"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

vendredi 24 mars 2023

ASTOR PIAZZOLA - LIBERTANGO (Scène de danse extraite du fil Easy Virtue)

Voici une autre version de Libertango d’Astor Piazzola et une sublime scène de tango interprétée par Colin Firth et Jessica Biel, dans le film Easy Virtue (en français Un mariage de rêve), film de Stephan Elliott (2008)

Voir aussi mon post : Easy virtue (tango scene)

YUMEJI'S THEME (FROM THE FILM "IN THE MOOD FOR LOVE"

Musique : Yumeji's Theme (from the soundtrack of the film In the Mood for Love, film hongkongais réalisé par Wong Kar-wai, sorti en 2000.)  

ARTISTE :  Virgil Boutellis-Taft, Jac van Steen, Royal Philharmonic Orchestra

ALBUM : Incantation

AUTEURS-COMPOSITEURS : Shigeru Umebayashi

LICENCES : Harmonia Mundi (au nom de Aparté); Wise Music Group, LatinAutor - PeerMusic, Polaris Hub AB, CMRRA, LatinAutor, UMPI, LatinAutorPerf et 15 sociétés de gestion des droits musicaux

Le dessin à l’encre est de Ink : Gao Xingjian

ABEL KORZENIOWSKI - DANSE FOR ME WALLIS

J'ai trouvé cette vidéo sur Youtube et j'ai immédiatement flashé sur la beauté de la musique et de la danse. Je ne suis pas encore parvenu à savoir qui était la danseuse et de qui était la chorégraphie. La musique, par contre, est celle de la BO du film W./E. [Wallis et Edouard] réalisé par Madonna en 2011 sur les amours contrariées de Wallis Simpson et du roi Edouard VII 

Abel Korzeniowski - Dance for me Wallis (Bande originale du film W./E. [Wallis & Edouard]  film réalisé par Madonna en 2011 sur les amours contrariées du roi Edouard VII et de Wallis Simpson

Editor | Lana Lebedeva

Production | Pavel Danilyuk

Music | Abel Korzeniowski - Dance For Me Wallis



samedi 18 mars 2023

EAGLES - HOTEL CALIFORNIA (1977)

Eagles – Hotel California

[Verse 1]

On a dark desert highway

Sur une autoroute du désert en pleine nuit

Cool wind in my hair

Le vent tiède dans mes cheveux

Warm smell of colitas

Le chaud parfum des « colitas »[1]

Rising up through the air

S’élevant dans l’air

Up ahead in the distance

Au loin à l’horizon

I saw a shimmering light

Je voyais une lumière scintiller[2]

My head grew heavy and my sight grew dim

Ma tête devint lourde et ma vue s’obscurcit

I had to stop for the night

Il me fallut m’arrêter pour la nuit

[Verse 2]

There she stood in the doorway

Elle se tenait sur le seuil de la porte

I heard the mission bell

J’entendis la cloche de la mission[3]

And I was thinkin' to myself

Et je pensai pour moi-même

"This could be Heaven or this could be Hell"

Cela peut-être le paradis ou l’enfer

Then she lit up a candle

Puis elle alluma une bougie

And she showed me the way

Et m’indiqua le chemin

There were voices down the corridor

Ensuite il y eut des voix dans le couloir

I thought I heard them say

Je crois que je les entendis dire

[Chorus]

"Welcome to the Hotel California

“Bienvenue à l’Hôtel Californie”

Such a lovely place (Such a lovely place)

Un si bel endroit

Such a lovely face

Un si beau  visage

Plenty of room at the Hotel California

Il y a plein de place à l’Hôtel Californie

Any time of year (Any time of year)

Tu peu y venir n’importe quand

You can find it here"

Vous pourrez le trouver là. »

[Verse 3]

Her mind is Tiffany-twisted[4]

Son esprit est perverti par Tiffany

She got the Mercedes bends[5], uh

Elle a les courbes d’une Mercedes

She got a lot of pretty, pretty boys

Elle est entourée d’un tas, un tas de beaux mecs

That she calls friends

Qu’elle appelle ses amis

How they dance in the courtyard

Comme ils dansent dans la cour

Sweet summer sweat

Douce sueur d’été

Some dance to remember

Certains dansent pour se souvenir

Some dance to forget

D’autres dansent pour oublier

[Verse 4]

So I called up the Captain

Alors, j’ai appelé le Captain

"Please bring me my wine"

« S’il vous plaît, apportez-moi mon vin »

He said, "We haven't had that spirit here

Il répondit : « Nous n’en avons plus

Since 1969"

Depuis 1969 »

And still those voices are callin'

Et j’entendais encore ces voix appeler

From far away

Depuis le lointain

Wake you up in the middle of the night

Te réveillant en pleine nuit

Just to hear them say

Juste pour les entendre dire

[Chorus]

"Welcome to the Hotel California

« Bienvenue à l’Hôtel Californie

Such a lovely place (Such a lovely place)

