Un titre énigmatique pour un blog qui me ressemble. Avec ces textes, ces images, ces musiques, je voudrais vous faire voyager en ma compagnie et vous faire partager mes goûts, mes heurs, mes douleurs, mes couleurs, mes coups de coeur...
"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
mardi 30 décembre 2008
DE NOUVELLES PHOTOS SUR MON FACEBOOK
Comme je n'ai pas vraiment trouvé la solution pour mettre en ligne des diaporamas sur Blogspot, je vous renvoie à mon Facebook pour consulter quelques uns de mes albums mis en ligne. Voici le lien : http://www.facebook.com/profile.php?id=1167318824&ref=name#/profile.php?id=1167318824&v=photos&viewas=1167318824
lundi 29 décembre 2008
SF : "EQUILIBRIUM" et "FARENHEIT 451"
Très récemment, une collègue du Portalet m'a prêté un film de science-fiction que je ne connaissais pas, Equilibrium. Le film se déroule dans un monde dystopique post-apocalyptique qui, sous le prétexte d'éviter la reproduction des guerres qui ont failli exterminer l'humanité, a décidé d'éliminer les émotions.
Par conséquent, chaque individu, y compris les jeunes enfants, doit se soumettre à la prise d'injections régulières d'une drogue, le Prozium, censé priver le cerveau de toute émotion. Clerick John Preston (joué par Christian Bale, le magnifique Batman de Batman begins) interprète à la perfection un agent du pouvoir, véritable robot humain, chargé d'éliminer tous ceux qui ne respectent pas ces terribles règles jusqu'à ce qu'il se rende compte de l'horreur absolue des ordres absurdes et inhumains qu'il est chargé d'appliquer. Etant l'un des plus proches collaborateurs du pouvoir, et l'un de ses plus dévoués, il est théoriquement au-dessus de tout soupçon. Mais c'est compter sans le système qui, comme tout système totalitaire, espionne ses propres espions... Parce qu'il est justement entraîné à ne pas écouter ses émotions, il parvient cependant, in extremis, à renverser la vapeur et mettre à bas la tyrannie.
En voyant ce film, j'ai bien entendu pensé à Farenheit 451, le film adapté par François Truffaut en 1966 du livre de Robert Bradbury, publié en 1953. Dans Farenheit, les pompiers se "contentaient" de brûler les livres (et accessoirement les personnes que l'on trouvait avec des livres) et la résistance consistait à "devenir un livre" en l'apprenant par coeur. C'était déjà terrifiant mais le monde d'Equilibrium est mille fois pire. On pense aussi bien entendu à Matrix et à Bienvenue à Gattaca.
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POEME : "EUX OU L'ABSENCE"
Voici un nouveau poème extrait de mon recueil "Paroles du vent". Ce n'est pas vraiment le poème que j'aurais souhaité vous offrir pour cette période de fin d'année mais il correspond bien, hélas, à mon état d'esprit du moment. Je ne viens pas de l'écrire. Je l'avais écrit lorsque j'étais à la Grande Canarie en 1979. J'étais alors en pleine période de doute et de déprime, ce qui m'arrive assez souvent...
EUX OU L’ABSENCE
Je ne sais
Je ne sais plus
Je n’entends plus cette musique
J’ai perdu mon chemin
Je ne sais plus
A quoi, à qui, vers qui je tends
Je ne sais plus ni où, ni quand
Où je suis, où est-il, et elle ?
Il fut un temps de certitudes
Il fut un temps où je savais
Que leur joie, leur sourire
Etaient là, près de moi,
Même s’ils étaient, eux, loin de moi
Leur rire, je l’entendais
Je savais que leur joie à lire ce que je lis
Aurait été la même
Leur sourire à mes joies
Leur tristesse à mes peines
Et moi, j’aurais partagé et leur joies et leurs peines
Le soleil me disait leur chaleur
Et la mer, l’infini de leur amour
Et leur présence, le vent m’en apportait la certitude
De certitude, je n’ai plus
Je ne sais ce que je suis
Ni où je vais, ni le pourquoi
Ni le vent, ni la mer ne me disent plus « va » !
C’en est fini de ce temps-là
Et je suis seul
Sans ma musique, sans la lumière sur mon chemin
Sans l’amour et sans la joie de ceux que je savais
De ceux que je connaissais mieux que ma main
Mieux que mon cœur et mon visage
D’un geste je pouvais dessiner leur sourire
La chaleur de leur rire, la douceur du regard
Aujourd’hui, je n’ai plus de désir
Je suis là, arrêté sur cette grève qui s’étire
Las d’être seul à leur tendre la main
A les attendre, eux, dont je ne sais plus rien
Où donc sont-ils, où donc sont mes amis,
Ce frère, cette sœur
Partis sur quels chemins dont je n’ai pas la carte ?
Devant moi s’étend maintenant le désert infini de l’absence
Silence de leur absence
Silence de votre absence
Ce poème est extrait du recueil Paroles du vent (Nuit obscure)
dimanche 28 décembre 2008
dimanche 21 décembre 2008
NEIL GAIMAN "ANANSI BOYS"
Do you know Neil Gaiman, the author of Neverwhere ? He is an astonishing author of astonishing books. Neverwhere takes place in the "London Below", a fantastic subterranean London where the tube stations open on another reality. The heroe, Richard Mayhew, is a Scot young man who goes to London to work in the City as a financial trader. Everything goes fine for him until he encounters an injured young girl named Door who spout of a wall just in front of him. Despite his fiancée's protests, he decides to help the wounded girl but that means that he suddenly ceases to exist "in our world" for regular people living in "London above" and Richard becomes real only to the denizens of 'London Below'. He loses his house, his job, his fiancée, and nearly his mind, as he travels through this strange 'London Below' labyrinth in an attempt to make sense out of it all, find a way back to his proper world, and helps Door surviving as she is hunted down by hired assassins.
I'm just finishing to read another book of the same author which title is Anansi boys. This book doesn't take place in London but in America. But it is as astounding as Neverwhere. I can't resist to quote an excerpt from chapter one :
"It begins, as most things begin, with a song.
In the beginning, after all, were the words and they came with a tune. That was how the world was made, how the void was divided, how the lands and the stars and the dreams and the little gods and the animals, how they came in the world.
They were sung".
If you like, as I do, fantastic litterature, you must read Neil Gaiman as soon as possible!
CINEMA : "LE JOUR OU LA TERRE S'ARRÊTA"
Hier je suis allé voir le film "Le jour où la terre s'arrêta" avec Keanu Reeves. Il s'agit d'un film de Science-Fiction qui est un remake d'un film de Robert Wise sorti en 1951. J'avais vu cette 1ère version, inspirée d'une nouvelle "Farewell to the master" d'un écrivain américan oublié maintenant, pendant mes années de fac lors d'un festival de la SF à la Maison de la Culture de Grenoble. Le titre original de ce film est "The day the earth stood still". Dans cette nouvelle adaptation, l'extraterrestre D.C. Klaatu, en mission sur terre pour "sauver la Terre mais non l'Humanité" est magistralement interprété par Keanu Reeves. Je vou renvoie à ma critique (avec la vidéo de présentation du film) dans mon blog cinéma Cinérock07
L'auteur de la nouvelle, publiée en 1940, était Harry Bates, bien oublié de nos jours. Il avait pourtant été à l'origine de la fondation de plusieurs revues de SF, en particulier d' "Astounding SF" et de "Weird Tales" qui firent énormément pour la diffusion de ce nouveau style aux USA et dans le monde.
J'étais à l'époque, très impliqué dans l'étude des OVNI et des extraterrestres (bien que j'aie pris de la distance, mon intérêt n'a jamais cessé).
En y réfléchissant, je me rends compte que ce film de Robert Wise avait aussi inspiré ma nouvelle Le visiteur, publiée en 1972.
vendredi 19 décembre 2008
DANIEL LAVOIE : "IL S'AIMENT"
Voici une de mes chansons préférées : "Ils s'aiment" de Daniel LAVOIE.
