Un titre énigmatique pour un blog qui me ressemble. Avec ces textes, ces images, ces musiques, je voudrais vous faire voyager en ma compagnie et vous faire partager mes goûts, mes heurs, mes douleurs, mes couleurs, mes coups de coeur...
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
lundi 26 février 2024
dimanche 25 février 2024
Mickey 3d - Respire (Clip officiel)
Serge REGGIANI - Le petit garçon (Audio Officiel)
samedi 24 février 2024
lundi 19 février 2024
EN HOMMAGE A Alexeî NAVALNY (Bernard LAVILLIERS - Betty)
dimanche 18 février 2024
THE IRREPRESSIBLES - In This Shirt (live at Haldern Pop Festival 2009)
Recouvert par ton ombre, comme nos mondes se sont enfuis,
Mais, dans cette chemise, je peux être toi, être près de toi pour un moment encore,
Je m'éveille, dans la nuit, pour entendre les moteurs ronfler,
Il y a une douleur, elle rampe à travers mon corps, elle me fait boiter
Il y a une écharde, dans mon côté, c'est la honte, la fierté
De toi et moi, toujours changeants, toujours continuant, toujours plus vite
Et son contact, doit être souhaité, doit devenir, à travers ta question
Mais j'ai besoin de Jake pour te le dire, que je t'aime, cela ne s'arrêtera jamais,
Et j'ai saigné chaque jour, pendant un an, pendant un an,
Je t'ai envoyé un mot sur le vent pour que tu lises
Nos noms là ensemble ont dû tomber comme une graine
Dans les profondeurs de l'humus, profondément enfoncés dans la terre,
Dans le vent, je peux t'entendre, appeler mon nom, l'écho se prolonge,
Je suis perdu
Je suis perdu, dans ton arc-en-ciel, maintenant que ton arc-en-ciel a disparu...
samedi 17 février 2024
vendredi 16 février 2024
POESIE : INNOMBRABLES NOS VIES (Poème d'Yvon COMTE)
Innombrables nos vies
Innombrables nos vies
Sous mille et mille miroirs
d’eau
Passent nos existences
Écume étincelante de nos formes
changeantes
Sous l’océan immense
Éclats fugaces de nacre bleue
Gouttes irisées diffractant la
lumière
Dans un rayon de ciel
Images multiples et fugitives
Parcourent en filigrane
Nos rêves
Nos souvenirs secrets
Séquences successives
Fuient se mêlent et nous
bousculent
C’est la nature du temps
Et des gémeaux !
Mika - Over My Shoulder - Gabriel Lobao | The Voice 2024 | Audition à l'...
Avant d’être repris par Mika, dans une interprétation toute différente de la version originale, Over My Shoulder est une chanson du groupe pop rock Mike + The Mechanics qui l’a sortie en 1995. Elle a été écrite par Mike Rutherford et Paul Carrack, et produite par Mike Rutherford et Christopher Neil. C'est le premier single extrait de l'album Beggar on a Beach of Gold (Le mendiant sur une plage d'or). Le titre a atteint la 12e place au Royaume-Uni et la 9e place en France, et c'est le titre du groupe qui a connu le plus de succès. Il présente la particularité d'avoir une partie sifflée [extrait de Wikipedia].
Initialement, Over my shoulder fait partie du 1er album de Mika Life in cartoon motion (La vie en dessin animé), sorti en 2007. Cet album comprend 11 titres dont deux de ses plus grands succès ; Grace Kelly et Relax, take it easy. L’album, dans ses différentes versions, recèle plusieurs surprises dont une piste cachée, sur laquelle on entend cette extraordinaire chanson Over my shoulder après un silence de plusieurs secondes, alors qu’on croit l’album terminé.
