"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

dimanche 29 juillet 2012

MUSIQUE : GREEN DAY "WAKE ME UP WHEN SEPTEMBER ENDS"



Wake me up when September ends est une chanson du groupe américain Green Day figurant sur leur 7ème album American idiot (2004). Le clip met en scène un jeune couple amoureux (joué par Jamie Bell et Evan Rachel Wood montrant le tournant de leur vie lorsque le garçon décide de s'engager dans l'armée. La chanson fait aussi référence à la mort du père du chanteur du groupe, Billie Joe Armstrong, alors qu'il avait 10 ans.

En voici les paroles :

Summer has come and passed
The innocent can never last
wake me up when September ends

like my father's come to pass
seven years has gone so fast
wake me up when September ends

here comes the rain again
falling from the stars
drenched in my pain again
becoming who we are

as my memory rests
but never forgets what I lost
wake me up when September ends

summer has come and passed
the innocent can never last
wake me up when September ends

ring out the bells again
like we did when spring began
wake me up when September ends

here comes the rain again
falling from the stars
drenched in my pain again
becoming who we are

as my memory rests
but never forgets what I lost
wake me up when September ends

Summer has come and passed
The innocent can never last
wake me up when September ends

like my father's come to pass
twenty years has gone so fast
wake me up when September ends
wake me up when September ends
wake me up when September ends


Thanks to Jonathan Lucas for correcting these lyrics.
Merci à AZ Lyrics

LE PROJET FLAVIUS : UNE INITIATIVE ORIGINALE ET INTÉRESSANTE POUR TRADUIRE VOS SITES



Depuis quelques jours, j'ai essayé de me lancer dans la traduction de ce blog en anglais, grâce à un projet européen de traduction automatique qui est une émanation de Reverso, et Wordpress qui s'intitule le Projet Flavius. Cette originale et intéressante initiative est gratuite (du moins dans sa version bridée à deux langues) et j'ai voulu faire un essai. Cela faisait longtemps que je m'étais promis de traduire mes blogs mais je n'en avais jamais eu le courage. Flavius m'a donné l'impulsion pour me jeter à l'eau et j'en remercie ses concepteurs.
Ne croyez toutefois pas qu'il suffise d'appuyer sur un bouton pour obtenir illico une traduction parfaite. Les traductions automatiques sont généralement plus que décevantes. Le travail fait par Flavius se place nettement un cran au-dessus de tout ce que j'avais pu essayer jusque là. En outre, un feedback permanent permet d'envoyer ses remarques et permettre à ses concepteurs d'apporter les améliorations nécessaires. C'est une excellente initiative qu'il faut saluer.
Mais, comme je le dis plus haut, ne vous attendez pas à une traduction directement utilisable. En effet, après avoir obtenu un premier jet, il faut revoir entièrement la traduction proposée et là commence la galère car cela prend du temps, beaucoup de temps...
Au début, ne mesurant pas la difficulté et dans l'enthousiasme, j'avais entrepris de faire traduire mes deux blogs, celui-ci, Au delà des rêves, et mon autre blog spécialisé dans le cinéma Cinérock07, dans les deux langues que je maîtrise assez bien, l'anglais et l'espagnol...
Mais le résultat brut m'a très vite convaincu de "réduire la voilure". Devant l'ampleur de la tâche, je me bornerai donc, dans un premier temps à UN SEUL BLOG (Au delà des rêves) et à une seule langue, l'anglais (car, pour l'espagnol, un autre problème intervient, celui des signes particuliers utilisés par cette langue, comme le tilde ~ sur le n, les accentuations, etc. qui, semble-t-il, n'est pas encore pris en compte par Flavius...)
Quoiqu'il en soit, j'ai déjà suffisamment de travail avec un blog et je vous donne rendez-vous dans quelques semaines (ou quelques mois ?) pour pouvoir prendre connaissance d'un premier résultat acceptable.
Soyez patients ! Be patient !

samedi 28 juillet 2012

LA SOLITUDE

Bretagne 2008 (photo R. Comte)