Ils s'aiment
"Ils s'aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s'aiment tout hésitants
Découvrant l'amour et découvrant le temps
Y'a quelqu'un qui se moque
J'entends quelqu'un qui se moque
Se moque de moi, se moque de qui ?
Ils s'aiment comme des enfants
Amour plein d'espoir impatient
Et malgré les regards
Remplis de désespoir
Malgré les statistiques
Ils s'aiment comme des enfants
Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu'aux dents
Ils s'aiment comme des enfants
Comme avant le menaces et les grands tourments
Et si tout doit sauter,
S'écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les, laissons-les
Laissons-les s'aimer
Et si tout doit sauter
S'écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les
Laissons-les s'aimer
Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu'aux dents
Ils s'aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s'aiment comme avant
Merci à : http://www.frmusique.ru/texts/l/lavoie_daniel/ilssaiment.htm pour les paroles. Et voici un lien avec le site officiel de Daniel Lavoie : http://www.lavoiedaniel.com/nouvelindex.htm
dimanche 14 décembre 2008
HOMMAGE A ALEXANDROS GRIGOROPOULOS
Ce nom ne vous dit peut-être rien. C'est celui de l'adolescent grec de 15 ans tué par balles lors d'affrontements avec la police d'Athènes le 6 décembre dernier. Sa mort a eu lieu dans le quartier étudiant d'Exarchia, situé en plein coeur d'Athènes et réputé comme le quartier bohème et contestataire de la capitale grecque depuis l'Antiquité. C'est notamment là qu'avaient débuté dans les années 1970 les grandes protestations étudiantes ayant abouti à la chute de la dictature des colonels en 1974. Depuis, les affrontements se sont développés à Athènes, Salonique mais aussi dans d'autres grandes villes de Grèce et de nombreuses manifestations de soutien ont eu lieu dans différentes villes d'Europe (Paris, Barcelone, Bordeaux...) On ne peut, bien entendu, comparer le régime grec actuel à celui qui régnait à l'époque des colonels, et c'est heureux, mais on ne peut s'empêcher de compatir à la douleur de la famille et des amis de ce jeune. La révolte des étudiants d'Athènes a des origines que peuvent comprendre et partager tous les jeunes (et moins jeunes) des atres nations européennes confrontées aux problèmes économiques, aux suppressions d'effectifs, au mal-être généralisé.
J'aime la Grèce, sa civilisation et son peuple et je ne peux rester insensible à ce qui s'y passe actuellement.
J.D. SALINGER : "L'attrape-coeur"
Voici un livre dont je ne crois pas encore vous avoir parlé. Ce livre m'accompagne depuis 1968 et j'ai eu récemment envie de le relire après avoir entendu une chanson qui y faisait référence. C'est "L'attrape-coeur" de J.-D. SALINGER. Cela fait partie des livres qui ne devraient pas être traduits car il n'a de sens véritable que dans sa langue originale. J'envisage d'ailleurs, maintenant que je me suis remis à lire régulièrement de l'anglais, de le lire dans cette langue... Le titre américain est : "The catcher in the rye" (Si l'on traduit mot-à-mot, cela signifie "L'attrapeur dans les seigles"). On trouve l'explication de ce titre énigmatique à la p. 312-313 de l'édition de poche française (Livre de poche, 1967) :
* En réalité "si un corps rencontre un autre corps" et non coeur.
"Je n'écoutais pas. En fait, je pensais à quelque chose d'autre - quelque chose d'idiot. Tu sais ce que j'aimerais être?" dis-je (...). "Tu connais cette chanson : Si un coeur attrape un coeur venant à travers les seigles? J'aimerais.." (...) "C'est : Si un coeur rencontre un coeur venant à travers les seigles [If a body meet a body coming through the rye*]. C'est un poème de Robert Burns." (...) "En tout cas, j'imagine tous ces petits gosses qui jouent à je ne sais quel jeu dans un champ de seigle et tout. Des milliers de petits gosses et personne dans les parages - personne de grand, je veux dire - excepté moi. Et je me tiens au bord de quelque falaise à la noix. Ce qu'il faut que je fasse, il faut que j'attrape tous ceux qui risquent de tomber de la falaise. Je veux dire, s'ils courent et ne voient pas où ils vont. Il faut que je sorte de quelque endroit et que je les attrape. (...) Je serais seulement celui qui attrape dans les seigles et tout. Je sais que c'est idiot, mais c'est la seule chose que j'aimerais vraiment être (...)."
* En réalité "si un corps rencontre un autre corps" et non coeur.
Je nai pas la prétention de tout comprendre, comme c'est le cas avec la poésie et le rêve. Mais ce livre me "parle" et trouve un écho en moi. Peut-être vous parlera-t-il aussi à vous ?
Pour en savoir plus sur J.-D. Salinger etson oeuvre : http://fr.wikipedia.org/wiki/J._D._Salinger et sur Robert BURNS, poète écossais du XVIIIe siècle : http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Burns
vendredi 21 novembre 2008
NAISSANCE DE MAGRITTE
Aujourd'hui, Magritte est à l'honneur en page d'ouverture de Google à l'occasion du 110° anniversaire de sa naissance. J'aime beaucoup Magritte et ses tableaux oniriques. J'en ai choisi un qui correspond bien à mes goûts. Merci à Google de m'avoir donné l'occsion de parler ici de René Magritte, peintre surréaliste belge. Je ne sauraistrop vous conseiller d'aller consulter l'excellente biographie que lui consacre Wikipedia dont j'apprécie toujours la qualité et l'éclectisme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Magritte
mercredi 12 novembre 2008
HOMMAGE : GOOD BYE MISTER ARTHUR C. CLARKE
J'ai ici même plusieur fois parlé d'Arthur C. Clarke, qui était pour moi l'un des maîtres majeurs de la Science-Fiction. Tout le monde connaît 2001-l'odyssée de l'espace, le chef-d'oeuvre cinématographique de Stanley Kubrick (1968).
Deux de ses livres que j'ai le plus aimés étaient :
- Fountains of Paradise (Les fontaines du paradis) qui se passait au Sri Lanka où il vivait depuis de nombreuses années, et
- Chants de la terre lointaine, le plus somptueux livre de SF qu'il m'ait été donné de lire, où l'on trouve aussi une réflexion sur notre place dans l'univers, abordée avec une rare intelligence et une rare poésie.
Arthur C. Clarke est mort à Colombo le 19 mars 2008. Je le savais très âgé et malade mais encore intellectuellement très actif. Peu de temps avant sa mort, il venait de mettre la dernière main à un dernier ouvrage, écrit en collaboration avec l'auteur américain de SF Frederik Pohl, intitulé The last theorem (Le dernier théorème). Ce livre devrait paraître vers la fin de l'année ou début 2009.
Salut à vous, Arthur C. Clarke, dont la lecture m'a accompagné de si nombreuses années et ouvert tant d'horizons. Bon voyage dans l'infini des galaxies que vous aviez si bien su nous faire explorer et aimer.
http://www.clarkefoundation.org/ (en anglais)
samedi 8 novembre 2008
BRUCE SPRINGSTEEN : "STREETS OF PHILADELPHIA"
Et voici les paroles de la chanson :
"I was bruised and battered, i couldnt tell what i felt,
i was unrecognizable to myself,
saw my reflection in a window,
didnt know my own face,
oh brother! are u gonna leave me wasting away,
on the streets of Philadelphia,
I walked the avenue, till my legs felt like stone,
I heard the voices of friends, vanished and gone,
at night, i could hear the blood in my veins,
Just as black and whispering as the rain,
on the streets of Philadelphia,
Aint no angel gonna greet me,
its just you and i my friend,
and my clothes dont fit me no more,
I walked a thousand miles,
just to slip this skin,
Night has fallen i'm lying awake,
I can feel myself fading away,
So receive me brother with your faithless kiss,
or will we leave each other alone like this,
on the streets of Philadelphia."