Over My Shoulder (Par-dessus mon épaule)
Over my shoulder, running away
Par-dessus mon épaule, fuyant
Feels like I'm falling
Je sens comme si je tombais,
Losing my day
Perdant mon temps
Cold and dry
Froid et sec
Cold and dry
Froid et sec
Fog out my daylight
Le brouillard me cache la lumière du jour
Torture my night
Et torture ma nuit
Feels like I'm falling
Je sens comme si je tombais,
Far out of sight
Loin des regards
Cold, drunk
Froid et saoul
Tired, lost
Fatigué et perdu
Over my shoulder, running away
Par-dessus mon épaule, fuyant
Feels like I'm falling
Je sens comme si je tombais
Losing my way
Me perdant en chemin
Cold, dry
Froid et sec
Cold and dry
Froid et sec
Fog out my daylight
Le brouillard me cache la lumière du jour
Torture my night
Torture ma nuit
Feels like I'm falling
Je sens comme si je tombais
Far out of sight
Loin des regards
Cold, drunk
Froid et saoul
Cold and drunk
Froid et saoul
Merci à Great Song pour les paroles. Traduction de Roland Comte
MORT D'ALEXEI NAVALNY
Alexeï Anatolievitch Navalny,
né le 4 juin 1976 dans l'oblast de Moscou et mort le 16 février 2024 à Kharp
(Iamalie) est un avocat et militant politique russe. Il avait 47 ans.
Fondateur de la Fondation
anti-corruption (FBK), il est connu pour son opposition à Vladimir Poutine. En
2020, il est victime d'une tentative d'assassinat par empoisonnement au «
Novitchok » (un poison qui s’attaque aux centres nerveux) et est soigné en
Allemagne. De retour en Russie, il est placé en détention dans un camp de
travail. En janvier 2022, son nom est inscrit sur la liste des personnes
terroristes par l'organisation fédérale russe de contrôle des transactions
financières. Il est à nouveau condamné en mars 2022, à neuf années
d'internement en régime sévère et en août 2023, sa peine est portée à 19 ans
[Extrait de sa fiche Wikipedia].
Pour en savoir plus, voir l'article du Monde.
jeudi 15 février 2024
Enki BILAL - Variations sur "Roméo et Juliette"
lundi 12 février 2024
Etienne DAHO – Respire (Official Audio)
dimanche 11 février 2024
POESIE - Dans la neige (Roland Comte)
Dans la neige
Dans la neige
Il y avait des pas
Les tiens
Et ceux de Minette
Ceux, légers, d’un oiseau aussi,
Sans doute une mésange bleue
Tu t’étais glissée sans bruit hors du lit
Ta lettre dans la boîte
Et tu étais partie
Ta lettre, un adieu
Je sortis dans la neige
Et je suivis les pas jusqu’à la porte du jardin
Sur le trottoir, la neige avait fondu
Je ne saurais jamais vers où tu es partie
Ni pourquoi
Ta lettre dit juste « Adieu »
Pourquoi m’as-tu laissé
Avec ma solitude et avec ma tristesse ?
Avec mes insomnies aussi ?
[Aubenas 13 novembre 2023 - Extrait du recueil inédit Paroles du vent - Roland Comte]
samedi 10 février 2024
POESIE : Le souvenir
Photo R. Comte
LE SOUVENIR (Aubenas 13/11/2023)
Il me vient des parfums de pluie, l’été,
La douceur tremblotante d’une bougie,
Une bûche qui se consume dans l’âtre
L’odeur du bois qui brûle
Dans le calme d’une soirée d’hiver
Je t’écris
Que je vais bien…
Et toi, que deviens-tu ?
Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas écrit
Nous ne nous voyons plus
Nous ne nous parlons plus
Entre nous, l’océan
Le temps s’écoule
J’attends que tu reviennes
Mais je sais bien que rien
Ne sera comme avant
Nous avons vécu trop de choses…
L’amour n’est plus
Juste le souvenir
Ecris-moi…
Roland Comte (Aubenas, 13 novembre 2023)
[Extrait du recueil de poésies - Paroles du vent - Inédit]
lundi 5 février 2024
SUPERTRAMP - Fool's Overture (1977)
Fool's overture est une chanson du groupe de rock progressif Supertramp. Elle conclut leur album Even in the Quietest Moments…, leur cinquième album, paru en 1977. La chanson, exceptionnellement longue (plus de dix minutes) est une composition symphonique d’une complexité rare dans ce style de musique. C’est un hommage à Winston Churchill qui, le 4 juin 1940, réussit à retourner l’opinion britannique tentée de capituler devant Hitler. La chanson commence par un extrait du discours que prononça le Prime Minister, récemment élu à la place de Neville Chamberlain devant le parlement le 4 juin 1940 (*).
