Extrait d'un dialogue entre Micol et Giorgio (dans Le jardin des Finzi-Contini) :"Tu as dit que nous sommes pareils tous les deux, dis-je. (...)
- Mais oui, mais oui, s'écria-t-elle, en ce sens que, moi aussi, comme elle, je ne disposais pas de ce goût instinctif pour les choses qui caractérise les gens normaux. Elle le sentait très bien : pour moi, non moins que pour elle, ce qui comptait c'était, plus que la possession des choses, le souvenir qu'on avait d'elles, le souvenir en face duquel toute possession ne peut, en soi, apparaître que décevante, banale, insuffisante."
G. Bassani. Le jardin des Finzi-Contini, in : Le roman de Ferrare. Paris, Gallimard, 2006 (coll. Quarto, p. 389).
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