MES RÊVES D'AMERIQUE
Quitte a indisposer certaines personnes pour qui il est convenu de faire la fine bouche devant l'élection d'Obama ("Quoi, il s'y met lui aussi !") et l' "Obamania" qui a soudainement envahi le monde, du nord au sud et de l'est à l'ouest, je me déclare moi aussi et sans restriction très heureux de l'élection de Barak Obama comme prochain président des Etats-Unis. Je n'osais pas espérer qu'il serait élu et je félicite le peuple américain d'avoir osé franchir le pas et d'avoir enfin tourné la page de l'ère "W".
"Yes, they did it ! Congratulation to them".
Très égoïsement, je peux me remettre à rêver de l'Amérique que j'aime (et que je n'ai jamais cessé d'aimer malgré ses dérives - mais nous avons les nôtres dont nous n'avons pas à être fiers !). Comme vous avez dû vous en rendre compte en parcourant ce blog -et je ne m'en suis jamais caché - j'aime beaucoup la musique, la littérature et le cinéma anglo-saxon (et j'englobe, dans ce terme, non seulement la culture anglaise mais aussi américaine).
Je ne suis jamais allé aux USA et j'ai toujours voulu m'y rendre mais je m'étais bien juré de ne pas y mettre les pieds tant "W" serait là. Cela sera désormais possible. Je voudrais surtout aller dans les Etats de l'Ouest, le Nevada, la Californie, l'Arizona et surtout le Nouveau-Mexique... Les parcs naturels (le Colorado), les musées, la Route 66, les Indiens, la démesure des pasages... Bref, tout ce qui, qu'on le veuille ou non, a toujours marqué nos rêves d'enfants et marque toujours mes rêves d'adulte, voire mes rêves tout court (quoique, là-dessus, il y aurait beaucoup à dire...)
Bon, je sais bien qu'Obama n'est pas le Messie et qu'il ne va pas tout régler d'un coup de baguette magique mais son élection est en tout cas une sacrée bonne nouvelle et je la salue et je félicite les américains d'avoir pris la bonne décision.
Voir d'autres photos sur : http://photos.linternaute.com/paysville/168415/1196239/1278254772/monument-valley/
"Yes, they did it ! Congratulation to them".
Très égoïsement, je peux me remettre à rêver de l'Amérique que j'aime (et que je n'ai jamais cessé d'aimer malgré ses dérives - mais nous avons les nôtres dont nous n'avons pas à être fiers !). Comme vous avez dû vous en rendre compte en parcourant ce blog -et je ne m'en suis jamais caché - j'aime beaucoup la musique, la littérature et le cinéma anglo-saxon (et j'englobe, dans ce terme, non seulement la culture anglaise mais aussi américaine).
Je ne suis jamais allé aux USA et j'ai toujours voulu m'y rendre mais je m'étais bien juré de ne pas y mettre les pieds tant "W" serait là. Cela sera désormais possible. Je voudrais surtout aller dans les Etats de l'Ouest, le Nevada, la Californie, l'Arizona et surtout le Nouveau-Mexique... Les parcs naturels (le Colorado), les musées, la Route 66, les Indiens, la démesure des pasages... Bref, tout ce qui, qu'on le veuille ou non, a toujours marqué nos rêves d'enfants et marque toujours mes rêves d'adulte, voire mes rêves tout court (quoique, là-dessus, il y aurait beaucoup à dire...)
Bon, je sais bien qu'Obama n'est pas le Messie et qu'il ne va pas tout régler d'un coup de baguette magique mais son élection est en tout cas une sacrée bonne nouvelle et je la salue et je félicite les américains d'avoir pris la bonne décision.
Voir d'autres photos sur : http://photos.linternaute.com/paysville/168415/1196239/1278254772/monument-valley/
vendredi 7 novembre 2008
PHOTOS DE BRETAGNE SUR L'INTERNAUTE
Désolé pour le retard mais le temps allant toujours plus vite que mes projets, j'ai pris du retard à mettre en ligne mes photos de vacances en Bretagne en juillet 2008. J'ai aussi beaucoup galéré avec le "gadget" proposé par Blogger pour réaliser des diaporamas intégrés à mon blog, puis abandonné. En attendant d'y arriver, je vous propose de voir quelques unes de mes photos en vous rendant sur l'Internaute qui les héberge provisoirement : http://photos.linternaute.com/reportage/auteur/11076046/8921992565/
mercredi 29 octobre 2008
TANITA TIKARAM : "TWIST IN MY SOBRIETY"
Voici une chanson que j'aime depuis que je l'ai entendue pour la première fois. Je viens de l'entendre à nouveau en voiture sur Chérie FM et j'ai eu envie de la mettre sur mon blog. J'aime bien la voix chaude de cette chanteuse anglaise (originaire de Malaisie) ainsi que la mélodie, même si, là encore, les paroles ne sont pas toujours faciles à traduire en français. "Twist in my sobriety" est extrait de son premier album "Ancient Heart", sorti alors qu'elle n'avait que 19 ans, et eut un succès planétaire. Le clip que j'ai trouvé en ligne sur You Tube a été tourné sur l'Altiplano bolivien. Pour en savoir plus sur cette chanteuse un peu oubliée (bien qu'elle ait continué sa carrière avec, en 2005, un 7ème album "Sentimental"), consultez : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tanita_Tikaram
All God's children need travelling shoes
Drive your problems from here
All good people read good books
Now your conscience is clear
I hear you talk girl
Now your conscience is clear
In the morning I wipe my brow
Wipe the miles away
I like to think I can be so willed
And never do what you say
I'll never hear you
And never do what you say
Look my eyes are just holograms
Look your love has drawn red from my hands
From my hands you know you'll never be
More than twist in my sobriety
More than twist in my sobriety
More than twist in my sobriety
We just poked a little pie
For the fun people had at night
Late at night don't need hostility
The timid smile and pause to free
I don't care about their different thoughts
Different thoughts are good for me
Up in arms and chaste and whole
All God's children took their toll
Look my eyes are just holograms
Look your love has drawn red from my hands
From my hands you know you'll never be
More than twist in my sobriety
More than twist in my sobriety
More than twist in my sobriety
Cup of tea, take time to think, yea
Time to risk a life, a life, a life
Sweet and handsome
Soft and porky
You pig out 'til you've seen the light
Pig out 'til you've seen the light
Half the people read the papers
Read them good and well
Pretty people, nervous people
People have got to sell
News you have to sell
Look my eyes are just holograms
Look your love has drawn red from my hands
From my hands you know you'll never be
More than twist in my sobriety
More than twist in my sobriety
More than twist in my sobriety
mercredi 15 octobre 2008
RILKE : "TOUT ANGE EST TERRIBLE"
Deuxième élégie :
"Tout Ange est terrible. Et pourtant, malheur à moi !
pourtant je vous invoque, oiseaux de l'âme, si près
de nous êtres mortels, en toute connaissance. - Où sont-ils
les temps de Tobie, où sur le simple seuil de la maison
se tint le plus resplendissant de vous,
juste un peu déguisé pour le voyage, et qui déjà
n'était plus effrayant ? (Un autre adolescent
Tobie et l'ange (par Verrochio)*
Or, maintenant s'il s'en venait, l'Archange, le dangereux,
de derrière les étoiles, s'il faisait un seul pas
pour descendre et s'appocher : si fort
le coeur nous battrait, si haut il bondirait, éclatant,
que nous serions quasi frappés de mort. - Qui êtes vous ?"
Réf. Rainer Maria Rilke. Les Elégies de Duino-Les Sonnets à Orphée. Paris, Ed. du Seuil, 1972 (éd. Bilingue allemand-français, trad. d'Armel Guerne)
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Tobie_et_l'Ange_(Verrocchio)
pour cet adolescent, curieux, qui le voyait paraître.)
mardi 14 octobre 2008
JEAN-PHILIPPE GOUDE : "AUX SOLITUDES"
Je voudrais vous parler aujourd'hui d'un musicien que je viens de découvrir sur France-Inter que j'écoute pendant mes trajets en voiture d'Aubenas à Largentière : Jean-Philippe GOUDE et sa formation. Son style, qu'il décrit lui-même comme une musique "pop (ou post) rock-de-chambre". Pour moi, elle est assez atypique, et c'est pour cela qu'elle me plaît.