À 2 min 28, on entend cette
partie du discours appelé « péroraison » de Winston Churchill, (que l'on peut
retrouver en intégralité sur We shall fight on the beaches ) :
« We shall go on to the end... we
shall fight on the seas and oceans,we shall defend our island, whatever the
cost may be. We shall never surrender. » (« Nous irons jusqu'au bout... nous
nous battrons sur les mers et les océans, nous défendrons notre île, quel qu'en
soit le prix. Nous ne nous rendrons jamais. »)
Sur la voix de Churchill, on
entend aussi Big Ben égrener les heures. Au cours du développement de la
chanson, on entend aussi en arrière-fond des sirènes de police. Un flageolet
reprend un extrait de Venus de Gustav Holst de la suite The Planets. On
entend aussi le premier vers du poème de William Blake "And did
those feet in ancient time" (« et ce que firent ces pieds dans
les temps anciens »), plus connu sous le nom de "Jerusalem", ainsi
qu’un court extrait du titre "Dreamer" (titre qui apparaît dans l’album
Crime of the Century de Supertramp (1974).
(*) A ce sujet, voir le beau film Darkest Hour (Les heures sombres) de Joe Wright (2017).
[Winston Churchill speech
excerpts]
Extrait du discours de W. Churchill
We shall go on till the end...
Nous irons jusqu’au bout,
We shall fight on the seas and
oceans...
We shall defend our island,
whatever the cost may be...
Nous défendrons notre île, quel
qu’en soit le coût
We shall never surrender!
Nous ne nous rendrons jamais !
[Verse 1]
History recalls how great the fall can be
L’histoire se rappelle combien
grande peut-être la défaite
While everybody's sleeping, the boats put out to sea
Pendant que tout le monde dort,
les bateaux prennent la mer
Born on the wings of time
Nés sur les ailes du temps
It seemed the answers were so
easy to find
Il semble que les réponses
étaient faciles
"Too late," the
prophets cry
« Il est trop tard »
crient les prophètes
The island's sinking, let's
take to the sky
L’île est en train de couler, réfugions-nous
dans le ciel
[Verse 2]
Called the man a fool,
stripped him of his pride
Vous pouvez le traiter de fou, lui
dénier toute fierté
Oh, everyone was laughing up
until the day he died
Oh, chacun se rit de lui jusqu’au
jour de sa mort
Oh, though the wound went deep
Oh, la blessure est profonde
Still he's calling us out of
our sleep
Mais il continue à nous
appeler dans notre sommeil
My friends, we're not alone
Mes amis, nous ne sommes pas
seuls
He waits in silence to lead us
all home
Il attend en silence pour nous
ramener à la maison
[Chorus]
So you tell me that you find
it hard to grow
Ainsi vous me dites que vous
trouvez dur de grandir
Well I know, I know, I know
Oui, je sais, je sais, je sais
And you tell me that you've
many seeds to sow
Et vous me dites que vous avez
des graines à semer
Well I know, I know, I know
Oui, je sais, je sais, je sais
(distant choir sings
'Jerusalem' almost inaudibly)
Un chœur distant chante un
extrait de Jerusalem de William Blake[1]
And was the Holy Lamb of God
Et le saint Agneau de Dieu a-t-il
été
On England's pleasant pastures
seen?
Vu sur les plaisants pâturages
d’Angleterre ?
And did the Countenance Divine
Et la Face Divine a-t-elle
Shine forth upon our clouded
hills?
a-t-elle brillé sur nos collines
couvertes de nuages ?
Dreamer...
Rêveur…
[Verse 3]
Can you hear what I'm saying
Entendez-vous ce que je
dis ?
Can you see the parts that I'm
playing
Voyez-vous ce que je vous
montre ?
"Holy man, rocker man,
come on, Queenie
« Saint homme, rocker,
allez, Queenie[2]
Joker Man, Spider Man,
blue-eyed Meanie"
Joker, Homme-araignée, Meanie aux
yeux-bleus »
So you found your solution
Ainsi vous avez trouvé la
solution
What will be your last
contribution?
Quelle sera votre dernière
contribution ?
"Live it up, rip it up,
why so lazy?
Qu’il se réveille, qu’il se lève,
pourquoi est-il si paresseux ?
