"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

dimanche 23 septembre 2007

MES ARCHITECTES FAVORIS : Frank Lloyd Wright




Frank LLOYD WRIGHT (1867-1959)

est le père de l'architecture américaine. La maison de "Fallingwater" à Mill Run ¨(Pensylvannia) fut réalisée en 1935-1939. Wright est aussi l'architecte du fameux Musée Guggenheim de New-York (1943-1959) avec son concept unique en spirale ascendante. Comme tous les visionnaires, il n'eut pas la partie facile et dut se battre contre l'establishment et les idées conservatrices. La construction du Guggenheim fut plusieurs fois repoussée et une pétition de nombreux artistes qui se plaignaient que les murs et les rampes inclinées ne conviendraient pas à leurs oeuvres faillit même faire échouer purement et simplement le projet [Cf. Wright de Bruce Brooks Pfeiffer, dans une très belle petite collection économique chez Taschen].

dimanche 9 septembre 2007

CINEMA : "Le talentueux Mr. Ripley"

 

Ce film a été adapté d'un livre de Patricia Highsmith. Deux films en ont été tirés : Plein soleil de René Clément avec Alain Delon et Le talentueux Mr. Ripley d'Anthony Minghella avec Matt Damon (qui joue le rôle de Ripley) et Jude Law (Dickie Greenleaf).

Italie, fin des années cinquante. Le jeune Dickie Greenleaf (Jude Law) mène la "dolce vita" dans un village de pêcheurs sur la côte amalfitaine aux frais  de son père, en compagnie de Marge Sherwood. Irrité par son comportement irresponsable, son père, Herbert Greenleaf, un riche armateur américain qui voudrait que son fils prenne sa suite, demande à Tom Ripley (Matt Damon), étudiant sans le sou rencontré par hasard, et qu'il croit être un ami d'université de son fils, de ramener Dickie en Amérique. A son arrivée en Italie, Tom, qui a survécu jusque là sans le sou, découvre un monde éblouissant, qu'il ne soupconnait pas. Il ira jusqu'au meurtre pour conserver cette vie de rêve en troquant sa propre personnalité, insignifiante, pour celle de Dickie. Magnifique jeu d'acteurs (Matt Damon et Jude Law sont éblouissants). Une superbe adaptation du roman de Patricia Highsmith. De plus, la bande son est remarquable.

Voir ma critique plus complète sur : Cinérock07

dimanche 2 septembre 2007

FYNN : "Anna et Mister God"





Voilà un autre livre superbe dont je voudrais vous parler et vous inciter à lire. C'est une amie, Denise B. de Nice, qui me l'avait offert en 1982. Là aussi, lorsque j'étais libraire, je l'ai conseillé à de nombreux clients. Cet auteur est inconnu par ailleurs (de moi, du moins). Cela se passe dans le quartier - à l'époque populaire, voire pauvre - de l'East End (C'est devenu depuis LE quartier "branché" de Londres)*.

Anna, une petite fille "crasseuse, meurtrie et terrifiée" avait été trouvée assise sur une marche. L'auteur, qui est aussi le narrateur, dit comment il l'a conduite à sa mère, une vigoureuse irlandaise, qui accueillait tous les "chiens perdus" qu'on lui amenait. 

Anna avait pour intérêt principal dans l'existence sa familiarité avec "Mister God", autrement dit avec Dieu. A six ans, elle était théologienne, mathématicienne, philosophe, poète et jardinière... Et surtout, elle n'avait pas sa langue dans sa poche (c'était une autre Zazie, pas la chanteuse, le personnage haut en couleurs de Zazie dans le métro de Raymond Queneau) et n'y allait pas par quatre chemins pour dire aux autres - et à Mr. God - ce qu'elle avait sur le cœur. C'est un livre magique. Dans sa présentation, Vernon Sproxton dit ceci :

"Il y a de bons livres, des livres quelconques, et de mauvais livres. Parmi les bons, il y en a d'honnêtes, d'inspirants, d'émouvants, de prophétiques, d'édifiants. Mais, dans mon langage, il y a une autre catégorie, celle des livres-ha ! Celui-ci en est un. Les livres-ha ! sont ceux qui déterminent, dans la conscience du lecteur, un changement profond. Ils dilatent sa sensibilité d'une manière telle qu'il se met à regarder les objets les plus familiers comme s'il les observait pour la première fois. Les livres-ha ! galvanisent. Ils atteignent le centre nerveux de l'être, et le lecteur en reçoit un choc presque physique. Un frisson d'excitation le parcourt de la tête aux pieds.

Les livres-ha ! ne courent pas les rues (...)"

Après une éclipse de plusieurs années, où j'étais l'un des seuls libraires de ma ville à le commander au Seuil, il a fini par être épuisé. Puis après avoir fait des pieds et des mains auprès de l'éditeur pour qu'il le soit à nouveau, ils l'ont réédité sous une autre jaquette, moins sympa, à mon avis (mais là n'est pas l'important car c'est le contenu qui compte). Et je viens de vérifier (mai 2016), on le trouve toujours et vous pouvez le commander et, si vous connaissez bien votre libraire, lui dire d'en avoir toujours un en fonds car, c'est sûr, il le vendra (surtout s'il le lit lui-même et le conseille à ses clients). 

Voir les commentaires récemment ajoutés (janvier-février 2008) par Jean-Pierre et encore plus récemment (26/05/2016), par Claire-Marie, professeur-documentaliste à Valenciennes, qui le conseille à ses élèves.