Voici son titre Aux Solitudes, un clin d'oeil à l'oeuvre de Henry Purcell, musicien baroque du XVIIe siècle, intitulée Ô Solitude.
lundi 13 octobre 2008
RILKE : "ELEGIES DE DUINO"
Photo de Roland Comte
J'ai déjà ici parlé de Rilke. Cela m'a donné l'occasion de belles rencontres. Une en particulier avec quelqu'un qui se reconnaîtra. Je vais citer ici un des extraits des Elégies parmi ceux qui me tiennent le plus à coeur :
"Qui, si je criais, qui donc entendrait mon cri parmi les hiérarchies des Anges ? Et cela serait-il, même, et que l'un d'eux soudain me prenne sur son coeur : trop forte serait sa présence et j'y succomberais. Car le Beau n'est rien d'autre que le commencement de terrible, qu'à peine à ce degré nous pouvons supporter encore (...). Tout Ange est terrible. Il me faut donc ainsi me retenir et ravaler en moi l'obscur sanglot, ce cri d'appel."
C'est à peu de choses près une phrase que prononce Oreste, l'un des personnages du film "Paysage dans le brouillard" de Theo Angelopoulos.
Et, plus loin, dans la même Elégie (la première, écrite au Château de Duino) :
"Et la nuit, oh ! la Nuit ! quand le vent tout empli de l'espace des mondes (...)"
dimanche 12 octobre 2008
MES POESIES : "GLORIA DE LA NOCHE"
Gloria de la noche/Gloire de la nuit
Je ne pouvais détacher mon regard
De ton visage, apacible[1] et terrible visage
Et de tes yeux cernés de noir
Tes cheveux ruisselaient lourdement
Sur un côté de ce visage
T’enveloppait une ample et sombre soie
Marquée d’un pectoral massif
Lorsque tu te levas
Je vis le regard de dédain et d’envie
Que tu laissas peser sur ceux qui, comme moi,
N’étaient pas de la nuit
Tu allas et tu vins, de l’un à l’autre
Souriant d’un sourire lointain,
Délivrant à voix sourde tes messages secrets
Et plus tard, je te vis
Sur tes cheveux était posé, comme tache de sang
Un œillet rouge, phare dans cette nuit
Plus tard encore, nous nous en fûmes
Chacun de son côté
Moi, vers le jour,
Toi, vers une nuit profonde et palpitante
Que tu connais et dans laquelle tu aimes à te noyer
Et je te dis « adieu », Ô, reine de la nuit
¡ Qué tengas suerte ! dans cette quête étrange
Que tu mènes aussi, de ton côté.
[1] Apacible n’est pas une erreur.
J'ai écrit ce poème en 1979, alors que je vivais aux Canaries. Il est dédié à une fille que j'y ai connue, Gloria.
Je ne pouvais détacher mon regard
De ton visage, apacible[1] et terrible visage
Et de tes yeux cernés de noir
Tes cheveux ruisselaient lourdement
Sur un côté de ce visage
T’enveloppait une ample et sombre soie
Marquée d’un pectoral massif
Lorsque tu te levas
Je vis le regard de dédain et d’envie
Que tu laissas peser sur ceux qui, comme moi,
N’étaient pas de la nuit
Tu allas et tu vins, de l’un à l’autre
Souriant d’un sourire lointain,
Délivrant à voix sourde tes messages secrets
Et plus tard, je te vis
Sur tes cheveux était posé, comme tache de sang
Un œillet rouge, phare dans cette nuit
Plus tard encore, nous nous en fûmes
Chacun de son côté
Moi, vers le jour,
Toi, vers une nuit profonde et palpitante
Que tu connais et dans laquelle tu aimes à te noyer
Et je te dis « adieu », Ô, reine de la nuit
¡ Qué tengas suerte ! dans cette quête étrange
Que tu mènes aussi, de ton côté.
[1] Apacible n’est pas une erreur.
J'ai écrit ce poème en 1979, alors que je vivais aux Canaries. Il est dédié à une fille que j'y ai connue, Gloria.
mercredi 8 octobre 2008
HOMMAGE A ANNA POLITKOVSKAÏA
Deux ans après son assassinat, rassemblement à la mémoire de la journaliste russe Anna Politkovskaïa à Moscou
MOSCOU — Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées mardi dans le centre de Moscou en hommage à Anna Politkovskaïa, deux ans jour après son assassinat. La journaliste a été abattue dans son immeuble le 7 octobre 2006. Critique envers le Kremlin, elle dénonçait des abus commis en matière de droits de l'Homme en Tchétchénie.
L'assassinat a été condamné à l'échelle internationale et plusieurs gouvernements occidentaux ont réclamé l'ouverture d'une enquête indépendante et impartiale.
Quatre homme ont été accusés et doivent être jugés la semaine prochaine. Mais le suspect identifié par les autorités comme l'homme qui a appuyé sur la gâchette est toujours en liberté. Les enquêteurs n'ont pas dit qui à leurs yeux serait le commanditaire. La foule rassemblée mardi sous des parapluies était entourée de centaines d'agents de police. L'ancien champion d'échecs et opposant Garry Kasparov ainsi que Mikhaïl Kassianov et Boris Nemtsov, membres de l'opposition, étaient présents à ce rassemblement. Garry Kasparov a qualifié Anna Politkovskaïa de femme "honnête, courageuse et libre". "De telles personnes représentent la principale menace pour la Russie de Poutine", a-t-il ajouté. Ilya Politkovski, fils de la journaliste défunte, a confié à l'Associated Press que la tenue de réunions régulières à la mémoire de sa mère était cruciale. "Elles sont très importantes", a-t-il dit, ajoutant qu'il attendait de voir "ce qui allait se passer" lors du procès. Trois des suspects qui doivent être jugés sont Sergueï Khadjikourbanov, ancien officier de police, et les frères Ibragim et Djabrail Makhmoudov. Tous ont démenti leur culpabilité. Dans la mesure où le quatrième suspect, Pavel Ryagouzov, est un ancien officier du Service fédéral de sécurité (FSB), l'affaire sera jugée par un tribunal militaire de Moscou. Ryagouzov n'est pas accusé d'implication directe dans l'assassinat mais sera jugé simultanément en raison de ses liens avec Khadjikourbanov.
A Paris, Amnesty International France, notamment, demande aux autorités russes de mener à terme, de manière impartiale, l'enquête sur l'assassinat d'Anna Politkovskaïa afin que les responsables, en particulier les commanditaires, soient traduits en justice. L'organisation demande aussi à Moscou de "prendre des mesures concrètes de protection et de soutien des défenseurs des droits humains et toute mesure utile pour mettre fin à l'impunité dont bénéficient ceux qui les agressent ou les menacent".
samedi 4 octobre 2008
RENE BARJAVEL
Il s'en est fallu de peu que je connaisse René Barjavel grâce à ses cousines cousines Eysseric, qui vivaient à Tulette, dans la Drôme. Melle. Lina Eysseric était mon professeur de philo au Lycée Marcel-Gimond et la dernière année de terminale (c'était juste avant mai 68), s'est mal passée : elle était sans cesse chahutée et l'a très mal vécu d'autant plus qu'elle n'avait pas le soutien de sa direction.
Après le bac, lors de mes premières années de fac, je suis resté en contact avec elle et sa soeur, Edmée. Lors de mes passages à Tulette, j'ai plusieurs fois bénéficié de leur hospitalité dans leur vieille maison, située dans le corps des remparts du village, pleine du charme et des parfums des maisons provençales. C'est là, autour de la table de la cuisine, que nous avons parlé de Barjavel, dont j'avais lu avec passion "La nuit des temps". C'est sans doute ce livre qui m'initia à la science-fiction. Il paraissait à l'époque en feuilleton dans le Dauphiné-Libéré [1] et nous attendions impatiemment, ma grand-mère et moi, que mon grand-père ait terminé la lecture des nouvelles du jour (et des annonces nécrologiques, qu'il ne ratait jamais !) pour nous précipiter dessus et nous en arracher le dernier épisode. Nous découpions même le journal et collions, dans un cahier (dont je ne sais pas ce qu'il est devenu), les épisodes quotidiens de ce roman haletant.