Give it out, dish it out,
let's go crazy
Rendez-vous, critiquez,
devenez cinglés
Yeah!"
Yeah !
[Traduction de Roland Comte]
Notes
[2] Je ne
sais pas à quoi font allusion les vers suivants. Ma traduction est peut-être
complètement erronée.
Jean FERRAT - Nuit et brouillard (1963)
« Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel /
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou / D'autres ne priaient pas, mais
qu'importe le ciel / [...] les Allemands guettaient en haut des miradors, la
lune se taisait comme vous vous taisiez ».
« Nuit et Brouillard » (en
allemand Nacht und Nebel, ou NN) est le nom de code des « directives sur la
poursuite pour infractions contre le Reich ou contre les forces d’occupation
dans les territoires occupés ». Elles sont l'application d'un décret du 7
décembre 1941 signé par le maréchal Keitel et ordonnant la déportation de tous
les ennemis ou opposants du Troisième Reich. En application de ce décret, il
était possible de transférer en Allemagne les ressortissants des pays
occidentaux occupés (France, Norvège, Pays-Bas et Belgique. Le Danemark et les
pays de l'Est étant exclus du champ d'application des directives1) représentant
« un danger pour la sécurité de l'armée allemande » (saboteurs, résistants,
opposants ou réfractaires à la politique ou aux méthodes du Troisième Reich) et
à terme, de les faire disparaître dans un secret absolu.
La chanson Nuit et brouillard de Jean
Ferrat est sortie chez Barclay en décembre 1963
sur l'album du même nom. Commémorant les victimes des camps de
concentration nazis de la Seconde Guerre mondiale, cette chanson évoque
également pour lui la disparition de son père, Mnacha Tenenbaum, juif émigré de
Russie en 1905 naturalisé français, engagé volontaire lors de la 1ère et de la 2ème guerre Mondiale. Joaillier à Paris, malgré son engagement, bien qu'époux d'une française, il fut arrêté par les autorités allemandes, placé au camp de Drancy puis déporté (le 30 septembre 1942) et exécuté un mois après son arrivée à
Auschwitz. Jean Ferrat avait alors 12 ans. Sa
chanson rend hommage à toutes les victimes de ces déportations.
Willy RONIS, Photographies Paris 1940
Willy est l’un des représentants
les plus importants de la photographie humaniste française avec Édouard
Boubat et Robert Doisneau auxquels on le compare souvent. Ces
photographes s’inscrivent dans une vision humaniste de la photo. Ronis a vu son
œuvre couronnée de deux prix photographiques prestigieux : le Grand Prix
national de la photographie en 1979 et le prix Nadar en 1981.
Musique d’accompagnement
Ella Fitzgerald - Isn't It Romantic? (Extr. de
Ella Fitzgerald Sings The Rodgers And Hart songbook)
[Merci à Daniel Weiss @141R45 sur YouTube pour
ce montage vidéo]
dimanche 4 février 2024
THE ANIMALS - The House Of The Rising Sun (Music Video) [4K HD]
The House of the Rising Sun est une chanson
traditionnelle de folk américaine. La version commerciale la plus connue,
enregistrée en 1964 par le groupe de rock britannique The Animals, a été
un succès international, numéro 1 au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Canada.
La chanson raconte l'histoire d'une vie qui a mal tourné à
La Nouvelle-Orléans. Ladite « maison » (house) pourrait désigner une maison
close, un établissement de jeu, voire une prison, mais l'existence ou non de
l'établissement a donné lieu à de nombreuses spéculations. La signification
varie selon l'interprète : le point de vue peut être celui d'une prostituée ou
d'un jeune homme corrompu par le jeu et l'alcool, selon que l'interprète soit
un homme ou une femme. De nombreuses versions invitent également un frère, un
parent ou des enfants à éviter le même sort.
