Un titre énigmatique pour un blog qui me ressemble. Avec ces textes, ces images, ces musiques, je voudrais vous faire voyager en ma compagnie et vous faire partager mes goûts, mes heurs, mes douleurs, mes couleurs, mes coups de coeur...
"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
mardi 29 mars 2011
POESIE : EDOUARD GLISSANT EST MORT
Edouard Glissant, écrivain et poète antillais, est mort jeudi 3 février à paris à l'âge de 82 ans. De lui, j'avais lu et beaucoup aimé "La lézarde", roman pour lequel il avait obtenu le prix Renaudot en 1958. Proche des thèses de Franz Fanon, il avait été expulsé de Guadeloupe et assigné à résidence en France métropolitaine pour "séparatisme" de 1959 à 1965. En 2006, il s'oppose à la création d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale et condamne la politique anti-immigration du gouvernement Sarkozy. De cet engagement poétique naîtra un court et cinglant manifeste : "Quand les murs tombent, l'identitié nationale hors la loi ?", rédigé avec Patrick Chamoiseau, titre qui me rappelle l'un de mes poèmes "Les murs" [Post du 16/08/2007]. C'était un grand écrivain et un homme engagé.
Pour en savoir plus : Edouard Glissant sur Wikipedia.
dimanche 27 mars 2011
CINEMA : "L'AGENCE" DE GEORGE NOLFI AVEC MATT DAMON (2011)
Ce film, qui souffre de quelques faiblesses (il s'agit d'un premier film de George Nolfi en tant que réalisateur) vaut cependant d'être vu pour son sujet. Il traite en effet du destin, du hasard et du libre-arbitre. La prestation de Matt Damon y est aussi tout à fait remarquable.
Voir ma critique plus complète sur mon blog Ciné Rock07 en date d'aujourd'hui.
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mercredi 23 mars 2011
MUSIQUE - SCALA & KOLACNY BROTHERS : "With or Without You"
Une autre très belle reprise de "With or without you" (Avec ou sans toi) de U2 par les Scala and Kolackny Brothers.
CINEMA : "INCEPTION" DE CHRISTOPHER NOLAN
Je ne pouvais pas rater un film qui parle dun monde qui m'est si cher, celui des rêves. Malheureusement, le film, malgré ses aspects intéressants, fait à mon goût la part trop belle à l'action et aux effets spéciaux (certains, cependant, très réussis) mais leur accumulation finit par saturer. Si vous voulez en lire une critique plus complète, rendez-vous sur mon blog Allociné en date du 23/03/2011.
dimanche 20 mars 2011
CESSONS DE CROIRE QUE LE NUCLEAIRE EST UNE FATALITE !
Ce texte n'est pas de moi, mais de Michel Bernard, un journaliste à la revue "Silence". Il m'a été envoyé par une amie, Jacqueline Ferrand. Je vous le fais connaître car j'aurais pu l'écrire.
"Je suis en colère
Je suis en colère parce que l'accident de Tchernobyl n'a pas servi de leçon. Et que l'on continue à entendre et lire les mêmes mensonges sur le nucléaire dans les médias.
Je suis en colère quand j'entends à la radio, un haut responsable du nucléaire français nous dire qu'on ne peut remettre en cause le nucléaire : "personne n'a envie de revenir à la bougie". Que je sache, dans les pays européens qui n'ont pas de centrales nucléaires (Autriche, Danemark, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Portugal…), y-en-t-il où l'on s'éclaire à la bougie ? Il n'y a que 441 réacteurs nucléaires dans le monde (dont 58 en France, 55 au Japon)… dans seulement 31 pays, tous les autres pays s'en passent.
Je suis en colère quand en 1979, après l'accident nucléaire de Three-Mile Island, on nous a dit que c'était parce que les Américains étaient moins forts que nous ; quand en 1986, après l'accident de Tchernobyl, on nous a dit que les Russes étaient moins forts que nous… et que je lis aujourd'hui que les Japonais sont moins forts que nous… De qui se moque-t-on ?
Je suis en colère quand on me dit que l'on peut continuer à exploiter encore des vieux réacteurs comme Fessenheim en Alsace (qui a trente ans) parce que "plus il est vieux, mieux on connait un réacteur". Ce n'est pas parce que vous connaissez bien les défauts de votre vieille voiture qu'elle tombe moins souvent en panne et moins gravement. (Le réacteur Fukushima-Daiichi 1, qui vient d'exploser avait 40 ans et a été autorisé à continuer de fonctionner pour dix ans en février 2011 !).
Je suis en colère quand on nous dit que l'on ne peut se passer du nucléaire en France, parce que cette énergie fournit près de 80 % de notre électricité. C'est oublier que l'électricité n'est pas la principale source d'énergie (c'est le pétrole) et que le nucléaire ne représente que 17 % de notre énergie. Si l'on voulait s'arrêter, on pourrait s'appuyer sur une solidarité au niveau de l'Europe : là, le nucléaire ne représente que 35 % de l'électricité et seulement 9 % de l'énergie ! Il suffirait donc d'économiser 9 % pour s'en passer !