J'écoute assez souvent, le dimanche matin, l'émission "Eclectik" de Rébecca Manzoni sur France Inter.  Cette émission se termine par une "minute de solitude". Le principe en est simple. La journaliste quitte le studio et laisse l'interviewé seul, avec la charge d'occuper cette minute avec ce qu'il veut. Depuis plusieurs années que j'écoute cette émission, je suis surpris que, quasiment à chaque fois, les artistes interviewés sont décontenancés par ce moment et ne savent pas quoi dire. Au début, je me disais qu'ils devaient jouer la surprise car je ne pouvais imaginer qu'un artiste, qui est quand même toujours un peu nombriliste quelque part, n'ait pas, à l'avance, une idée de ce qu'était l'émission dans laquelle il allait passer. Mais, après en avoir entendu pas mal, je finis par penser que cette surprise est sincère et n'est pas jouée. Ce qui est curieux, c'est que des gens habitués à la parole, aux micros ou aux caméras, paraissent souvent si désarmés devant le silence. La plupart ne savent pas quoi dire et n'ont rien préparé. Au bout de quelques secondes, ils se ressaisissent, chantent un morceau (lorsqu'ils sont chanteurs), déclament un texte (lorsqu'ils sont acteurs) mais très peu, en fin de compte, en profitent pour dire ce qu'ils ont sur le coeur. Seuls, ils sont démunis comme un oiseau qui a passé toute sa vie dans une cage et qui soudain voit la cage s'ouvrir devant lui.

LE BONHEUR : "LA QUÊTE D'EREKOSE"



Erekosë est un des nombreux noms du Champion Eternel, le héros récurrent de l'auteur de fantasy Michaël Moorcock, dont la destinée est d'être immortel et de se réincarner sans cesse sous différentes personnalités

Voici une citation extraite de "La quête d'Erekosë" où notre héros a pris l'apparence de John Daker :


"Allez, dis-je à mes amis. Allez, soyez heureux. Cela me consolera de toute perte (...)." 

(John Dekker, in : La quête d'Erekose, de Michaël Moorcock)

CINEMA : "ET SI ON VIVAIT TOUS ENSEMBLE ?"


Et si on vivait tous ensemble? Film français de Stéphane Robelin (Janvier 2012)

Je viens de mettre en ligne sur mon blog Ciné (Le blog de Cinérock07) une critique sur ce sympathique film  français que je n'avais pas vu à sa sortie, en janvier 2012, mais que je viens de voir en DVD. Enfin une bonne comédie à la française, émouvante, drôle. Quel plaisir de voir ces grands artistes (Guy Bedos, Géraldine Chaplin, Jane Fonda, Claude Rich et Pierre Richard) jouer ensemble, y prendre plaisir et aussi nous en donnner. Une mention spéciale pour le jeune acteur allemand, Daniel Brühl, découvert dans Les dames de Cornouailles.

dimanche 22 juillet 2012

LE RÊVE

Icare par Moebius



Lu dans le recueil de nouvelles d'Arthur C. Clarke "Avant l'Eden" :


"J'étais seul (...), en proie à cette nostalgie absolue qui s'empare de vous lorsqu'un rêve agréable s'évanouit, cédant la place à une morne réalité." 

(De la nouvelle "Le chien de lune")

ZHU XIAO-MEI A LA ROQUE D'ANTHERON (2011)



Zhu Xiao-Mei interprétant l'adagio du Concerto n°23 de Mozart à La Roque d'Antheron le 5 août 2011(English Chamber Orchestra dirigé par Yazuki Yamada). Comme vous le constaterez, l'enregistrement n'est pas d'excellente qualité (quelques ratées au niveau de l'orchestre) et la vidéo amateur mais je n'ai rien trouvé d'autre pour l'instant. Zhu Xiao-Mei est aussi venue au festival de Labeaume en 2007.