Comme c'est le cas pour plusieurs classiques de la folk,
l'auteur de The House of the Rising Sun est inconnu. Les
musicologues pensent qu'elle est basée sur la tradition des « ballades
populaires » (broadside ballads) et, thématiquement, elle a une certaine
ressemblance avec la ballade du XVIe siècle intitulée The
Unfortunate Rake. Selon Alan Lomax, « Rising Sun » était le nom donné à une
maison de débauche dans deux chansons anglaises traditionnelles, et c'était
aussi une appellation usitée pour des pubs anglais Lomax suppose que
l'emplacement de la maison a ensuite été déplacé d'Angleterre à la
Nouvelle-Orléans par des interprètes blancs du Sud des États-Unis. Quant à lui,
Vance Randolph propose une origine française, « le soleil levant » (rising sun)
faisant alors référence à l’utilisation décorative du symbole du soleil en
cours à l’époque de Louis XIV et qui aurait été introduit en Amérique du Nord
par des immigrants français.
House of Rising Sun aurait été connue des mineurs en
1905. La plus ancienne publication des paroles connue est celle imprimée par
Robert Winslow Gordon en 1925, dans une chronique intitulée Old Songs That
Men Have Sung dans le magazine Adventure. Les paroles de cette
version commencent ainsi :
« There is a house in New
Orleans, it's called the Rising Sun
« It's been the ruin of
many a poor girl
« Great God, and I for
one
Joan BAEZ "Ellas danzan solas"
Joan Baez :
Ellas danzan solas/Elles dansent seules
¿Porqué
están aquí, danzando solas?
Pourquoi sont-elles ici, dansant seules,
¿Porqué
hay tristeza en sus miradas?
Pourquoi y a-t-il de la tristesse dans leurs regards ?
Hay soldados también
Il y a des soldats aussi,
Ignoran su dolor
Qui Ignorent leur douleur
Porqué desprecian el amor
Parce qu’ils ne savent pas ce qu’est l’amour
Danzan con los muertos
Elles dansent avec les morts
Los
que ya no están
Ceux que ne sont déjà plus,
Amores invisibles
Amours invisibles
No dejan de danzar
Elles ne cessent de danser
Danzan con sus padres
Elles dansent avec leurs pères
Sus niños también
Avec leurs enfants aussi,
Y con sus esposos
Et avec leurs époux
En soledad, en soledad
En toute solitude
Yo las vi, en silencio gritarJe
Je les ai vues, crier en silence,
No
hay otra manera de protestar
Il n’y a pas d’autre façon de protester
Si dijeran algo más
Si elles disaient un mot de plus
Sólo
un poco más
Juste
un mot
Otra
mujer sería torturada
Une autre femme serait torturée
Con seguridad
Cela, c’est
certain
Danzan
con los muertos
Elles dansent avec les morts
Los que ya no están
Ceux qui ne sont déjà plus,
Amores invisibles
Amours invisibles
No dejan de danzar
Elles ne cessent de danser
Danzan con sus padres
Elles dansent avec leurs pères
Sus hijos también
Avec leurs fils aussi,
Y con sus esposos
Et avec leurs époux
En
soledad, en soledad
En toute
solitude
Un
día danzaremos
Un jour,
nous danserons
Sobre
sus tumbas, libres
Sur leurs tombes, enfin libres
Un
día cantaremos
un jour,
nous chanterons
Al
danzar
En
dansant
Un
día danzaremos
Un jour nous danserons
Sobre
sus tumbas, libres
Sur leurs tombes, enfin libres
Un día cantaremos
Un jour, nous chanterons
Al danzar
En dansant
Ellas
danzan con los desaparecidos
Elles dansent avec les disparus
Danzan con los muertos
Elles dansent avec les morts
Danzan con amores invisibles
Elles dansent avec des amours invisibles
Con silenciosa angustia
Avec une silencieuse angoisse
Danzan con sus padres
Elles dansent avec leurs pères
Con sus hijos
Avec leurs fils, aussi
Con sus esposos
Et avec leurs époux
Ellas danzan solas
Elles dansent seules
Danzan solas
Elles dansent seules
Hey Mr Pinochet
Hé Monsieur Pinochet
Su siembra huele mal
Vos semences sentent la mort
Y ese dinero que recibe
Et cet argent que vous recevez
Pronto
se terminará
Bientôt
cela sera fini
No
podrá comprar más armas
Vous ne pourrez plus acheter d’armes
Ni a sus verdugos pagar
Vous ne pourrez plus payer vos bourreaux
Imagine a su madre
Imaginez votre mère
Danzando siempre en soledad
Dansant toujours toute seule
Danzan con los muertos
Elles dansent avec les morts
Los que ya no están
Ceux qui ne sont déjà plus
Amores invisibles
Amours
invisibles
No
dejan de danzar
Elles
ne cessent de danser
Danzan
con sus padres
Elles dansent avec leurs pères
Sus
niños también
Elles dansent avec leurs enfants, aussi
Y
con sus esposos
Et avec leurs épouxi
En
soledad, en soledad
En toute solitude
Merci à https://lyricstranslate.com
[Traduction par Roland Comte]
Aliocha SCHNEIDER reprend "Le sud" de Nino FERRER
Un jour ou l'autre il faudra qu'il y ait la guerre
On le sait bien
On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit c'est le destin
Tant pis pour le Sud
C'était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d'un million d'années
samedi 3 février 2024
COLDPLAY -God put a smile upon your face
Coldplay - God Put A Smile Upon Your Face (Dieu A Mis Un Sourire Sur Ton Visage)
Where
do we go nobody knows ?
