjamin
???
Je vais faire une autre chanson l’année prochaine pour vous
Next year
(rires)
It’s your turn
Alain Resnais
...
...
Me to
Maria Bethania [chanteuse]
???
???
Jean Renoir [réalisateur]
Jean-Claude Merle [selon un correspondant anonyme, fondateur du Club Saint-Germain et du Bistingo]
Jean Marais
???
Jean Cocteau, again
Again...
???
Jean Cocteau, again
Again...
Billie Holiday [chanteuse]
Adolfas Mekas [réalisateur et monteur de cinéma]
Adolfas Mekas [réalisateur et monteur de cinéma]
Milos Forman (?)
… and Julia
Bob Altman [réalisateur]et aussi Maurice (?)
… ,
… ,
Thomas Mann,
Ernst Lubitsch [réalisateur],
Eric Satie
Bruit du vent...
Voilà, je pense être parvenu à transcrire la plupart des noms... Si vous avez d'autres suggestions, je suis à votre écoute.
Comme je l'ai dit, cette chanson m'a "hanté" pendant des années car elle rappelle une vérité que je ressens moi aussi profondément. Notre vie n'est qu'une accumulation d'images, de sons, de sensations, d'impressions que nous glanons ici ou là et que nous gardons secrètement au fond de nous. Que serions nous sans toutes ces rencontres, les livres lus, la poésie, les musiques entendues, les oeuvre d'art qui nous ont émus, tout ce que nous devons aux autres, qui nous a formés et a fait ce que nous sommes devenus, tout au long de notre existence ?Voilà, je pense être parvenu à transcrire la plupart des noms... Si vous avez d'autres suggestions, je suis à votre écoute.
Un petit ajout : j'ai eu plusieurs commentaires (malheureusement anonymes, je n'ai pu le ou la remercier), de lecteurs ayant complété ou corrigé l'identification des personnalités citées :
- Alain Resnais (grand réalisateur français)
- Gérard Bourgadier (éditeur de la collection l'Arpenteur chez Gallimard)
- Adolfas Mekas (réalisateur et monteur de cinéma d'origine lituanienne)
Merci aussi à Dominique A et à mes divers correspondants (hélas, la plupart anonymes) pour l'ajout des noms de :
- Steve Jansen (batteur britannique, fondateur, avec son frère David Sylvian,du groupe Japan)
- Richard Barbieri (claviériste britannique, membre du groupe Japan)
- Mick [Karn] musicien et compositeur britannique ayant fait partie du groupe Japan, décédé en 2011.
Voir aussi mon post complémentaire du 17/09/2015 ainsi qu'Hommage à Pierre Barouh (18/01/2017).
[27/11/2016 : Je remets en ligne cette vidéo, supprimée pour la énième fois. Je prie d'excuser mes lecteurs s'ils constatent encore à l'avenir sa suppression. Si c'est à nouveau le cas, je leur serais reconnaissant de me le signaler. D'avance, merci ]
samedi 9 février 2013
OPERA : "LUCIA DI LAMMERMOOR" PAR LA CALLAS
Mis en ligne le 21 avril 2008
Maria
Callas (1923-1977)
Gaetano
Donizetti (1797-1848)
Regnava
nel silenzio...Quando rapito in estasi (Lucia di Lammermoor, act I, scene 2)
Philharmonia
orchestra and chorus
Conducted
by Tullio Serafin
1959
LUCIA DI
LAMMERMOOR de Gaetano Donizetti par Maria Callas (1959) "Regnava nel silencio"
Regnava
nel silenzio
alta la
notte e bruna...
colpìa
la fonte un pallido
raggio
di tetra luna...
quando
un sommesso gemito
fra
l'aure udir si fè
ed ecco
su quel margin, ah!
l'ombra
mostrarsi a me...Ah!
Qual di
chi parla muoversi
il
labbro suo vedea,
e con la
mano esanime
chiamarmi
a sé parea;
stette
un momento immobile,
poi
ratta dileguò...
e
l'onda prìa sì limpida
di
sangue rosseggiò.
Sì,
prìa, ecc.
ALISA
Chiari,
oh Dio! Ben chiari e tristi
nel tuo
dir presagi intendo!
Ah,
Lucia, Lucia, desisti
da un
amor così tremendo.
LUCIA
Egli è
luce ai giorni miei,
è
conforto al mio penar.
Quando
rapito in estasi
del più
cocente ardore,
col
favellar del core
mi
giura eterna fè, ecc.
gli affanni miei dimentico,
gioia diviene il pianto,
parmi che a lui d'accanto
si
schiuda il ciel per me, ecc.
ALISA
Ah,
giorni d'amaro pianto,
ah,
s'apprestano per te, sì, sì, ecc.
Ah,
Lucia, ah, desisti.
LUCIA
Ah...Quando,
rapito in estasi, ecc.
[Grazzie a Simdaperce sur You Tube]
NOUVELLE CRITIQUE CINEMA : "LA STRATEGIE DE LA POUSSETTE"
vendredi 8 février 2013
CARNET NOIR : "IF YOU COULD SEE ME NOW" DE CECELIA AHERN
Falaises de Moher (Irlande) [auteur non identifié]
Je viens de terminer la lecture du 3ème livre de Cecelia Ahern, cet auteure irlandaise dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog (voir mes posts du 19/11/2012, 23/12/2012 et, tout récemment 01/02/2013). "If you could see me now" est un pur régal.