Suite à nos échanges sur Brocéliande avec Myrdinn, j'ai eu envie de relire L'Enchanteur pour retrouver la description de l'espluméor. Au début du volume, qui regroupe, de manière un peu anarchique sous le nom de "Romans merveilleux" (Presses de la Cité, coll. Omnibus, 1995) plusieurs de ses romans (certains autobiographiques comme Tarendol et La charrette bleue, mais aussi L'Echanteur, Les Dames à la Licorne et Les Jours du monde, écrits avec Olenka de Veer), je tombe sur un texte écrit en 1985, peu avant sa mort et qui est, en quelque sorte, son testament littéraire et philosophique. Je ne peux résister à vous en citer quelques extraits.
"24 janvier 1985 : Je suis entré ce matin dans ma soixante-quinzième année. Ca commence à faire beaucoup. J'aime la vie, chaque seconde de ma vie. Je n'ai jamais été indifférent, j'ai regardé, écouté, goûté, touché, respiré, aimé. Aimé toute chose et toutes choses, belles et laides, émerveillé par les miracles qui m'entourent et dont je suis fait. Je suis un univers de miracles. Je le sais. Bonheur de sentir le stylo entre mes doigts, et la fraîcheur du papier sous ma main, et de voir le petit serpent de l'écriture dessiner son chemin comme je l'ai voulu et comme il le veut. Bonheur de me savoir vivant et de savoir autour de moi l'univers en marche (...). Essayer de comprendre ? Impossible. Démesure. Mais s'émerveiller de la grandeur infinie, si bien finie en chaque poussière de poussière. Et de l'ingéniosité de chaque détail (...) Vide, tout est vide, disait l'Ecclésiaste. Et ce vide est si [ingénieusement ordonné mots barrés et remplacés par :] méticuleusement et grandiosement ordonné qu'il emplit et construit et anime le vivant et la brique, la brique est vivante (...) Je n'ai pas envie de mourir, mais je crois que j'ai assez vécu. Chaque instant est l'éternité. Je sais que ceux qui m'attendent ne m'apporteront rien de plus (...) Je me suis bien nourri d'être autant que je pouvais, à ma dimension, et de petit savoir, et de grande joie émerveillée. Et maintenant, je voudrais faire comme mon chat après son repas : m'endormir."
René Barjavel est mort quelques mois après avoir écrit ce texte-confession magnifique, très exactement le 24 novembre 1985. Il est enterré dans le petit village de Tarendol, titre d'une de ses oeuvres, face au Mont Ventoux.
Sur René Barjavel voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Barjavel
[1] Le roman était prévu, à l'origine, pour être le scénario d'un film que devait réaliser André Cayatte. Malgré l'énorme succès de 2001, l'odyssée de l'espace, la frilosité des producteurs français envers la science-fiction était telle à l'époque, qu'aucun d'entre eux ne voulut tenter l'expérience. Je ne sais pas à quelle date le roman fut publié en feuilleton par le Dauphiné Libéré. D'abord refusé par Denoël, l'éditeur où Barjavel, déjà connu, publiait ses livres, c'est un autre éditeur, Les Presses de la Cité, qui accepta sa publication, et bien lui en a pris puisque le roman devint un best-seller.
vendredi 3 octobre 2008
INVITATION A DECOUVRIR LE BLOG D'ANNA-MARIA
http://www.annamariamandelli.blogspot.com
Bonne visite !
2022 : Je n'ai plus de nouvelles d'Anna Maria Mandelli et je vois qu'elle s'est arrêtée de publier depuis 2015. J'espère qu'elle va bien et continue toujours ses recherches qui, sur beaucoup de plans, rejoignaient les miennes...
dimanche 28 septembre 2008
"BE HAPPY" : UN FILM ANTIMOROSITE
Samedi, je me suis "fait une toile" et je suis allé voir "Be happy" de Mike Leigh (GB, 2008) en VO sous-titrée français. Certes, ce n'est pas un grand film mais qu'est-ce que je me suis marré (et je n'étais pas le seul, dans une salle, pour une fois, à peu près pleine !). Poppy (Sally Hawkins) est une jeune femme fantaisiste et qui prend tout avec drôlerie (par moments, c'est même un peu crispant). Elle est institutrice à Londres et adore son métier. Elle vit en coloc avec Zoë, elle aussi institutrice. Elles ne roulent pas sur l'or mais s'éclatent en sortant "entre copines" car, bien sûr, il n'y a pas de mec (et c'est le principal sujet de conversation de ces dames avec quelques répliques pas piquées des hannetons à la clé - et en anglais, c'est vraiment jouissif). Bref, Poppy vit sa vie et, malgré son aspect écervelé, elle s'occupe bien de ses élèves. L'un d'eux est inexplicablement violent. Par ailleurs, c'est un vrai petit ange. Poppy confie son problème à sa directrice, très sympa elle aussi (elles prennent ensemble des cours de... flamenco avec une espagnole plus espagnole que nature qui estropie l'anglais avec conviction pour notre plus grande joie). Un "aide social" vient à l'école. Il est beau (enfin, pour un anglais), il est grand (en fait immense) et très doux. C'est le coup de foudre. Rien à voir avec le moniteur d'auto-école avec lequel Poppy prend des leçons de conduite : hargneux, coincé et même complètement disjoncté (plus qu'elle, mais dans l'autre sens). Il y a quelques scènes inénarrables. On rit, on s'éclate. Je vous recommande ce film comme je vous recommanderais des pilules anti-morosité (et Dieu sait que, par ces temps de Sarkozysme et de crise économique mondiale, on en a bien besoin! - moi en tout cas). En plus, cela se passe à Londres, ville que, vous le savez déjà, j'adore et la dernière scène de canotage sur la Serpentine, la rivière qui traverse Hyde Park (du moins, je crois) est pleine de poésie. Allez voir ce petit film sympa et "Be happy" ("Soyez heureux") and have a good week !
INTERPOL : "PIONEER TO THE FALLS"
Crédit photo : Jelle Wagenaar © 2005 (These photos are available for promotional web use only. Please feel free to use them, just be sure to credit the photographer. Thanks)
J'ai entendu cette chanson en regardant, hier soir, l'un des derniers épisodes de Smallville (saison 7/Episode 10) et j'ai bien aimé. Après une petite recherche sur Internet, j'ai découvert les paroles de cette chanson et un enregistrement de ce groupe Newyorkais que je ne connaissais pas lors d'un concert à l'Astoria de Londres. Je vous donne ci-après les paroles de la chanson mais je ne m'avance pas, pour l'instant, à proposer une traduction car le texte me paraît très difficile et beaucoup trop de choses m'échappent encore. En attendant, je vous propose de l'écouter et de me faire part de vos sentiments.
Merci à http://www.lyricsmania.com/ pour les paroles :
Show me the dirt pile
And I will pray that the soul can take
Three stowaways
Vanish with no guile
And I will not pay
But the soul can wait
The soul can wait
It's still pretty
What with all these weeks
We’ll be fine
We’ll be fine
But if it’s still pretty
What with all these weeks
Will we find love
And supervise
Show me the dirt pile
And I will pray that the soul can take
Three stowaways
And you vanish with no guile
And I will not pay
But the soul can wait
I felt you so much today
Oh no, you try
You fly straight into my heart
You fly straight into my heart
Girl, I know you try
You fly straight into my heart
You fly straight into my heart
But here comes the fall...
So much for me believing that sorrow
So much for dreams we see but never care to know
Your heart makes me feel
Your heart makes me moan
For always and ever,
I'll never let go
Always concealed
Safe and inside, alive!
Show me the dirt pile
And I will pray that the soul can take
Three stowaways
In a passion it broke
I pull the black from the grey
But the soul can wait
I felt you so much today...