Je suis en colère parce qu'au nom de la défense de la croissance économique, les programmes énergétiques français ou européens, négligent toujours plus ou moins le potentiel des économies d'énergies, préférant la surconsommation, éventuellement alimentée par le recours aux énergies renouvelables. Or l'énergie la plus propre reste celle que l'on ne consomme pas. En adoptant les meilleures techniques disponibles et en évitant les comportements énergivores, nous pourrions diviser par 4 notre consommation en une vingtaine d'années.
Je suis en colère parce que les discours économiques nous polluent : on nous dit qu'arrêter un réacteur nucléaire, ce serait de l'argent gaspillé… mais les 1000 milliards d'euros déjà dépensé en 25 ans pour la gestion de la catastrophe de Tchernobyl (et c'est loin d'être terminé), ce n'est pas un gaspillage encore plus grand ? Mille milliards d'euros, c'est sensiblement le coût qu'il a fallut dépenser pour construire l'ensemble des 441 réacteurs actuellement en fonctionnement.
Je suis en colère parce que je sais que l'on peut arrêter relativement rapidement le programme nucléaire français, qu'il existe de multiples scénarios de sortie sur le sujet (de 2 à 30 ans selon les efforts qu'on veut bien consentir).
Je suis en colère quand j'entends mon gendre, 25 ans, ingénieur dans le photovoltaïque, me dire qu'il cherche un nouveau travail car la profession est sinistrée suite aux récentes décisions du gouvernement.
Je suis en colère quand mon fils, 20 ans, me dit : "à quoi ça sert de faire des études si dans cinq ans on a tous un cancer" (et il ne pense pas qu'au nucléaire, mais aussi à la pollution atmosphérique, aux pesticides…).
Alors j'agis, je me suis investi depuis une trentaine d'années dans les médias écologistes pour faire circuler une information moins déloyale et j'incite les journalistes et les lecteurs à prendre le temps eux aussi de chercher où est la vérité. Comment peut-on encore minorer l'importance de la pollution radioactive au Japon alors que les images sur internet nous montrent les réacteurs en flamme ?
Alors j'agis et je m'engage dans l'une des 875 associations qui animent le Réseau Sortir du nucléaire pour demander à nos élus de faire pression pour un changement de politique dans le domaine de l'énergie. (Sortir du nucléaire)
Alors j'agis au niveau local en rejoignant les nombreux groupes locaux qui travaillent à des plans de descente énergétique qui nous permettront de diminuer la menace nucléaire, mais aussi notre dépendance à un pétrole qui va être de plus en plus rare. (Transition France)
Alors j'agis car aujourd'hui si le lobby nucléaire arrive à manipuler élus et médias, c'est parce que nous ne nous indignons pas assez ! "
"Je suis en colère
Je suis en colère parce que l'accident de Tchernobyl n'a pas servi de leçon. Et que l'on continue à entendre et lire les mêmes mensonges sur le nucléaire dans les médias.
Je suis en colère quand j'entends à la radio, un haut responsable du nucléaire français nous dire qu'on ne peut remettre en cause le nucléaire : "personne n'a envie de revenir à la bougie". Que je sache, dans les pays européens qui n'ont pas de centrales nucléaires (Autriche, Danemark, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Portugal…), y-en-t-il où l'on s'éclaire à la bougie ? Il n'y a que 441 réacteurs nucléaires dans le monde (dont 58 en France, 55 au Japon)… dans seulement 31 pays, tous les autres pays s'en passent.
Je suis en colère quand en 1979, après l'accident nucléaire de Three-Mile Island, on nous a dit que c'était parce que les Américains étaient moins forts que nous ; quand en 1986, après l'accident de Tchernobyl, on nous a dit que les Russes étaient moins forts que nous… et que je lis aujourd'hui que les Japonais sont moins forts que nous… De qui se moque-t-on ?
Je suis en colère quand on me dit que l'on peut continuer à exploiter encore des vieux réacteurs comme Fessenheim en Alsace (qui a trente ans) parce que "plus il est vieux, mieux on connait un réacteur". Ce n'est pas parce que vous connaissez bien les défauts de votre vieille voiture qu'elle tombe moins souvent en panne et moins gravement. (Le réacteur Fukushima-Daiichi 1, qui vient d'exploser avait 40 ans et a été autorisé à continuer de fonctionner pour dix ans en février 2011 !).