ZHU XIAO-MEI : "LA RIVIERE ET SON SECRET"




Je viens de terminer de lire "La rivière et son secret" écrit par une pianiste chinoise qui vit à Paris, du nom de Zhu Xiao-Mei. Elle y raconte ce qu'en tant que musicienne, elle a vécu sous la dictature communiste, son départ depuis Hong-Kong aux Etats-Unis puis sa venue à Paris où elle s'est fixée et a pu, à plus de 40 ans, entamer une carrière de pianiste internationale. Un an nous séparent avec cette femme, née en 1949 (je suis né en 1948). Depuis ses 3 ans et sa découverte de la musique, elle a vécu un véritable enfer et n'a dû sa survie qu'à l'amour de la musique que, malgré toutes les privations, autant physiques que morales, la folie de Mao, n'a pu lui extirper. On mesure aussi combien nos pays occidentaux, tout en sachant pertinemment ce qui se passait en Chine, ont été peu accueillants, que ce soient les Etats-Unis ou la France où elle s'est finalement fixée en dépit de tracasseries administratives invraisemblables.
Je remercie Danielle B. de m'avoir prêté ce livre et fait découvrir ce magnifique destin et cette non moins magnifique pianiste et je ne saurais trop vous conseiller de le lire à votre tour : c'est une grande leçon d'humanité, d'optimisme en la vie et surtout de musique. Superbe !



Pour vous le procurer : Zhu XIAO-MEI "La rivière et son secret" paru chez Robert Laffont en 2007.
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette pianiste, consultez Zhu Xiao-Mei sur Wikipedia.

Vous pouvez aussi trouver ses disques, en particulier les variations Goldberg éditées chez Mirare.


PS : Je me rends compte a posteriori que j'avais déjà parlé de cette pianiste dans un post du 6/05/2010 après l'avoir entendue dans l'émission Nonobstant d'Yves Calvi sur France-Inter. Voir ICI.  

samedi 21 juillet 2012

ARCHITECTURE TOUJOURS : LE CORBUSIER

Voici un nouvel extrait de mon Carnet noir qui traite aussi d'architecture et des architectes.


Eglise Saint-Pierre et stade de Firminy (ph. Roland Comte)


"Ce soir, j'ai eu envie de me replonger dans les livres que je possède sur Le Corbusier. Ma fascination pour l'architecture remonte à l'enfance. Lors de tests que nous avions passés à l'école primaire (à Beausoleil, cela parlera aux albenassiens qui me suivent), j'avais répondu au psychologue qui me demandait ce que je voudrais faire plus tard, "architecte ou écrivain". Avec mon frère Yvon - mais c'était avant tout mon idée, nous avions conçu, au grenier, ce que nous appelions une "cité" (dans mon esprit, c'était la "cité idéale") où nous jouions avec nos petites voitures. Je m'étais déjà inspiré de la Cité radieuse de le Corbusier et de l'architecte américain Frank Lloyd Wright.  Il y avait aussi Brasilia. Comment, à l'époque (je devais avoir 10 ou 11 ans) connaissais-je déjà ces architectes et leurs réalisations ? Je ne m'en souviens pas. Mais je les connaissais. J'aimais l'architecture contemporaine. J'avais fait des immeubles sur pilotis qui dégageaient le sol comme l'unité d'habitation de Le Corbusier. Nous avions à l'époque une tante qui habitait Marseille et nous avions dû aller voir de loin "la maison du fada", comme les marseillais appelaient alors cette réalisation révolutionnaire.
Ce soir, en écrivant ces lignes, je repense à l'église Saint Pierre que nous avons vue à Firminy en 2009. Et surtout à l'espace intérieur qui, malgré ses maladresses, m'a beaucoup frappé. Surtout en raison des découpes de la voûte en béton qui laissent passer la lumière et seraient inspirées, selon l'architecte élève et continuateur de Le Corbusier qui a achevé le bâtiment, José Oubrerie, de la constellation d'Orion.
Depuis Firminy, j'ai vu les oeuvre de Gaudi, la Sagrada Familia, écrasante et baroque structure à l'extérieur mais grandiose vaisseau de lumière et de couleurs à l'intérieur et cette passion, cette fascination pour l'architecture ont resurgi avec une force renouvelée... "  

JE VOUS PRESENTE LE "CARNET NOIR"