Un si bel endroit

Such a lovely face

Un si beau visage

They livin' it up at the Hotel California

Ils font la fête à l’Hôtel Californie

What a nice surprise (What a nice surprise)

Quelle belle surprise

Bring your alibis"

Dis-nous ce qui t’amène »

[Verse 5]

Mirrors on the ceiling

Des miroirs au plafond

The pink champagne on ice, and she said

Le champagne rosé sur la glace, et elle dit

"We are all just prisoners here

« Nous sommes tous des prisonniers ici

Of our own device"

De notre propre volonté »

And in the master's chambers

Et dans les chambres des maîtres d’hôtel

They gathered for the feast

Se rassemblent pour le festin

They stab it with their steely knives

Ils ont beau la piquer avec leurs couteaux d’acier

But they just can't kill the beast

Ils ne peuvent tuer la bête

[Verse 6]

Last thing I remember, I was

La dernière chose dont je me souviens,

Running for the door

Je courais vers la porte

I had to find the passage back

Je devais trouver la sortie

To the place I was before

Revenir au début

"Relax," said the night man

« Relax », dit le gardien de nuit

"We are programmed to receive

« Nous avons l’habitude de recevoir

You can check out any time you like

« Vous pouvez réserver quand ça vous chante

But you can never leave"

Mais vous ne pouvez jamais nous quitter »

[Guitar Solo]

[Chorus]

"Welcome to the Hotel California

Such a lovely place (Such a lovely place)

Such a lovely face

Plenty of room at the Hotel California

Any time of year (Any time of year)

You can find it here"

[Guitar Solo]

Hotel California, dont le nom original est Mexican Reggae est une chanson américaine du groupe Eagles composée par Don Felder, Don Henley, Glenn Frey et sortie en 1977. Elle est classée n° 1 au Billboard Hot 100, n° 49 parmi les 500 plus grandes chansons de tous les temps selon Rolling Stone, deux fois disque d'or et une fois disque de platine (soit plus de 1,5 million d'exemplaires vendus).

Il ne faut pas se fier au charme de la mélodie que nous avons tous fredonnée et qui nous donne une image idyllique de l’Amérique des années 70. En réalité, l’Hôtel Californie était un centre de désintoxication pour alcooliques et drogués, ce qui éclaire certaines phrases sibyllines de la chanson, comme par exemple « Nous avons l’habitude de recevoir. Vous pouvez réserver à n’importe quel moment, mais vous ne pouvez jamais partir. » Ou : « Apportez-moi du vin. Nous n’en avons plus depuis 1969 ».   

[Traduction et commentaires de Roland Comte]

[1] Colita : plante du désert californien qui ne fleurit que la nuit et dont le parfum entêtant est très reconnaissable. C’est aussi peut-être une référence à une drogue extraite d’un cactus hallucinogène.

[2] Depuis le désert californien, on voit de très loin briller les lumières de Los Angeles.

[3] Il s’agit des missions franciscaines datant de la conquête de la Californie par les Espagnols.

[4] Il s’agit de la marque de luxe Tiffany dont le siège est à New-York.

[5] Jeu de mot : le Benz de Mercedes étant remplacé par « bends » (courbes)  

L'AFFICHE ROUGE interprétée par Feu Chatterton !

 Clip réalisé par Sacha Teboul (sur Youtube)

Aragon – L’affiche rouge (Recueil : Le Roman inachevé - 1956)

Musique de Léo Ferré, d’abord interprétée par Monique Morelli puis par Léo Ferré en 1961. Ici dans l’interprétation de Feu Chatterton !

 

Vous n’avez réclamé la gloire ni les larmes

Ni l’orgue ni la prière aux agonisants

Onze ans déjà que cela passe vite onze ans

Vous vous étiez servis simplement de vos armes

La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans

 

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes

Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants

L’affiche qui semblait une tache de sang

Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles

Y cherchait un effet de peur sur les passants

 

Nul ne semblait vous voir Français de préférence

Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant

Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants

Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE

 

Et les mornes matins en étaient différents

Tout avait la couleur uniforme du givre

À la fin février pour vos derniers moments

Et c’est alors que l’un de vous dit calmement

Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre

Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

 

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses

Adieu la vie adieu la lumière et le vent

Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent

Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses

Quand tout sera fini plus tard en Erivan

 

Un grand soleil d’hiver éclaire la colline

Que la nature est belle et que le cœur me fend

La justice viendra sur nos pas triomphants

Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline

Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant

 

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent

Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps

Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant

Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir

Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant.

 

L’Affiche rouge est une affiche créée par la propagande allemande et placardée massivement en France sous l'Occupation pour faire passer les résistants pour des terroristes, dans le contexte de la condamnation à mort de 23 membres des Francs-Tireurs et Partisans – Main-d'Œuvre Immigrée (FTP-MOI), résistants de la région parisienne, dont 10 sont représentés sur l'affiche. Sur les 23 fusillés après leur arrestation le 21 février 1944, huit étaient Polonais et c'était le cas aussi de quatre des 10 de l'Affiche rouge.