Je suis en colère quand on nous dit que l'on ne peut se passer du nucléaire en France, parce que cette énergie fournit près de 80 % de notre électricité. C'est oublier que l'électricité n'est pas la principale source d'énergie (c'est le pétrole) et que le nucléaire ne représente que 17 % de notre énergie. Si l'on voulait s'arrêter, on pourrait s'appuyer sur une solidarité au niveau de l'Europe : là, le nucléaire ne représente que 35 % de l'électricité et seulement 9 % de l'énergie ! Il suffirait donc d'économiser 9 % pour s'en passer !
Je suis en colère parce qu'au nom de la défense de la croissance économique, les programmes énergétiques français ou européens, négligent toujours plus ou moins le potentiel des économies d'énergies, préférant la surconsommation, éventuellement alimentée par le recours aux énergies renouvelables. Or l'énergie la plus propre reste celle que l'on ne consomme pas. En adoptant les meilleures techniques disponibles et en évitant les comportements énergivores, nous pourrions diviser par 4 notre consommation en une vingtaine d'années.
Je suis en colère parce que les discours économiques nous polluent : on nous dit qu'arrêter un réacteur nucléaire, ce serait de l'argent gaspillé… mais les 1000 milliards d'euros déjà dépensé en 25 ans pour la gestion de la catastrophe de Tchernobyl (et c'est loin d'être terminé), ce n'est pas un gaspillage encore plus grand ? Mille milliards d'euros, c'est sensiblement le coût qu'il a fallut dépenser pour construire l'ensemble des 441 réacteurs actuellement en fonctionnement.
Je suis en colère parce que je sais que l'on peut arrêter relativement rapidement le programme nucléaire français, qu'il existe de multiples scénarios de sortie sur le sujet (de 2 à 30 ans selon les efforts qu'on veut bien consentir).
Je suis en colère quand j'entends mon gendre, 25 ans, ingénieur dans le photovoltaïque, me dire qu'il cherche un nouveau travail car la profession est sinistrée suite aux récentes décisions du gouvernement.
Je suis en colère quand mon fils, 20 ans, me dit : "à quoi ça sert de faire des études si dans cinq ans on a tous un cancer" (et il ne pense pas qu'au nucléaire, mais aussi à la pollution atmosphérique, aux pesticides…).
Alors j'agis, je me suis investi depuis une trentaine d'années dans les médias écologistes pour faire circuler une information moins déloyale et j'incite les journalistes et les lecteurs à prendre le temps eux aussi de chercher où est la vérité. Comment peut-on encore minorer l'importance de la pollution radioactive au Japon alors que les images sur internet nous montrent les réacteurs en flamme ?
Alors j'agis et je m'engage dans l'une des 875 associations qui animent le Réseau Sortir du nucléaire pour demander à nos élus de faire pression pour un changement de politique dans le domaine de l'énergie. (Sortir du nucléaire)
Alors j'agis au niveau local en rejoignant les nombreux groupes locaux qui travaillent à des plans de descente énergétique qui nous permettront de diminuer la menace nucléaire, mais aussi notre dépendance à un pétrole qui va être de plus en plus rare. (Transition France)
Alors j'agis car aujourd'hui si le lobby nucléaire arrive à manipuler élus et médias, c'est parce que nous ne nous indignons pas assez ! "
dimanche 13 mars 2011
CARNET BLEU : L'ENCHANTEMENT DU MONDE
Nuages (photo de Roland Comte)
"A quoi bon vivre si nul jamais n'enchante le monde ? Comment et où habiter s'il n'existe aucun lieu enchanté au milieu des destructions ?" Et si nous n'avions survécu, dans ces temps et ces lieux invivables, que par la grâce de telles utopies ?"
Michel Serres, in : "Hergé mon ami" (p. 24)
samedi 12 mars 2011
CARNET BLEU : L'AMITIE
Vitrail de la chapelle de Charles de Foucault à Notre-Dame des Neiges (cliché R. Comte)
"Ils retombèrent dans le silence. Le propre d'une amitié de si longue date, se dit Rhodes, est que, lorsqu'il est préférable de se taire que de dire quelque chose, on peut se contenter de garder le silence. Et l'autre comprend."
Robert SILVERBERG "Hot sky at midnight"
vendredi 11 mars 2011
mardi 8 mars 2011
CARNET BLEU : UNE CITATION DE CAMILLE CLAUDEL
Camille Claudel en 1884 (image libre de droits)
"Il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente." Camille Claudel
citée par Philippe Le Guillou dans "Le passage de l'aulne" (Paris, Gallimard, 1993)
jeudi 3 mars 2011
REMI MARTIN
Une autre superbe performance d'un allemand, Remi Martin, qui est de la même école qu'Eike von Stuckenbrock (voir mes posts du 29/12/2010), avec lequel il a réalisé plusieurs duos. Je n'ai pas assez de connaissances dans ce domaine mais mon sentiment est que le travail de Remi Martin est plus en force et qu'il n'a pas la grâce et la poésie d'Eike. Il n'en est pas moins remarquable et je trouve que cela change complètement de ce à quoi nous sommes habitués.
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