Un titre énigmatique pour un blog qui me ressemble. Avec ces textes, ces images, ces musiques, je voudrais vous faire voyager en ma compagnie et vous faire partager mes goûts, mes heurs, mes douleurs, mes couleurs, mes coups de coeur...
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
mercredi 16 décembre 2020
vendredi 11 décembre 2020
Le Jardin des Finzi-Contini (1970)
Bassani n'a pas été associé au scénario et a critiqué le film car, selon lui, il était trop éloigné de son roman, ce qui n'est pas faux : le livre commence plus tôt que le film et raconte les brèves rencontres entre Micol et son frère Alberto, les enfants de la famille Finzi-Contini, à la synagogue et lors des examens qu'ils viennent passer en candidats libres au collège de la ville, avec les autres écoliers de Ferrare. Cette partie est quasi absente du film, sauf sous la forme de courts flashes-back, difficiles à comprendre pour qui n'a pas lu le livre. Le film, lui, ne commence vraiment qu'au début de l'été 1938, alors que les lois raciales promulguées par Mussolini interdisent aux jeunes gens juifs d'utiliser les courts de tennis publics de Ferrare. A Ferrare, tout le monde connaît les Finzi-Contini, grands bourgeois retranchés derrière les murs de leur immense parc (qui joue un bien plus grand rôle dans le livre que dans le film, où il n'apparaît que comme un vague décor). La famille Finzi-Contini possédant son propre court, elle ouvre l'accès de son parc, jusqu'alors interdit, aux amis de leurs enfants et leur permet de venir s'y entraîner. Au cours des mois qui suivent, les visites du héros, Giorgio (qui n'est autre que l'auteur du livre), vont se faire quotidiennes et l'amour va naître entre lui et le belle Micol (interprétée dans le film par Dominique Sanda, alors au faîte de sa splendeur et de sa jeunesse) alors que son frère Alberto (Helmut Berger) se meurt doucement d'une maladie non précisée. Dans le film, l'amour de Giorgio pour Micol, qui ne le considère que comme un ami, et le fait qu'il découvre qu'elle le "trompe" avec le meilleur ami de son frère, Malnate, un garçon plus âgé, plus mûr (qu'elle a d'abord repoussé), est mis en évidence, alors que ces relations sont simplement suggérées dans le livre, ce qui a sans doute déplu à Bassani, dont l'écriture, tout en finesse, s'accorde mal avec la lecture qu'en a fait Vittorio de Sica, malgré toutes ses qualités de réalisateur.
Avec l'aide de nombreux internautes, en particulier ceux du site Trouve ta musique (remerciements particuliers à tigrealionne, Bouchon et Finzi), que je vous recommande si vous ne parvenez pas à identifier une musique que vous avez entendue, j'y suis arrivé: il s'agit du "Chant des morts - ou aux morts - d'Auschwitz" (En hébreu "El Male Rahamim"), qui fut composé et interprété par un musicien juif, avant d'être exécuté en 1941. Il a été réenregistré par Jordi Savall sur un double album d'une qualité exceptionnelle intitulé "Jérusalem, la ville des deux paix"
mercredi 2 décembre 2020
LAMENT FOR THE VALLEY composé par Sir Karl JENKINS
“Lament for the Valley” (dite aussi Cantata Memoria) de Sir Karl Jenkins
Cette œuvre écrite en 2016 pour voix
d’enfants et orchestre par Sir Karl Jenkins, un musicien gallois, a été
composée en hommage aux victimes de la catastrophe d’Aberfan (Pays de Galles) en
mémoire des 116 enfants et des 28 adultes de l’école de Pantglas Junior School
d’Aberfan ensevelis par le glissement d’un terril le 21
octobre 1966.
Cette œuvre extraordinairement émouvante et très difficile a été superbement interprétée au violon par Raphaël (13 ans) lors de la demi-finale de la saison 7 de Prodiges, mardi 1er décembre 2020 sur France 2.