Greenland
Je suis venu d’un loin pays de brumes
A chevaux galopants
Depuis le fond des âges
Et le fond de l’abîme
Je suis venu, fuyant le gris, le froid, le blanc
Longtemps, j’ai traversé les mondes
J’ai erré longuement à travers les corridors du temps
J’ai quitté cet étrange domaine
Où les murs étaient faits de cristal
Et où le vent soufflait nuit et jour, jour et nuit
A chevaux galopants, j’ai écarté le temps
Et suis sorti de son royaume
Derrière moi, sont retombées les pesantes tentures et
Se son éteintes les torches
Les portes d’or se sont fermées dans un grincement sourd
Sans un regard, la citadelle j’ai quitté
Alors, j’ai cru être sauvé
Là-bas, la terre verte et le ciel se joignaient
Un gazon ras recouvrait le sol jusqu’à la mer
Sur des rocs escarpés se dressaient de hautes citadelles
Faites de pierres grises, et bardées d’orichalque
Les souvenirs me viennent de musiques anciennes
Résonnant comme en des cathédrales
Je vois des îles, des chemins empierrés
Où le pas des chevaux sonne comme sur du métal
Des étoiles glacées et des forêts immenses
Que traversent des ombres silencieuses et fugaces
Et puis, parfois, des places blanches, inondées de lumière
La chaleur bruissant et les fontaines murmurantes
Mais de nouveau le brouillard est venu
Agrippant le flanc des montagnes aigues et noyant leurs sommets
Et la mer, toujours grise
Une plage immobile, des rochers acérés dressés abruptement
Face à l’inconnu peuplé de songes
Dans le lointain, toujours, il me semble entendre une corne de brume
O vent, chasse enfin de moi-même la nuit et les brumes du temps
Emmène-moi sur les sommets illuminés
Réveille enfin mon âme pour qu’elle apprenne le pourquoi
D’une quête sans fin,
Des vies que j’ai vécues,
Et m’affranchisse à jamais de la mort
Ou qu’au moins elle me donne l’oubli.
Je suis venu d’un loin pays de brumes
A chevaux galopants
Depuis le fond des âges
Et le fond de l’abîme
Je suis venu, fuyant le gris, le froid, le blanc
Longtemps, j’ai traversé les mondes
J’ai erré longuement à travers les corridors du temps
J’ai quitté cet étrange domaine
Où les murs étaient faits de cristal
Et où le vent soufflait nuit et jour, jour et nuit
A chevaux galopants, j’ai écarté le temps
Et suis sorti de son royaume
Derrière moi, sont retombées les pesantes tentures et
Se son éteintes les torches
Les portes d’or se sont fermées dans un grincement sourd
Sans un regard, la citadelle j’ai quitté
Alors, j’ai cru être sauvé
Là-bas, la terre verte et le ciel se joignaient
Un gazon ras recouvrait le sol jusqu’à la mer
Sur des rocs escarpés se dressaient de hautes citadelles
Faites de pierres grises, et bardées d’orichalque
Les souvenirs me viennent de musiques anciennes
Résonnant comme en des cathédrales
Je vois des îles, des chemins empierrés
Où le pas des chevaux sonne comme sur du métal
Des étoiles glacées et des forêts immenses
Que traversent des ombres silencieuses et fugaces
Et puis, parfois, des places blanches, inondées de lumière
La chaleur bruissant et les fontaines murmurantes
Mais de nouveau le brouillard est venu
Agrippant le flanc des montagnes aigues et noyant leurs sommets
Et la mer, toujours grise
Une plage immobile, des rochers acérés dressés abruptement
Face à l’inconnu peuplé de songes
Dans le lointain, toujours, il me semble entendre une corne de brume
O vent, chasse enfin de moi-même la nuit et les brumes du temps
Emmène-moi sur les sommets illuminés
Réveille enfin mon âme pour qu’elle apprenne le pourquoi
D’une quête sans fin,
Des vies que j’ai vécues,
Et m’affranchisse à jamais de la mort
Ou qu’au moins elle me donne l’oubli.
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