"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

mardi 30 octobre 2012

MUSIC : BASTILLE SINGS "FLAWS"

En surfant à la recherche de sons qui me plaisent sur Deezer et You Tube, j'ai découvert ce groupe : Bastille qui interprète une chanson intitulée "Flaws" (Défauts).




lundi 29 octobre 2012

MUSIQUE DE FILM : GREAT EXPECTATIONS

En faisant une recherche sur le compositeur Patrick Doyle qui composa beaucoup de musiques de films, je tombe sur cet extrait d'un film méconnu, que j'ai découvert par hasard, et qui est un film magnifique (De grandes espérances/Great expectations d'Alfonso Cuaron, avec Gwyneth Paltrow et Ethan Hawke voir mon blog ICI )
Je ne résiste pas à vous mettre cette vidéo tirée du film :

 

vendredi 26 octobre 2012

DANSE : BOLERO DE RAVEL DE BEJART

C'est un correspondant sur Facebook qui a mis en ligne une interprétation par Sylvie Guillem du Boléro de Ravel dans la chorégraphie de Maurice Béjart, qui m'a donné envie de revoir ce même ballet interprété par Jorge Donn. Je l'avais vu dans les années 70 au festival d'Avignon dans la grande cour du palais des Papes et l'émotion avait été immense. Je n'ai jamais rien vu de tel en danse depuis et n'ai jamais oublié ce moment extraordinaire. Cet immense danseur est mort du sida en 1992 à l'âge de 45 ans.

jeudi 25 octobre 2012

MUSIQUE : GREEN DAY INTERPRETANT "WORKING CLASS HERO"

J'ai parlé de l'interprétation par Green Day de "Working class hero", dans le cadre du concert organisé en 2007 pour venir en aide aux victimes de la guerre civile au Darfour qui dure au Soudan depuis 2003, voici la vidéo correspondant. Des témoignages émouvants de soudanais victimes de la guerre s'intercalent dans le clip, lui donnant une dimension encore plus universelle que ne l'avait imaginé John Lennon.



- Le conflit a fait au moins 300 000 morts
- 2,7 millions de déplacés (dont 230 000 se sont réfugiés au Tchad)
- les populations civiles impuissantes sont la proie des milices armées des janjawids qui massacrent sans distinction jusqu'aux enfants.


mercredi 24 octobre 2012

MUSIQUE : JOHN LENNON "WORKING CLASS HERO"

Merci à mon amie Maryse2Rivières de m'avoir fait connaître cette chanson de John Lennon et ce clip vidéo. Elle avait remarqué que l'on y voit brièvement le livre de J.D. Salinger "The catcher in the rye" dont j'ai plusieurs fois parlé dans ce blog. Mais j'ai beaucoup aimé cette chanson, que je ne connaissais pas, et ce clip au montage particulièrement doué qui mêle images de l'enfance de Lennon, en passant par la période de leur gloire universelle, jusqu'à sa mort tragique, assassiné par un déséquilibré devant la porte de son immeuble à New-York, le 8 décembre 1980. Le clip a été réalisé pour le 70ème anniversaire de la naissance de John Lennon.



Paroles/Lyrics


Working class hero

As soon as you're born they make you feel small
Dès que tu seras né, ils te rabaisseront
By giving you no time instead of it all
En ne te donnant pas le temps de vivre
Till the pain is so big you feel nothing at all
Jusqu'à ce que la peine te submerge à tel point que tu ne ressentiras plus rien
A working class hero is something to be
Un héros de la classe populaire est quelque chose en devenir
A working class hero is something to be

They hurt you at home and they hit you at school
Ils te blesseront à la maison et ils te briseront à l'école
They hate you if you're clever and they despise a fool
Ils te haïront si tu es intelligent et ils te traiteront de fou
Till you're so fucking crazy you can't follow their rules
Jusqu'à ce que tu deviennes un tel putain de cinglé que tu ne pourras même plus suivre leurs règles
A working class hero is something to be
A working class hero is something to be