[ Pioneer To The Falls Lyrics on http://www.lyricsmania.com/ ]
dimanche 24 août 2008
MESSAGE A L'ATTENTION DE MYRDINN
Suite au commentaire qu'a laissé Myrdinn (Merlin l'enchanteur) sur mon post "Tout le bonheur du monde", je m'empresse de lui envoyer la photo prise de son "esplumoir" installé dans le magnifique chêne du Château de Comper en Brocéliande, où je me suis rendu lors de mes vacances bretonnes. Le Château de Comper est le siège du Centre de l'imaginaire arthurien, et j'y ai rencontré Claudine GLOT, son "âme bénie" (on parle toujours "d'âme damnée" - aujourd'hui, j'ai inventé une nouvelle expression !). Ce fut une rencontre brève mais intense. Claudine GLOT est une grande dame et le travail qu'elle fait à la tête du Centre est en tout point remarquable. J'aimerais vous en parler davantage à l'occasion.
Merci à Myrdinn et à son commentaire de m'avoir permis d'aborder cette partie de mon monde du rêve et de l'au-delà du rêve dominé par la grande figure multimillénaire de Merlin l'Enchanteur.
Et pour approfondir : http://www.centre-arthurien-broceliande.com/
lundi 18 août 2008
samedi 16 août 2008
DANIEL BARENBOIM ET LE WEST-EASTERN DIWAN ORHESTRA (ATTENUER LA HAINE)
Daniel Barenboim dirigeant l'orchestre des jeunes Israéliens & Palestiniens
Le 11 août sur Arte, j'ai vu un très beau reportage sur l'initiative lancée en 1999 par Daniel Barenboim et Edward Saïd por rapprocher, à travers la musique, de jeunes musiciens israéliens et arabes, dans un orchestre commun, le West-Eastern Diwan Orchestra.
En 1999, Edward Saïd et Daniel Barenboim réunissent un groupe de musiciens arabes et israéliens, ainsi qu’une poignée d’artistes allemands, pour jouer ensemble à Weimar à l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Goethe : une expérience audacieuse, à laquelle prit part également le violoniste Yo-Yo Ma. Le nom de l’orchestre est tiré d’un recueil de poèmes de Goethe, intitulé "Le divan occidental-oriental", qui rappelle combien le poète allemand était attaché à la Perse et aux pays arabes. Le réalisateur Paul Smaczny (dont ARTE a rediffusé Rencontres avec Daniel Barenboim – Identités multiples le 14 août à 23.55) a suivi l’orchestre depuis sa création. Il montre les différents ateliers, le voyage au Proche-Orient de Barenboim en mai 2004, à Ramallah et à Jérusalem (avec son esclandre à la Knesset lors de la remise du prix Wolf), et le concert donné devant des membres de la famille du souverain chérifien à Rabat.
Le 11 août sur Arte, j'ai vu un très beau reportage sur l'initiative lancée en 1999 par Daniel Barenboim et Edward Saïd por rapprocher, à travers la musique, de jeunes musiciens israéliens et arabes, dans un orchestre commun, le West-Eastern Diwan Orchestra.
L'aboutissement symbolique de ce projet a eu lieu le 21 août 2005 avec un concert organisé à Ramallah le 21 août 2005.
Ce documentaire (malheureusement le lien avec le reportage sur Arte sur cette courageuse expérience n'est plus accessible) retrace l’histoire du West-Eastern Divan Orchestra qui réunit de jeunes musiciens de pays arabes, de Palestine et d’Israël.
En 1999, Edward Saïd et Daniel Barenboim réunissent un groupe de musiciens arabes et israéliens, ainsi qu’une poignée d’artistes allemands, pour jouer ensemble à Weimar à l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Goethe : une expérience audacieuse, à laquelle prit part également le violoniste Yo-Yo Ma. Le nom de l’orchestre est tiré d’un recueil de poèmes de Goethe, intitulé "Le divan occidental-oriental", qui rappelle combien le poète allemand était attaché à la Perse et aux pays arabes. Le réalisateur Paul Smaczny (dont ARTE a rediffusé Rencontres avec Daniel Barenboim – Identités multiples le 14 août à 23.55) a suivi l’orchestre depuis sa création. Il montre les différents ateliers, le voyage au Proche-Orient de Barenboim en mai 2004, à Ramallah et à Jérusalem (avec son esclandre à la Knesset lors de la remise du prix Wolf), et le concert donné devant des membres de la famille du souverain chérifien à Rabat.
vendredi 8 août 2008
OUVERTURE DES JO A PEKIN
Aujourd'hui, c'était la cérémonie d'ouverture des jeux de Pékin. Triste évènement pour tous les Chinois, les Tibétains et les Ouighours opprimés par un régime qui n'est rien d'autre qu'une dictature. Triste évènement pour les démocrates du monde entier. Je sais que le boycott n'a jamais rien réglé mais qu'au moins les athlètes européens, les représentants du monde libre, profitent justement de cette tribune pour dénoncer haut et fort la dictature, les atteintes au droit de l'homme, la peine de mort, etc. Je regrette que Nicolas Sarkozy se soit abaissé à assister à la cérémonie d'ouverture. Il aurait pu se borner à envoyer la ministre des sports. Angela Merckel s'est abstenu et même Berlusconi n'y est pas allé (et pourtant !!!) Quelle piètre image notre hyperprésident donne de la France depuis qu'il est au pouvoir. J'ai honte, vraiment honte pour mon pays. Et je suis triste pour tous ceux en Chine qui doivent subir l'arbitraire de leurs gouvernants.
[Hélas, depuis ces "JO de la honte" en 2008, on a fait pire : 2014 - JO d'hiver à Sotchi (Russie), l'année même où la Russie annexait la Crimée; rebelote en 2022 avec les JO d'hiver attribués à... la Chine, comme si 2008 n'avait pas suffi. On bat les records en 2022 encore avec l'attribution de la Coupe du monde de football au Qatar, pays démocratique et respectant les droits humains s'il en est, etc. Nous savons depuis longtemps que ces grandes manifestations mondiales font passer les valeurs humanitaires après les valeurs financières mais là, cela devient vraiment insupportable !]
lundi 7 juillet 2008
PERRY BLAKE : THIS TIME IT'S GOODBYE
Je voudrais vous présenter aujourd'hui un chanteur que je connais depuis quelques années et dont j'apprécie la musique mélancolique. Il s'appelle Perry BLAKE. Il est irlandais, né à Sligo en Irlande.
Crooner mélancolique et mélodiste, son premier album paru en 1998 était sobrement intitulé "Perry Blake"; suivent "Still Life" (1999), "Broken Statues" (2001) et "California" (2002), "Songs for Someone" en avril 2004, "The Crying Room" (2006)et "Canyon Songs" en 2007. Il a signé quelques titres pour la bande originale du film "Presque Rien".
Crooner mélancolique et mélodiste, son premier album paru en 1998 était sobrement intitulé "Perry Blake"; suivent "Still Life" (1999), "Broken Statues" (2001) et "California" (2002), "Songs for Someone" en avril 2004, "The Crying Room" (2006)et "Canyon Songs" en 2007. Il a signé quelques titres pour la bande originale du film "Presque Rien".
Extrait de l'ébauche d'article consacrée à Perry Blake sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Perry_Blake
This time it's goodbye :
They flew over the houses
Clipped the buildings wide
Flew over the rooftops
This time it’s goodbye
I watched the woman waiting
Teardrops in her eyes
I watched the woman waiting
This time it’s goodbye
[ Thanks to Lyricsmania on http://www.lyricsmania.com/ ]
jeudi 3 juillet 2008
MECANO : "HIJO DE LA LUNA"
J'ai réentendu récemment cette chanson des années 80 en voiture. J'ai davantage écouté les paroles et elles m'ont paru intéressantes. Les voici, d'abord en espagnol :
"Tonto el que no entienda
Cuenta una leyenda
Que una hembra gitana
Conjuro la luna hasta el amanecer
Llorando pedia
Al llegar el dia
Desposar un calé
"Tendras a tu hombre, piel morena
-Desde el cielo hablo la luna llena -
Pero a cambio quiero
El hijo primero
Que le engendres a él
Que quien su hijo inmola
Para no estar sola
Poco le iba a querer."
