Un titre énigmatique pour un blog qui me ressemble. Avec ces textes, ces images, ces musiques, je voudrais vous faire voyager en ma compagnie et vous faire partager mes goûts, mes heurs, mes douleurs, mes couleurs, mes coups de coeur...
"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]
dimanche 12 juin 2011
POETRY/POESIE : "MUSIC, WHEN SOFT VOICES DIE" BY SHELLEY
Je suis en train de lire l'un des plus extraordinaires bouquins que j'aie lus depuis bien longtemps, à mi chemin de Bradbury et d'Arthur C. Clarke, un mélange de thriller et de science-fiction : "Le passage" de Justin Cronin. Le livre est traduit du roman éponyme "The passage" publié aux USA. J'en avais lu une critique sur Telerama qui m'avait donné envie de me le procurer.
Il serait réducteur de le classer comme un simple "thriller" car c'est beaucoup plus que cela. Je ne boude pas les thrillers mais, pour qu'ils m'intéressent, il faut qu'ils aient un contenu. Celui-là en a un. Voici une tentatuive de résumé : suite à une manipulation biologique de l'armée américaine qui a mal tourné, un virus transforme les humains en monstres presque invincibles et éternels. La civilisation que nous connaissons vole en éclats. On suit ceux qui ont échappé au désastre sur plusieurs générations, retranchés dans des camps, défendus par de hauts murs éclairés la nuit par de puissants projecteurs qui effacent la lumière des étoiles. En effet, les attaques des monstres, que l'on pourrait comparer à des vampires (mais qui ne correspondent pas au mythe du vampire tel que nous le connaissons puisqu'ils sont la résultante d'une manipulation génétique), se sont multipliés à la surface de la terre pourchassant et, dans le meilleur des cas, tuant les survivants, ou, dans le pire, les transformant en monstres comme eux, craignent la lumière. Malheureusement, les réserves d'énergie s'épuisant, le peu d'humains qui a survécu risque à son tour de disparaître... Voilà pour l'histoire, mais il y a beaucoup plus dans ce roman. Il y a une profonde réflexion sur l'humanité et l'inhumanité. Comme dans le roman de Mary Shelley, Frankenstein, le monstre est une victime de l'humain qui l'a créé. Le roman fait aussi une large et belle place à la psychologie, au sacrifice de soi (qui est le véritable amour de l'autre) et à la poésie. C'est ainsi que j'ai découvert ce beau poème de l'écrivain anglais Percy Shelley en exergue de la troisième partie du livre de Justin Cronin :
Music, When Soft Voices Die
Music, when soft voices die,
Des douces voix qui se sont tues la musique
Vibrates in the memory;
résonne à jamais dans le souvenir;
Odours, when sweet violets sicken,
L'arôme des suaves violettes qui meurent,
Live within the sense they quicken.
Dans les sensations éveillées demeurent.
Rose leaves, when the rose is dead,
Les pétales de la rose défleurie
Are heaped for the beloved's bed;
De la bien aimée joncheront le lit;
And so thy thoughts, when thou art gone,
Sur tes pensées, quand tu seras partie,
Love itself shall slumber on.
L'amour ainsi restera assoupi.*
Percy Bysshe Shelley (1792-1822)
* Traduction de Dominique Haas, traducteur de "Le passage" de Justin Cronin.
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