Où allons-nous personne ne le sait ?
I've gotta say I'm on my way down
Je dois avouer que je suis sur une mauvaise pente
God give me style and give me grace
Dieu m'a donné le style et la grâce
God put a smile upon my face
Dieu a mis un sourire sur mon visage
Where
do we go to draw the line?
Jusqu’où allons-nous avant de nous fixer une limite ?
I've gotta say I wasted all your time, (oh honey honey)
J’avoue que je t’ai fait perdre ton temps (oh ma chérie)
Where
do I go to fall from grace ?
Où quiq-je allé pour mériter une telle disgrâce ?
God put a smile upon your face, yeah
Dieu a mis un sourire sur ton visage, ah oui
Now, when you work it out I'm worse than you
Maintenant, quand tu réussis je suis pire que toi
Yeah, when you work it out I wanted to
Ouais, quand tu as réussi, j'ai voulu réussir
Now, when you work out where to draw the line
Maintenant, quand tu sais où placer tes limites
Your guess is as good as mine
Ton hypothèse est aussi bonne que la mienne
Where
do we go nobody knows?
Où allons-nous personne ne le sait ?
Don't even say you're on your way down, (when)
Ne dis même pas que tu es sur la mauvaise pente (quand)
God gave you style and gave you grace
Dieu t'a donné le style et la grâce
And put a smile upon your face, ah yeah
Et a mis un sourire sur ton visage, ah oui
Now, when you work it out I'm worse than you
Maintenant, quand tu réussis je suis pire que toi
Yeah, when you work it out I wanted to
Ouais, quand tu as réussi, j'ai voulu réussir
Now, when you work out where to draw the line
Maintenant, quand tu sais où placer tes limites
Your guess is as good as mine
Ton hypothèse est aussi bonne que la mienne
Its as good as mine (x7)
Est aussi bonne que la mienne (x7)
Where
do we go nobody knows ?
Où allons-nous personne ne le sait ?
Don't even say you're on your way down, (when)
Ne dis même pas que tu es sur la mauvaise pente (quand)
God gave you style and gave you grace
Dieu t'a donné le style et la grâce
And put a smile upon your face
Et a mis un sourire sur ton visage, ah ouais
Merci à La Coccinelle.com pour les paroles. Traduction de
Roland Comte
Paru sur l’album A Rush Of Blood To The Head (2002)
vendredi 2 février 2024
Léo FERRE - La mémoire et la mer
Tiré du DVD "Léo Ferré au Théâtre des
Champs-Élysées" (1984)
L&o Ferré - La mémoire et la mer
La marée je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur
De mon enfant et de mon cygne
Un bateau ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années-lumière et j'en laisse
Je suis le fantôme Jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baisers
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument
Ô l'ange des plaisirs perdus
Ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ô parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais géométrisant
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans les draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus
Et toi fille verte mon spleen
Les coquillages figurants
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tant
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieu des granits ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue
Dans cette mer jamais étale
D'où nous remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du flafla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sur mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue aux musiques mortes
C'est fini la mer c'est fini
Sur la plage le sable bêle
Comme des moutons d'infini
Quand la mer bergère m'appelle
Léo FERRE - La vie antérieure (Baudelaire)
Baudelaire
– La vie antérieure
J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.
Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.
C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs,
Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,
Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l'unique soin était d'approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.