Luna, quieres ser madre
Luna, quieres ser madre
Y no encuentras querer
Que te haga mujer.
Dime, luna de plata?
Qué pretendes hacer
Con un hijo de piel ?
Hijo de la luna
De padre canela nacio el niño
De padre canela nacio el niño
Blanco como el lomo de un armiño
Con los ojos grises
En vez de aceituna,
Niño albino de la luna! "
Maldita su estampa,
Este hijo es un payo
Y yo no me lo callo !"
Luna, quieres ser madre
Luna, quieres ser madre
Y no encuentras querer
Que te haga mujer.
Dime, luna de plata?
Qué pretendes hacer
Con un hijo de piel ?
Hijo de la luna
Gitano al creerse deshonrado
Gitano al creerse deshonrado
Se fue a su mujer cuchillo en mano :
De quién es el hijo ?
Me has engañado, fijo."
Y de muerte la hirio.
Luego se hizo al monte
Con el niño en brazos
Y alli le abandono.
Luna, quieres ser madre
Luna, quieres ser madre
Y no encuentras querer
Que te haga mujer. Dime, luna de plata?
Qué pretendes hacer
Con un hijo de piel ?
Hijo de la luna
Y las noches que haya luna llena
Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la lunaPara hacerle una cuna …
Traduction :
Idiot qui ne comprend pas,
La légende qui comme ça
Dit qu'une gitane implora
La lune jusqu'au lever du jour.
Pleurant elle demandait,
Un gitan qui voudrait
L'épouser par amour...
''Tu auras ton homme, Femme brune'
Du ciel, répondit la pleine lune,
''Mais il faudra donner,
Ton enfant le premier
Dès qu'il te sera né...
''Celle qui pour un homme,
Son enfant immole,
Bien peu l'auraient aimée
REFRAIN:
Lune tu veux être mère,
Tu ne trouves pas l'amour
Qui exauce ta prière
Dis moi lune d'argent,
Toi qui n'as pas de bras,
Comment bercer l'enfant ?
Ah...aahhh...
Hijo de la luna.
D'un gitan cannelle,
Naquit l'enfant,
Tout comme l'hermine
Il était blanc..
Ses prunelles grises
Pas couleur olive,
Fils albinos de lune.
''Maudit sois-tu bâtard,
T'es le fils d'un gadjo,
T'es le fils d'un blafard
''REFRAIN
Le gitan se croyant déshonoré,
Couteau en main,
Sa femme alla trouver...
''L'enfant n'est pas de moi !
Tu m'as trompé, je vois !
''A mort, il la blessa.
Et l'enfant dans ses bras,
La colline il monta,
Là-haut, l'abandonna...
REFRAIN
Et les soirs où l'enfant
Joue et sourit,
De joie aussi,
La lune s'arrondit...
Et lorsque l'enfant pleure,
Elle décroit
Pour lui faire un berceau de lumière...
(bis)
Terrible texte, bien dans l'esprit du Romancero gitano de Garcia Lorca.
mardi 24 juin 2008
KLAUS NOMI - KING ARTHUR "THE COLD SONG"
In this video, Klaus sings Purcell's strange aria "The Cold Song" from the English 17th century baroque opera King Arthur
The opera's composer Purcell died in 1695 from incurable T.B. aged 36, while in 1983 Klaus sadly died succumbing to complications due to Aids, aged 39. Both men were remarkably talented but died so young.
The opera's composer Purcell died in 1695 from incurable T.B. aged 36, while in 1983 Klaus sadly died succumbing to complications due to Aids, aged 39. Both men were remarkably talented but died so young.
The Lyrics to this old aria are strangely prophetic. Watching it now, knowing what a difficult time Klaus was having, just adds to its intensity and sadness.
Thanks to : anTONYM2M2 for his sensible comment on http://uk.youtube.com/
vendredi 20 juin 2008
SOUTIEN A L'ENSEIGNANT DE BERLAIMONT (NORD)
Apportez votre soutien à l'enseignant du collège de Berlaimont (Nord) qui avait été inculpé de "violences aggravées" pour avoir donné une gifle à un élève qui l'avait injurié. Son procès a été reporté au 25 juin. Si vous n'êtes pas au courant des faits, allez voir mon post du 17 février 2008 et si vous ne l'avez pas encore fait, signez la pétition en sa faveur [http://www.lille.snes.edu/spip9/spip.php?article1369#sp1369].
Voir les dernières nouvelles émanant du SNES de Lille sur cette incroyable affaire :
"Bonjour,
Comme 40 000 personnes, vous avez signé la pétition en faveur du professeur du collège Gilles de Chin à Berlaimont (Nord). Il est inculpé sous des chefs d’accusation très graves, pour une gifle donnée à un élève qui l’avait insulté. Toutes les signatures et tous les témoignages que vous avez laissés sur le site du SNES de Lille lui ont été transmis.
Notre collègue a refusé de plaider coupable et le procès a été reporté. Il sera donc jugé le 25 juin au tribunal d’Avesnes sur Helpe.
La section académique du SNES et le SNES national avaient exprimé leur soutien au collègue en dénonçant immédiatement la procédure et la brutalité de la réaction policière et judiciaire.
Vous avez participé au vaste mouvement de solidarité en sa faveur qui doit se poursuivre aujourd’hui : il faut être très nombreux à Avesnes à 13h 30.
Le SNES a déposé un préavis de grève pour tous les collègues qui souhaiteront s’y rendre."
Le secrétariat académique du SNES de Lille : s3lil@snes.edu
Voir les dernières nouvelles émanant du SNES de Lille sur cette incroyable affaire :
"Bonjour,
Comme 40 000 personnes, vous avez signé la pétition en faveur du professeur du collège Gilles de Chin à Berlaimont (Nord). Il est inculpé sous des chefs d’accusation très graves, pour une gifle donnée à un élève qui l’avait insulté. Toutes les signatures et tous les témoignages que vous avez laissés sur le site du SNES de Lille lui ont été transmis.
Notre collègue a refusé de plaider coupable et le procès a été reporté. Il sera donc jugé le 25 juin au tribunal d’Avesnes sur Helpe.
La section académique du SNES et le SNES national avaient exprimé leur soutien au collègue en dénonçant immédiatement la procédure et la brutalité de la réaction policière et judiciaire.
Vous avez participé au vaste mouvement de solidarité en sa faveur qui doit se poursuivre aujourd’hui : il faut être très nombreux à Avesnes à 13h 30.
Le SNES a déposé un préavis de grève pour tous les collègues qui souhaiteront s’y rendre."
Le secrétariat académique du SNES de Lille : s3lil@snes.edu
dimanche 15 juin 2008
HOMMAGE A FRED CHICHIN DES RITA MITSOUKO
Fred Chichin, le guitariste du duo rock français les Rita Mitsouko, est décédé en décembre 2007 à l'âge de 53 ans, des suites d'un cancer fulgurant, ont annoncé la maison de disques Because et l'organisateur de concerts Corida. Cette maladie a emporté le guitariste en deux mois.
Les Rita Mitsouko, que Fred Chichin avait formés avec sa compagne, la chanteuse Catherine Ringer, en 1979, avaient dû annuler plusieurs concerts, dont celui prévu samedi 24 novembre à Lille, ces jours derniers en raison de l'état de santé du guitariste. Ils auraient dû notamment se produire mercredi soir à L'Olympia. Leur dernier album, Variety, était sorti en avril. Les Rita Mitsouko sont les auteurs de nombreux tubes dans les années 80, dont Marcia baila, Y a d'la haine, Andy, Les histoires d'A ou C'est comme ça.
Merci à http://www.lexpress.fr/mag/arts/dossier/chanson/dossier.asp?ida=462202&xtor=SEC-101-GOO&gclid=CJPJs7fbiZACFR9paAodcAFOtw pour ces informations.
