"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

mercredi 31 mars 2010

GOOGLE DEFIE LA CHINE !


Le plus grand moteur de recherche du monde, Google, avait annoncé qu'il se retirerait de Chine pour manifester sa désapprobation à la censure dont sont victimes les internautes chinois. Par exemple, si, depuis la Chine, vous cherchez sur Google les mots "Tian'anmen" ou "Tibet", vous obtenez la réponse suivante : "Les mots-clés recherchés ne sont pas en accord avec les règlements et les politiques en vigueur". Parallèlement, la Chine a lancé son propre moteur de recherche, Baldu.

Comme il l'avait annoncé, Google, plutôt que d'accepter le diktat des autorités chinoises, a préféré se retirer de Chine. Cependant, pour ne pas priver les Chinois de l'accès à ses bases de données parmi les plus complètes qui soient, Google redirige automatiquement les internautes vers sa version honkongaise, elle aussi en chinois. Qui gagnera ? Il faut espérer que ce sera Google et non les autorités de la plus grande dictature du monde. En attendant, bravo à Google !

Source : "Ici Pékin - Du Google sans Google" art. signé Abel SEGRETIN, in Télérama, n°3142 (31 mars 2010)

mercredi 24 mars 2010

L'humeur de Stéphane Guillon - 22-03-2010 - clash de Éric Besson

Je ne peux pas résister à vous faire partager la joie que j'ai eue en écoutant ce billet d'humeur de Stéphane Guillon sur France inter. Vous savez sans doute comme moi qu'il y a eu des vagues.

samedi 20 mars 2010

CINEMA : "SHUTTER ISLAND" DE SCORSESE AVEC LEONARDO DI CAPRIO

"Shutter island", le dernier film de Scorsese, un thriller angoissant où l'on perd ses repères Tiré d'un best-seller de Dennis Lehane, Shutter Island est un thriller psychologique qui se passe sur l'île du même nom, isolée en plein océan, dans la baie de Boston. L'île abrite un hôpital psychiatrique abritant des patients malades mentaux s'étant rendus coupables d'actes criminels. Les marshals Teddy Daniels (Leonardo di Caprio) et son adjoint Chuck Aule viennent enquêter sur la disparition mystérieuse d'une patiente, Rachel Solando. L'angoisse commence dès les premières images, au moment où le ferry arrive en vue de l'île battue par les flots. Le piège se referme peu à peu sur les deux policiers, pour se recentrer sur l'un des deux, Teddy Daniels. Lorsque le film se termine, le piège s'est refermé sur lui et le spectateur ne sait plus quoi penser : Teddy Daniels est-il fou ou est-il la victime d'un complot gouvernemental pour avoir mis le nez là où il ne fallait pas. Impressionnante  mise en scène et remarquable jeu d'acteurs. Di Caprio est, comme à son ordinaire, époustouflant de justesse. Quant à son "second", Mark Ruffalo, il est tout bonnement remarquable. Voir aussi mon blog cinéma Cinérock07

Jean FERRAT - UN JOUR UN JOUR (1971)

 

Paroles d'Un jour, un jour (texte d'Aragon) sur l'album "Ferrat chante Aragon (disque Barclay, 1971)


Tout ce que l'homme fut de grand et de sublime
Sa protestation ses chants et ses héros
Au-dessus de ce corps et contre ses bourreaux
A Grenade aujourd'hui surgit devant le crime

Et cette bouche absente et Lorca qui s'est tu
Emplissant tout à coup l'univers de silence
Contre les violents tourne la violence
Dieu le fracas que fait un poète qu'on tue

Un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Ah je désespérais de mes frères sauvages
Je voyais, je voyais l'avenir à genoux
La Bête triomphante et la pierre sur nous
Et le feu des soldats porte sur nos rivages

Quoi toujours ce serait par atroce marché
Un partage incessant que se font de la terre
Entre eux ces assassins que craignent les panthères
Et dont tremble un poignard quand leur main l'a touché

Un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Quoi toujours ce serait la guerre, la querelle
Des manières de rois et des fronts prosternés
Et l'enfant de la femme inutilement né
Les blés déchiquetés toujours des sauterelles

Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
Le massacre toujours justifié d'idoles
Aux cadavres jetés ce manteau de paroles
Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou

Un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Aragon
Merci à MusiKiwi pour ces paroles :  http://www.musikiwi.com/paroles/jean-ferrat-jour,jour,29258.html

Pour écouter cette chanson de Ferrat (et bien d'autres), rendez-vous sur Deezer, le site de musique libre et gratuit [Pour revenir sur le blog, faites retour en utilisant la flèche de gauche de votre navigateur].

dimanche 14 mars 2010

JEAN FERRAT EST MORT MAIS IL RESTERA DANS NOS COEURS COMME UN GRAND POETE

Nous avons tous appris hier soir la nouvelle de la mort de Jean Ferrat, à l'hôpital d'Aubenas, à l'âge de 79 ans. Comme tout ardéchois, je l'avais rencontré souvent, en particulier lorsque je travaillais à Libinter où il était un client assez assidu. Ce qu'on peut dire de lui c'est qu'il n'avait pas la "grosse tête". C'était pourtant un immense artiste. Je salue le départ d'un grand poète. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Ferrat
Ci-après, le lien avec le site Deezer où vous pourrez écouter "Un jour, un jour" (et de nombreux autres titres) chanté par Jean Ferrat : http://www.deezer.com/listen-2554473
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CINEMA : "PRECIOUS" UN FILM BOULEVERSANT


"Precious" de Lee Daniels, est tiré du roman Push de Sapphire. Le film, joué par une actrice inconnue (elle a été "castée" par hasard) est bouleversant. Precious est une lycéenne de 17 ans scolarisée dans le Bronx. Elle est noire, obèse, illettrée, enceinte pour la 2ème fois après avoir été violée depuis sa plus tendre enfance par le "mec" de sa mère, qui la déteste. En raison de cette 2ème grossesse, Precious est virée du lycée mais prise en main par une école alternative qui va la sauver et lui permettre d'exprimer tout ce qu'elle n'a jamais dit. Ce film pourrait être misérabiliste.Il ne l'est pas. La réalisation est parfaitement maîtrisée et le jeu des acteurs d'une telle justesse que l'on est scotché dans son fauteuil et - qu'on le veuille ou non - pris aux tripes par un tel destin. Un grand, immense coup de chapeau aux acteurs, à tous les acteurs. Bien entendu à Gabourey Sidibe qui incarne Precious mais aussi à l'actrice qui joue le rôle de sa mère. Malgré toute sa méchanceté, sa stupidité et sa violence, on se prend non à l'aimer mais à la comprendre et à - presque - lui pardonner son attitude vis à vis de sa fille. La chanteuse Mariah Carey, pas glamour pour deux sous, est méconnaissable en assistante sociale compatissante mais pas "nunuche" qui arrive, à force d'humanité et de confiance, à faire dire à Precious tout ce qu'elle avait enfermé en elle depuis son enfance. Extraordinaire film que je ne regrette pas d'être allé voir.

Je vous signale cependant que ce film est en VO, ce qui généralement ne me pose pas de problème mais, dans ce cas particulier, j'ai apprécié les sous-titres car Precious parle l'américain du Bronx (quand elle parle !) et c'est totalement incompréhensible.


Sur mon blog cinéma Ciné Rock07, vous aurez un peu plus d'explications, la BO de présentation et un lien plus complet avec le site qui vous permettra de lire d'autres opinions que la mienne :

jeudi 4 mars 2010

LES ANGES NE SONT PAS TOUJOURS CE QUE L'ON CROIT

Chemin de croix - St. Laurent-sur-Sèvre (Vendée)

"Si j'avais crié, qui m'aurait entendu parmi l'armée des anges ?"

Oreste, dans "Paysage dans le brouillard" de Theo ANGELOPOULOS.

Cette réplique a sans doute été inspirée par RILKE, dans la 1ère Elégie de Duino :

"Qui, si je criais, qui donc entendrait mon cri parmi les hiérarchies des anges ? Et cela serait-il, même, et que l'un d'eux soudain me prenne sur son coeur : trop forte serait sa présence et j'y succomberais."