When they've tortured and scared you for twenty odd years
Quand ils t'auront torturé et effrayé pendant vingt affreuses années
Then they expect you to pick a career
Ils attendront de toi que tu fasses carrière
When you can't really function you're so full of fear
Alors que tu ne pourras même plus fonctionner tant tu seras pétri de peurs
A working class hero is something to be
A working class hero is something to be

Keep you doped with religion and sex and TV
Ils te garderont dépendant de la religion, du sexe et de la télé
And you think you're so clever and classless and free
Et tu te croiras si intelligent, si affranchi des classes et si libre
But you're still fucking peasants as far as I can see
Mais tu resteras un putain de manant, autant que je puisse en juger
A working class hero is something to be
A working class hero is something to be

There's room at the top they are telling you still
Ils te feront croire que ce bureau au sommet est pour toi
But first you must learn how to smile as you kill
Mais avant d'y arriver, il te faudra apprendre à sourire pendant que tu commettras des meurtres
If you want to be like the folks on the hill
Si tu veux devenir comme eux et grimper au sommet de la colline
A working class hero is something to be
A working class hero is something to be

If you want to be a hero well just follow me
Si tu veux être un héros, il te suffit de me suivre
If you want to be a hero well just follow me

[Thanks to Musique-ados pour les paroles]

J'ai passé deux bonnes heures à tenter de traduire les paroles de cette chanson et, comme toujours, j'ai buté sur la difficulté de passer de l'anglais au français. Pour arriver à rendre les idées de l'anglais, exprimées en quelques mots, nous devons, nous, Français, faire de lourdes périphrases, qui ne s'accordent plus du tout au rythme de la musique. Dans certains cas, je ne suis d'ailleurs malheureusement pas parvenu à traduire les mots de Lennon. J'ai alors improvisé en mettant à la place les idées qu'ils me suggéraient quitte à en trahir un peu le sens.

L'article de Wikipedia consacré à ce texte nous apprend qu'il s'agit de "l'une des chansons les plus cinglantes et les plus ouvertement politiques de Lennon (qui) explore les thèmes de l'aliénation et du statut social, de l'enfance à l'âge adulte." La chanson exprimait aussi la défiance que Lennon vouait aux religions, quelles qu'elles soient, les considérant comme l'un des plus dangereux outils de manipulation du peuple.  Lors de sa sortie, la chanson a aussi fait scandale dans les pays anglo-saxons et elle a même un temps été interdite de diffusion car elle comportait deux fois le mot "fucking". Sur le disque, ils ont été remplacés par des tirets et, en Australie, les mots honnis ont été purement et simplement censurés. 

Dans la première version de ce post, je m'interrogeais sur l'apparition, dans la vidéo, du chef d'oeuvre de J.-D. Salinger, "The catcher in the rye". Je comprends maintenant mieux l'allusion. Si "The catcher in the rye" a été le livre-culte d'une génération (et qu'il le restera), c'est parce qu'il dépeint l'inadaptation d'un jeune homme au moule dans lequel veut le couler la société, et la violence avec laquelle il réagit à cet avenir qu'on veut lui imposer. Le livre contient aussi beaucoup d'amour : cet amour que le jeune héros voudrait pouvoir manifester aux enfants innocents qui ne savent pas ce qui les attend au-delà du champ de seigle (la falaise). Lui qui a grandi et a fait le deuil de son enfance, lui qui a renoncé à l'avenir radieux auquel il se croyait promis, il voudrait à jamais rester ce gardien (the catcher in the rye = l'attrapeur dans les seigles), cet éternel veilleur qui reste sur le rebord de la falaise pour attraper les petits avant qu'ils ne tombent dans le vide, comme lui y est tombé.
 