L'affiche comprend :

Une phrase d'accroche : « Des libérateurs ? La Libération par l'armée du crime ! » ;

Les photos, les noms et les actions menées par dix des résistants du groupe Manouchian. En réalité, ce furent 23 membres du groupe de résistants qui furent exécutés le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Olga Bancic, seule femme du groupe, fut décapitée le 10 mai 1944 à Stuttgart :

  • ·         Celestino Alfonso (AR), Espagnol, 27 ans ;
  • ·         Olga Bancic, Roumaine, 32 ans (seule femme du groupe, décapitée en Allemagne le 10 mai 1944) ;
  • ·         Joseph Boczov [József Boczor ; Wolff Ferenc] (AR), Hongrois, 38 ans - Ingénieur chimiste ;
  • ·         Georges Cloarec, Français, 20 ans ;
  • ·         Rino Della Negra, Italien, 19 ans - Footballeur du Red Star Olympique ;
  • ·         Thomas Elek [Elek Tamás] (AR), Hongrois, 18 ans - Étudiant ;
  • ·         Maurice Fingercwajg (AR), Polonais, 19 ans ;
  • ·         Spartaco Fontanot (AR), Italien, 22 ans ;
  • ·         Jonas Geduldig, Polonais, 26 ans ;
  • ·         Emeric Glasz [Békés (Glass) Imre], Hongrois, 42 ans - Ouvrier métallurgiste ;
  • ·         Léon Goldberg, Polonais, 19 ans ;
  • ·         Szlama Grzywacz (AR), Polonais, 34 ans ;
  • ·         Stanislas Kubacki, Polonais, 36 ans ;
  • ·         Cesare Luccarini, Italien, 22 ans ;
  • ·         Missak Manouchian (AR), Arménien, 37 ans ;
  • ·         Armenak Arpen Manoukian, Arménien, 44 ans ;
  • ·         Marcel Rajman (AR), Polonais, 21 ans ;
  • ·         Roger Rouxel, Français, 18 ans ;
  • ·         Antoine Salvadori, Italien, 24 ans ;
  • ·         Willy Schapiro, Polonais, 29 ans ;
  • ·         Amedeo Usseglio, Italien, 32 ans ;
  • ·         Wolf Wajsbrot (AR), Polonais, 18 ans ;
  • ·         Robert Witchitz (AR), Français, 19 ans.

[Ce commentaire est inspiré du long article réservé à l’Affiche rouge sur Wikipedia]


Etienne DAHO - Ouverture (Extrait de l'album "Corps et armes" 2000)

Etienne Daho – Ouverture

 

Il n'est pas de hasard,

Il est des rendez-vous,

Pas de coïncidence

Aller vers son destin,

L’amour au creux des mains,

La démarche paisible

Porter au fond de soi,

L’intuition qui flamboie,

L’aventure belle et pure

Celle qui nous révèle,

Superbes et enfantins,

Au plus profond de l'âme

Porté par l'allégresse,

Et la douceur de vivre,

De l'été qui commence

La rumeur de Paris,

Comme une symphonie,

Comme la mer qui balance

J'arrive au rendez-vous,

Dans l'épaisse fumée,

Le monde me bouscule

Réfugié dans un coin

Et observant de loin

La foule qui ondule

Mais le choc imminent

Sublime et aveuglant

Sans prévenir arrive

Je m'avance et je vois,

Que tu viens comme moi,

D’une planète invisible

Où la pudeur du cœur,

Impose le respect

La confiance sereine

Et plus tu t'ouvres à moi

Et plus je m'aperçois

Que lentement je m'ouvre

Et plus je m'ouvre à toi

Et plus je m'aperçois

Que lentement tu t'ouvres

Il fut long le chemin

Et les pièges nombreux

Avant que l'on se trouve

Il fut long le chemin

Les mirages nombreux

Avant que l'on se trouve

Ce n'est pas un hasard,

C’est notre rendez-vous

Pas une coïncidence.

 

"Ouverture", dernier extrait de "Nos chants illuminent la nuit" , le "Basique, le concert" diffusé sur France 2 le 29 mars 2019.

Concert live enregistré pendant le "Blitztour" à Rennes le 21 décembre 2018.

Ouverture - 21/21 Étienne Daho – Les Valentins & Etienne Daho

Éditions : Satori song / DR / DR2000 Extrait de l'album "Corps et armes" ℗ 2000 Parlophone - Warner Music France

Réalisation Gaëtan Chataigner

Coproduction : Morgane Production, Universal Music France Division Mercury Music Group et France Télévisions

Produit par : Gérard Pont, Gérard Lacroix et Sylvain Plantard

Directeur de la photographie : Raphaël Bauche

Montage : Julien Kermorvan Mixage : Mako Producteur du concert et du Blitztour : TS3

 

Avec :

Philippe Entressangle - Batterie / Percussions

Marcello Giuliani - Basse / Chœurs

Mako - Guitare / Chœurs

Jean-Louis Pierot - Claviers / Guitare / Chœurs

François Poggio - Guitare / Chœurs