Les Rita Mitsouko, que Fred Chichin avait formés avec sa compagne, la chanteuse Catherine Ringer, en 1979, avaient dû annuler plusieurs concerts, dont celui prévu samedi 24 novembre à Lille, ces jours derniers en raison de l'état de santé du guitariste. Ils auraient dû notamment se produire mercredi soir à L'Olympia. Leur dernier album, Variety, était sorti en avril. Les Rita Mitsouko sont les auteurs de nombreux tubes dans les années 80, dont Marcia baila, Y a d'la haine, Andy, Les histoires d'A ou C'est comme ça.
Merci à http://www.lexpress.fr/mag/arts/dossier/chanson/dossier.asp?ida=462202&xtor=SEC-101-GOO&gclid=CJPJs7fbiZACFR9paAodcAFOtw pour ces informations.
Commentaire de : maryse2riviere a dit…
Merci Roland merci déjà de me tenir au courant de tes mises à jour merci d'avance de continuer, s'il te plaît merci surtout, ce soir, pour Fred Chichin et Guy Moquet ...amitiés
8 décembre 2007
Merci Roland merci déjà de me tenir au courant de tes mises à jour merci d'avance de continuer, s'il te plaît merci surtout, ce soir, pour Fred Chichin et Guy Moquet ...amitiés
8 décembre 2007
mercredi 11 juin 2008
VANGELIS : PSALMUS ODE (Musique du film La Peste)
Cette musique fait partie de la BOF du film The Plague/La Peste de Luis PUENZO (avec Jean-Marc Barr et Sandrine Bonnaire). Ce film est librement adapté de l'oeuvre d'Albert Camus. "Psalmus Ode" est interprété par un jeune soprano anglais du nom de Jeremy Budd. Cette musique ne se trouve que dans le CD "Vangelis-Reprise 1990-1999 [East-West 3984298282].
MAHATMA GANDHI
dimanche 8 juin 2008
JOAN BAEZ : "HAND TO MOUTH"
Une très belle chanson, écrite par George Michael et superbement interprétée par la grande Joan Baez. Ce n'est cependant pas une vision très joyeuse de l'Amérique qui nous est proposée là...
Paroles originales :
Jimmy Got Nothing made himself a name
With a gun that he polished for a rainy day
A smile and a quote from a vigilante movie
Our boy Jimmy just blew them all away
He said it made him crazy
Twenty five years living hand to mouth
Hand to mouth, hand to mouth, hand to mouth
Sweet little baby on a big white doorstep
She needs her mother but her mother is dead
Just another hooker that the lucky can forget
Just another hookerIt happens everyday
She loved her little baby
But she couldn't bear to see her living hand to mouth
Hand to mouth, hand to mouth, hand to mouth
She believes in the gods of America
She believes in the gods of America
She believes in the land of the free
No one told me
That the gods believe in nothing
So with empty hands I pray
And from day to hopeless day, they still don't see me
Everybody talks about the new generation
Everybody talks about the new generation
Jump on the wagon or they'll leave you behind
But no one gave a thought to the rest of the nation
"Like to help you buddy, but I haven't got the time"
Somebody shouted save me
But everybody started living hand to mouth
Hand to mouth, hand to mouth, hand to mouth
There's a big white lady on a big white doorstep
She asked her daddy and her daddy said "yes"
Has to give a little for the dollars that we get
Has to give a little -They say it's for the best
Somebody shouted : Maybe !
But they kept on living from hand to mouth
Hand to mouth, hand to mouth, hand to mouth
So she ran to the arms of America
So she ran to the arms of America
And she kissed the powers that be
Someone told me
That the gods believe in nothing
So with empty hands I pray
And I tell myself, one day
They just might see me...
Traduction proposée :La main devant la bouche (vivre au jour le jour, sans avenir ni espoir)
Jimmy Got Nothin’ (« Jimmy Qui N’a Rien ») se fit lui-même un nom
Avec un revolver qu’il astiquait en vue d’un mauvais jour
Un sourire et une citation tirés d’un film
Et notre gars, Jimmy, les abattit juste comme ça
Il a dit que cela l’avait rendu dingue
Il a dit que cela l’avait rendu dingue
Vingt-cinq ans passés à vivre ainsi sans avenir ni espoir ...
Un doux petit bébé sur le seuil d’une grande porte blanche
Elle a besoin de sa mère, mais sa mère est morte
C’est juste un nouveau coup du sort que ceux qui ont de la chance peuvent oublier
C’est juste un coup du sort, cela arrive tous les jours
Elle aimait son petit bébé,
Mais elle ne pouvait supporter de la voir vivre ainsi, sans avenir ni espoir
Elle croyait en les Dieux de l’Amérique
Elle croyait en la terre de la liberté
Personne ne lui avait dit que les Dieux ne croyaient en rien
Aussi, c’est les bras vides qu’elle priait,
Et avec moins d’espoir à chaque jour qui passait, ils ne la voyaient même pas
Tout le monde parle d’une nouvelle génération
Qui a sauté dans le train en marche
Mais personne n’a eu la moindre pensée pour ceux qui sont restés sur le quai
J’aimerais t’aider, petit, mais je n’ai pas le temps
Quelqu’un a crié « sauvez-moi ! »
Et tout le monde a mis la main devant sa bouche
Il y a une grosse dame blanche sur le seuil d’une grande porte blanche
Elle appelle son père, son père répond « oui »
Il faut donner un peu
Il faut donner un peu, ils disent que c’est pour faire le bien
Quelqu’un répond « peut-être »
Mais ils continuent à vivre au jour le jour
Alors elle court se réfugier dans les bras de l’Amérique
Et elle embrasse le pouvoir
Oh, quelqu’un m’avait dit que les Dieux ne croyaient en rien
Aussi j’ai prié avec les bras vides
Et je me suis dit à moi-même qu’un jour peut-être enfin ils poseraient les yeux sur moi...
Merci à Marie-Cécile Oubrier qui m'a signalé que "To live hand to mouth" signifiait en anglais "Vivre au jour le jour" (c'est-à-dire "sans avenir ni espoir"). Thanks to her !
lundi 12 mai 2008
REVE DE BLEU
Jean-Marc Barr dans le Grand Bleu
L'un de mes films-culte est "Le grand bleu" de Luc Besson. Je l'ai vu dès sa sortie et je l'ai en DVD. Pendant une semaine où j'ai eu une forte grippe (novembre 2007), j'ai fait un curieux rêve. Je me trouvais un peu dans la situation de Jean-Marc Barr où, après la mort de son copain Enzo, il a une sorte d'hallucination : il est couché dans sa chambre d'Amorgos et celle-ci se remplit d'eau peu à peu. Dans mon rêve, c'était beaucoup moins angoissant que dans le film. Je me trouvais au fond de la mer et je voyais la lumière filtrée par l'épaisseur de l'eau très haut au-dessus de moi. Mais je n'avais aucune impression d'étouffement, je n'étais pas oppressé et je n'entendais pas les bruits faits par l'air qui s'échappe et le frottement de l'eau que l'on entend en plongée.
L'un de mes films-culte est "Le grand bleu" de Luc Besson. Je l'ai vu dès sa sortie et je l'ai en DVD. Pendant une semaine où j'ai eu une forte grippe (novembre 2007), j'ai fait un curieux rêve. Je me trouvais un peu dans la situation de Jean-Marc Barr où, après la mort de son copain Enzo, il a une sorte d'hallucination : il est couché dans sa chambre d'Amorgos et celle-ci se remplit d'eau peu à peu. Dans mon rêve, c'était beaucoup moins angoissant que dans le film. Je me trouvais au fond de la mer et je voyais la lumière filtrée par l'épaisseur de l'eau très haut au-dessus de moi. Mais je n'avais aucune impression d'étouffement, je n'étais pas oppressé et je n'entendais pas les bruits faits par l'air qui s'échappe et le frottement de l'eau que l'on entend en plongée.
Il faudra un jour que je vous parle de mes rêves et de l'importance qu'ils jouent dans ma vie. Je n'oublie pas non plus qu'ils ont présidé au choix du titre de ce blog et que certains se posent à ce sujet des questions auxquelles je n'ai pas encore donné de réponses. Ce sera pour plus tard...
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