La chanson et le livre traitent du même sujet : la révolte contre une société pétrie de principes auxquels les puissants qui les ont édictés ne se conforment pas. Après coup, je pense que, si la chanson a été interdite, ce n'est pas parce qu'elle contenait deux fois le mot "fucking" (qui, pris dans le contexte, n'a rien de vraiment choquant) mais parce qu'elle remet en question, d'une manière cinglante, toutes les bases de la société britannique : son traditionalisme ridicule, sa fausse bienséance, son système éducatif sclérosé, et surtout, Ô crime suprême, la religion  ! Le thème de cette chanson désabusée sur l'enfance et le mal-être n'est pas non plus si éloigné de ce qui est dénoncé par l'album des Pink FloydThe wall, et par le terrifiant film qu'en a tiré Alan Parker (Cf. mon blog ciné.)

Cette chanson a été reprise, entre autres, par Marianne Faithfull, David Bowie, Noir désir et, en dernier par Green Day (2007) sur la compilation Instant Karma : The campaign to save Darfur.

samedi 20 octobre 2012

LITTERATURE FANTASTIQUE : GARTH NIX


Vous ai-je déjà parlé ici de Garth Nix et de trilogie fantastique de l'Ancien Royaume, Sabriel ? Cette trilogie se compose de :

- vol. 1 : Sabriel (publié en 2003)
- vol. 2 : Liraël (2004)
- vol.3 : Abhorsen (2004)

Elle est suivie d'un recueil de nouvelles, dont la première donne son titre au recueil: "Across the wall, a tale of the Abhorsen and other stories" (Au-delà du mur, un conte de l'Abhorsen et autres histoires).

Une suite est annoncée pour 2013 : Clariel mais personne (sauf l'auteur) ne sait encore si elle paraîtra.

L'histoire que raconte cette trilogie se passe dans un monde qui, géographiquement, pourrait être la Grande-Bretagne, à une époque imaginaire entre le début du XXe siècle et le Moyen-âge. Le continent est coupé en deux, d'est en ouest, par un mur (réminiscence du Mur d'Hadrien ?) au-delà duquel se trouve l'Ancien royaume (The Old Kingdom), régi par les règles de la magie. Au début du premier roman, l'héroïne, Sabriel, est une jeune fille venue de l'Ancien Royaume qui fait ses études secondaires dans un pensionnat pour jeunes filles situé en Ancelstierre, au sud du mur. Elle est la fille d'un grand magicien, Abhorsen, et avec son arrivée vers l'âge adulte, ses pouvoirs se révèlent et elle doit franchir le mur, pour délivrer son père et l'Ancien Royaume, victimes de la magie noire et de la mort, et y rétablir la royauté légitime.

J'avais découvert cet auteur dans une librairie de la chaîne Waterstone, lors d'un voyage à Londres où le jeune vendeur très sympathique et compétent auquel je m'étais adressé, et à qui j'avais demandé de me conseiller des livres "dans l'esprit" d'Harry Potter, m'avait immédiatement orienté vers des auteurs dont je n'avais à l'époque jamais entendu parler : Neil Gaiman (Neverwhere) et Garth Nix. Je lui en ai été reconnaissant car ce genre de littérature est peu représenté en France.

Dans Across the wall, l'un des héros secondaires de la Trilogie, Nicholas Sayre, un adolescent originaire d'Ancelstierre, devenu ami avec Sameth, le jeune fils de Sabriel, qui vit dans l'Ancien Royaume, entreprend le dangereux voyage au-delà du mur par fidélité à son ami. Nicholas 'Nick' est un personnage attachant qui résiste aux tentatives des pouvoirs maléfiques de s'emparer de sa personne grâce à son inaltérable courage et à sa pureté. La Trilogie ne lui fait cependant (pour l'instant) qu'une place mineure que j'aimerais bien voir développer.

J'aime beaucoup ce genre de littérature qui plonge ses racines dans le vieux fond celtique (ou peut-être antérieur) qui m'a toujours fasciné. J'aimerais avoir le talent et la patience d'écrire des ouvrages dans cet esprit si proche du monde du rêve.