Comme je l'ai dit, le livre est écrit du point de vue de l'ami imaginaire de Luke, qui s'appelle Ivan. Et cela donne quelques citations particulièrement savoureuses.
Elizabeth (la tante de Luke, qui voit l'ami imaginaire de son neveu, et qui n'a pas encore compris qu'il était "imaginaire") :
"You're a care worker ? [demanda Elizabeth à Ivan]
"Ivan thought about that : 'You could call me a care worker, professional best friend, guide...' He held out his hands and shrugged. 'Children are the ones that know exactly what's going on in the world, you know. They see more than adults, believe in more, are honest, and will allways let you know where you stand."
Elizabeth nodded along with him; he obviously loved his job. [...]
"You know, it's interesting." He leaned forward again. "Children learn much more, far more quickly than adults. Do you know why that is?"
Elizabeth assumed there was some scientific explanation for it, but shook her head.
"Because they're open-minded. Because they want to know and they want to learn. Adults " - he shook his head sadly - "think they know it all. They grow up and forget so easily instead of opening their minds, they choose what to believe and what not to believe. [...] They are more cynical, they lose faith, and they only demand to know things that will help them get day by day."
- "Vous êtes un travailleur social ?" [demanda Elizabeth à Ivan]
Ivan réfléchit un moment puis répondit : "On peut dire que je suis un travailleur social, un meilleur ami professionnel, un guide..." Il écarta les mains et soupira. "Les enfants sont les seuls à savoir exactement ce qui se passe dans le monde, vous savez. Ils voient plus que les adultes, ils croient en beaucoup plus de choses, ils sont honnêtes, et vous font toujours savoir où est votre place.
- Elizabeth acquiesça; il était clair qu'il aimait vraiment son travail. [...]
- "Vous savez, c'est intéressant." Il se pencha en avant. "Les enfants apprennent beaucoup plus, beaucoup plus vite que les adultes. Savez-vous pourquoi ?
- Elizabeth supposa qu'il y avait une explication scientifique à tout cela, mais elle secoua la tête.
- "Parce qu'ils ont l'esprit ouvert. Parce qu'ils veulent savoir et qu'ils veulent apprendre. Les adultes" - il secoua tristement la tête - "pensent qu'ils savent tout. Ils grandissent et oublient si facilement au lieu d'ouvrir leur esprit, ils choisissent entre ce qu'ils veulent croire et ce qu'ils ne veulent pas croire. [...] Ils sont plus cyniques, ils ont perdu la foi, et ils exigent toujours de connaître les choses qui les aideront à vivre au jour le jour."
C. Ahern - "If you could see me now", p. 128.
vendredi 1 février 2013
BLOG CINEMA : ALLEZ VOIR "COMME DES FRERES"
Après "Dans la maison" de François Ozon, j'ai eu un nouveau coup de coeur pour "Comme des frères" 1er film de Hugo Gélin. J'en parle sur mon blog cinéma ICI. C'est un superbe film. Ne le ratez pas s'il passe encore chez vous !
LITTERATURE : CECELIA AHERN "IF YOU COULD SEE ME NOW"
Je suis en train de lire le 3ème roman de l'écrivaine irlandaise, Cecelia Ahern, auteur du magnifique "PS, I love you", dont j'ai déjà parlé ici.
Celui-ci s'intitule "If you could see me now" (Si vous pouviez me voir maintenant). Vous avez tous entendu parler des "amis imaginaires" que voient les enfants. Ici, le livre est écrit du point de vue de l'ami imaginaire de Luke, un petit garçon de 6 ans. Luke est élevé par sa tante, Elizabeth, une jeune femme d'une trentaine d'années dont la soeur cadette Saoirse, la mère du jeune garçon, est "défaillante" (elle est fantasque, se drogue, boit). Luke est heureux avec sa tante qui s'occupe bien de lui et il ne manque de rien, si ce n'est de l'amour dont elle-même a été privée dans son enfance et que, murée dans l'armure qu'elle s'est forgée pour se protéger, Elizabeth est incapable de donner ou de ressentir.
Normalement, seuls les enfants voient les "amis imaginaires" mais, parce qu'au fond, Elizabeth n'a pas eu d'enfance et qu'elle en souffre, elle finira par voir elle aussi Ivan, l'ami imaginaire de son neveu, et il deviendra son ami (et même un peu plus). Ivan apprendra à Elizabeth à s'ouvrir au monde, à abandonner sa carapace et, finalement, à trouver le bonheur avant de s'effacer, son travail étant désormais achevé...
C'est un livre, plein de poésie, de joie et de finesse, auquel il faut ajouter une touche de magie. Si vous voulez voir au-delà de votre quotidien dont nous savons tous qu'il n'est pas très exaltant, je vous en recommande chaleureusement la lecture.
Ce livre est disponible en français en édition de poche (Ed. J'ai lu/Flammarion).
POUR DEBUTER LE MOIS DE FEVRIER : TOUJOURS DE L'OPERA !
Voici un nouveau flash mob au Cafe Iruna à Pamplona (Pampelune) à l'occasion de la Journée de l'Europe 2010 (organisé par la Asociacion Gayarre de los Amigos de la Opera de Navarra pour son XXème anniversaire). Oeuvres de Verdi, Bizet, etc. De quoi vous faire aimer l'opéra !
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