En attendant Bojangles
est un roman français d'Olivier
Bourdeaut paru le 7 janvier 2016 aux éditions Finitude.
Succès littéraire dès les
premières semaines de sa publication, le livre a reçu par la suite de nombreux
prix littéraires, dont le Prix France
Télévisions, le Grand prix RTL-Lire
et le Prix du roman des étudiants France
Culture-Télérama.
Résumé
« Sous le regard émerveillé
de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est
magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que
pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène
le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a
adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand
oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de
les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop
loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête
continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien
porté son nom.
L’optimisme des comédies de
Capra, allié à la fantaisie de L’Écume des jours."
[Présentation de l’éditeur]
Le récit raconte l'histoire d'une
famille improbable, un père, une mère un peu folle, et un enfant charmant et
intelligent qui fait la fierté de ses parents, vite retiré de l’école. La
famille vit une vie de bohème et reçoit beaucoup. Chacun invente des histoires,
détourne les formules et les mots. Personne n'ouvre le courrier. Et Mr
Bojangles est le morceau de musique fétiche de la mère, dans l'interprétation
de Nina Simone. « Mes parents dansaient tout le temps, partout. »
Le roman alterne le récit du fils
(ma mère, mon père) et le roman du père (notre fils). Le père n'a ni nom ni
prénom, mais une généalogie bizarre. La mère change de prénom chaque jour, ou à
chaque page, selon l'humeur du père. Le fils est partagé entre deux mondes
incompatibles : « Je mentais à l'endroit chez moi et à l'envers à l'école,
c'était compliqué pour moi, mais plus simple pour les autres ».
Les problèmes commencent vraiment
quand les impôts viennent réclamer leur dû. Ce qui oblige la famille à vendre
son grand appartement. La mère, que l’on croyait jusque-là seulement fantasque,
commence à donner des signes de véritable folie. Avec le déménagement, sa folie
s’accentue, entrecoupée de moments de lucidité de plus en plus rares. Désormais,
elle vacille plus qu’elle ne danse, sur la voix de Nina Simone interprétant en boucle
Mr. Bojangles, une histoire aussi triste et désespérée que celle de cette
famille perdue qui se perd chaque jour un peu plus dans ses rêves qui virent au
cauchemar. L’enfant, lucide, décrit ce naufrage final qui se clôt par le
suicide de la mère dont on comprend qu’elle a cédé à sa folie.
Sur l’auteur :
« Retenez bien le nom de cet
inconnu: Olivier Bourdeaut. A 35 ans, il sera bientôt fameux et son premier
roman va faire un tabac. […] Dans une prose chantante, il fait sourire les
larmes et pleurer l’allégresse. Il mérite le succès qui va fondre sur cette
fable extravagante et bouleversante. »
Jérôme Garcin, L’Obs.
Le film qui a été adapté de ce livre par Régis Roinsard n'est, hélas, pas une réussite. Voir ma chronique sur Cinérock07.
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