MUSIQUE : LAWRENCE ARABIA



Lawrence Arabia est (évidemment) un pseudo. Le chanteur, australien, s'appelle en réalité James Milne. Il en est à son 3ème disque et je l'ai découvert grâce à Télérama (n°3269 du 05/09/2012) qui lui consacre un  article. Je n'ai pas trouvé grand chose sur lui sur You Tube, si ce n'est deux ou trois morceaux, dont celui-ci. La chanson s'appelle "The listening times". Je n'en ai pas encore cherché les paroles.

samedi 13 octobre 2012

MUSIC : COLDPLAY "TALK"

LE PRIX NOBEL DE LA PAIX ATTRIBUE A L'EUROPE


Après la première surprise passée, tout le monde semble se féliciter que le prix Nobel de la Paix 2012 ait, cette année, été attribué à l'Union européenne. Pas moi !
On se demande ce qui est passé par la tête des jurés du comité Nobel d'attribuer leur prix à une institution comme l'Europe qui, à part de très timides tentatives en faveur de la paix dans le monde, n'a pas réussi à faire cesser le conflit syrien, qui devrait empêcher de dormir tout humaniste, ou mettre fin à la misère grandissante de ses propres peuples, elle qui est, avec les Etats-Unis, l'entité économique la plus riche et la plus puissante de la planète.
Certes, l'Europe est  en paix depuis plus d'un demi siècle, mais c'est oublier un peu vite qu'elle est restée impassible devant l'épouvantable conflit yougoslave qui s'est déroulé, pendant près de 10 ans, à ses portes, ne protestant que très mollement devant les massacres, viols, tortures commis par l'armée serbe et ses milices qui ont donné libre cours à leurs instincts les plus barbares. Qu'ont fait alors les chefs d'état et la diplomatie européens pour mettre fin à cette situation inadmissible ? Il a fallu que ce soit l'Otan, sans mandat explicite de l'ONU, qui prenne les choses en main.
La paix désigne "un état de calme et de tranquillité qui se traduit par une absence de perturbation, d'agitation ou de conflit" [Wikipedia : art. Paix] Peut-on dire que l'Union européenne qui, avec ses plans de rigueur, sacrifie ses classes laborieuses, au profit d'une financiarisation de l'économie, mérite le prix Nobel de la Paix? Il est peu vraisemblable qu'avec l'adoption de mesures d'économies drastiques adoptées par tous les pays européens (et pas seulement en Espagne, en Italie et en Grèce !), la situation de paix sociale que nous connaissons se prolonge longtemps. Il est logique de penser que l'accroissement des inégalités, la perte des acquis sociaux, la dégradation des systèmes de retraite et de santé, la misère grandissante du peuple, va entraîner partout en Europe des conflits de plus en plus graves qui mettront à mal la paix relative que ce continent connaît depuis plus de 60 ans.
Par le passé, le prix Nobel de la Paix a parfois été attribué à des personnalité décriées comme Henry Kissinger (1973), Anouar El-Sadate et Menahem Beghin (1978), Yasser Arafat, Shimon Peres et Yitzhak Rabin (1994) ou encore l'AIEA et son directeur Mohamed ElBaradei (2005), totalement incapables d'empêcher la nucléarisation de l'Iran. On pouvait rester réservé sur l'attribution du prix Nobel de la Paix à un président en exercice, Barak Obama, fut-il le premier président noir américain de l'histoire qui, malgré tout le capital de sympathie dont il dispose, a lamentablement échoué dans la plupart de ses engagements (mettre fin aux guerres en Irak, Afghanistan, fermeture du camp d'exception de Guantanamo, suppression de la peine de mort et instauration d'un système de santé universel dans son pays.)
Une autre personnalité ou une institution plus méritante que l'Europe eut été mieux choisie. Il n'en manque pourtant pas qui oeuvrent dans l'obscurité et l'anonymat pour venir en aide aux plus démunis, essayer de réparer les dégâts de la guerre et instaurer un monde meilleur.
Le Comité Nobel devrait désormais sérieusement s'interroger sur ses choix à venir s'il ne veut pas totalement se décridibiliser et  rendre ses choix contestables. 

