"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

samedi 4 août 2007

De quoi se nourrissent les fées ?...


4 août
"De quoi se nourissent les fées ?..."



« De quoi se nourrissent les fées ?… »

Hier, je suis allé voir Cathy (Catherine Caillaud, voir mon post « Cathy la conteuse » du 1er août 2007) chez elle à Gagnières, dans la maison qu’elle restaure avec son mari, Fred. J’ai fait la connaissance de sa petite famille, composée de ses deux jolies petites filles, Thaïs et Florine. Il y avait aussi leur vieux chien, perclus de rhumatismes et dont la vie n’a pas été facile…

J’y étais allé pour lui apporter les dessins de mon père afin qu’elle en choisisse quelques uns pour illustrer le livre de contes qu’elle est en train d’écrire et va publier prochainement (Editions De Borée).

A un moment de la conversation, qui a roulé, comme la Gagnières les galets et les pépites d’or, sur des tas de sujets de folklore, de botanique et d’amis communs, elle m’a demandé :

- « Comment tu imagines les fées ? »

Comme j’étais un peu désarçonné et que je ne savais quoi répondre – la vérité est que je n’en rencontre pas tous les jours, des fées ! – je lui ai dit que j’avais, à plusieurs reprises, « senti leur présence ». C’est vrai. Cela m’est arrivé très nettement au Val des Nymphes, à côté de Lagarde-Adhémar, dans la vallée du Roubreau, tout près de la magnifique Roseraie de Berty, création d’Eléonore Cruse, ainsi qu’à Brocéliande… Cathy, pour sa part, m’a dit avoir ressenti cette présence dans le Bois de Païolive et cela n’est pas pour m’étonner.

Peu après, comme je n’avais pas vraiment répondu à sa question, en poursuivant son idée, elle m’a aussi demandé si je savais quelle était leur nourriture ? Là aussi, j’ai « ramé » mais je crois avoir trouvé. J’ai en effet un très beau livre sur l’Irlande (Artus, L’Irlande ou les musiques de l’âme, Ed. Ouest-France, 1995) qui, comme chacun sait, est la terre d’élection du « petit peuple ». Je suis allé en Irlande il y a quelques années et j’en ai été ébloui. C’est sûr : c’est un pays magique et mystérieux où la terre se confond avec le ciel et avec l’eau. J’aime particulièrement ces pays de confins où on ne sait jamais vraiment si ce que l’on voit est réel ou si cela fait partie du rêve.

Dans ce livre, un chapitre aborde, dû à Pierre Dubois, qui s’est spécialisé dans l’étude des fées et des lutins, s’intitule « Petit guide pratique des Elfes et des nains d’Irlande ». A propos d’une fée irlandaise, du nom de Miscawn Mary, il est dit qu’elle « se contente de quelques rayons de lune pour ranimer son évanescente blondeur. »

Ces mots en ont amené d’autres et (souvenir de lecture ou invention personnelle ?), je me suis « rappelé » que les fées se nourrissaient aussi des gouttes de rosée recueillies dans les corolles ou du nectar conservé dans le calice des fleurs. Pour les fleurs, j’ai pensé à la digitale pourpre, que l’on appelle aussi (je crois), « dé (ou doigt) de fée ou de sorcière » - les deux sont souvent proches - ou à la campanule. Curieusement, aujourd’hui, D., une amie de l’association, est venue nous rendre visite, et elle apportait avec elle, en cadeau, une campanule en pot. Le hasard, n’est-ce pas ?... A moins qu’il ne s’agisse d’un clin d’œil des fées pour me montrer que je suis sur la bonne voie…

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