mardi 9 octobre 2012

MUSIQUE : MIKA "UNDERWATER"

 

Underwater

C'EST LA RENTREE LITTERAIRE

Photo Charles Platiau - Reuters (illustrant un art. de Libération) 

C'est la rentrée littéraire. Selon le dossier que consacre France Inter à la rentrée 2012, c'est 646 romans français et étrangers que vont, cette année, recevoir les libraires. Qu'est-ce que je suis content de ne plus être libraire !!! Je l'ai été pendant 20 ans. J'ai aimé ce métier, j'ai essayé de le faire sérieusement et avec conscience, essayant de lire le maximum de livres, de conseiller au mieux mes clients (dont beaucoup sont devenus des amis) mais, lorsque j'ai quitté la librairie, fin 2006, cela a pour moi été un soulagement tant le système m'était devenu insupportable. Cette inflation de livres, ce "turn-over" dément qui faisait que, si un livre ne s'était pas vendu au cours de sa première semaine d'exposition, on devait le remettre en rayon, puis en cartons, en attendant de pouvoir le retourner et, à ce moment là (il m'est même arrivé de devoir rouvrir des cartons prêts à être repris par le transporteur) se l'entendre réclamer car l'éditeur avait réussi à faire parler de lui dans une quelconque émission de radio, de télé, ou que le client avait lu une critique favorable dans une revue...
Cela était devenu tragique. Non à cause, comme on le lit souvent, de la baisse de qualité de la filière dans son ensemble (de l'auteur qui ne sait plus écrire, aux correcteurs, qui pour des raisons budgétaires, n'existent plus, qu'aux imprimeurs ou à ceux qui se prétendent éditeurs et ne le sont pas...) mais au système qui tourne en roue libre et est dominé par une seule chose, désormais, le FRIC, comme hélas, pour presque tout le reste de notre société.
Cela me faisait toujours beaucoup rire quand les "prix littéraires" étaient décernés. Tous les libraires savent que trois maisons dominent le marché : Gallimard-Grasset et Le Seuil. Dans le métier, on les surnomme "Galligraseuil" (Gallimard-Grasset-Le Seuil). Et, pour ne pas pleurer, je riais quand les commentateurs s'extasiaient que"pour une fois, le prix x ou y ait été décerné aux... éditions de Minuit" - qui font partie intégrante des éditions du Seuil (C'est un exemple, cela aurait pu être aux éditions Quai Voltaire qui, elles, font partie du groupe Gallimard).  
Mais ces réflexions étaient encore valables lorsque j'ai quitté le monde de la librairie car, maintenant, avec l'entrée des financiers dans le jeu tordu de l'édition, cela doit être encore plus glauque et la qualité littéraire des auteurs ne doit plus avoir grand chose à faire avec le chiffre de leurs ventes.
Actuellement, l'édition est liée au grand capital qui place autant ses billes dans le monde de l'industrie, de la pharmacie, ou de la sidérurgie (la liste n'est pas limitative).
En outre, il faut aussi compter sur le passage au numérique. Est-ce un bien, un mal ? Je ne sais pas. La numérisation par Google des livres épuisés tombés dans le domaine public est, à mon avis, une bonne chose car certains ouvrages étaient devenus inaccessibles. Les chercheurs comme moi ne peuvent que saluer cette initiative.
La lecture sur tablettes numériques peut aussi rendre de grands services aux mal-voyants puisqu'une fois le livre téléchargé on peut en agrandir les caractères et les lire plus facilement.
Quant au reste : je reste fidèle au papier car rien ne remplacera jamais (du moins pour moi) le fait de pouvoir tenir un livre, en tourner les pages,  revenir sur un passage, l'annoter... (bien que tout cela soit aussi possible sur les tablettes numériques).
Tout cela pour vous dire que je ne regrette pas, non vraiment pas, de ne plus être libraire et de ne plus entendre mes clients (même les plus cultivés, les mieux intentionnés) me réclamer "le dernier Besson, le dernier Amélie Nothomb, etc." Cela aurait fini par un meurtre !