Le Carnet noir succède au Carnet bleu que vous avez appris à connaître. En effet, le Carnet bleu s'était  rempli, au fil des années, de pensées, de réflexions, de citations... dans lesquelles je me plongeais régulièrement pour en tirer des phrases qui ont en partie alimenté ce blog. 
J'ai commencé à écrire dans le Carnet noir seulement en mai 2012 pour parler d'une série de science-fiction, de Barcelone, et  de l'architecture d'Antoni Gaudi. Le rapprochement de ces sujets peut sembler bizarre. Il l'est.
En effet, lors de notre visite au Centre Gaudi, deReus, ville natale d'Antoni Gaudi, l'architecte (entre autres) de cet invraisemblable monument qu'est la SagradaFamilia, j'ai vu l'extrait d'une vidéo tirée de la série de science-fiction Fringe (pour en savoir plus sur cette série, voir mon blog cinéma ICI) où le héros, Peter Bishop survole une construction bâtie sur l'île de Manhattan par Antoni Gaudi à l'emplacement où devraient se trouver les Twin Towers. Or, ce bâtiment, l'Hotel Atraccion, s'il n'a jamais, dans la réalité, été construit, a bien été imaginé et dessiné par Gaudi.
Au retour de Barcelone, cette histoire m'a longuement trotté dans la tête et je n'ai eu de cesse d'en apprendre davantage. Grâce à des heures passées à surfer sur Internet, j'ai donc découvert que l'un des collaborateurs de Gaudi, l'architecte Joan Matamala, avait révélé que le maître avait réalisé ce projet à la demande de deux hommes d'affaire américains non-identifiés et que l'hôtel, s'il avait été construit selon les techniques des paraboloïdes mises au point par le génial architecte, aurait atteint, voire dépassé, les 360 m de haut, soit env. 80 mètres de moins que l'Empire State Building.



Ebauche de Gaudi de l'Hotel Atraccion qui devait être construit à Manhattan (photo prise au Centre Gaudi de Reus)


La deuxième étape a été de me procurer la série Fringe. L'épisode dans lequel apparaît l'Hotel Atraccion est très bref mais il a aiguisé un peu plus ma curiosité. J'ai donc poursuivi mes recherches et je suis tombé sur un livre écrit par un anglais, John Stephen Raynor  intitulé "The Gaudi facade" ("La façade de Gaudi", hélas, non traduit en français), où l'auteur cite le nom des hommes d'affaire inconnus qui auraient mandaté Gaudi. J'ai donc pris contact avec l'auteur et une correspondance s'est établie entre nous. 


Cette introduction faite, qu'il faudra que je développe dans un autre billet, j'en reviens à ce que j'ai noté dans mon nouveau carnet.
Je passe sur le début (qui correspond plus ou moins à ce que je vous ai dit plus haut). Je parle ici de la série Fringe :

"Cette série, dont j'ai déjà regardé les deux premières saisons, me passionne car elle parle d'univers parallèles et de la relativité du temps. C'est un sujet qui m'a toujours fasciné et je regrette de ne pas avoir les notions scientifiques suffisantes pour mieux comprendre tout cela. J'ai, certes, une formation universitaire, mais elle est purement littéraire car j'ai toujours été imperméable aux mathématiques et à tout ce qui s'y rattache. L'épisode que je viens de voir s'intitule "The firefly" (ce qui signifie "la luciole"). Dans cet épisode, l'observateur lance volontairement une réaction en chaîne (le phénomène est aussi connu du grand public sous le nom "d'effet papillon") pour essayer - c'est du moins ce que croient le héros -  de rétablir l'équilibre des choses détraqué par l'intervention de l'observateur lorsque, au début de l'histoire, il a sauvé Peter enfant et son père tombés dans un lac gelé. Dans le dialogue qui suit, Peter et son père Walter s'interrogent :
 -  "Tu n'as pas l'impression que lorsqu'on est sur le point d'obtenir des réponses, quelqu'un change l'énoncé     des questions ?"
Cette phrase a trouvé en moi une résonance très forte. C'est en effet ce que je ressens souvent lorsque je trouve une réponse à une question que je me pose. La réponse ouvre bien souvent (à vrai dire, presque toujours) sur une autre question comme si quelqu'un, quelque part, s'ingéniait à changer les données de la question..."





SILENCE RADIO POUR CAUSE DE VACANCES



Ne vous inquiétez pas si vous n'avez pas eu de mes nouvelles depuis mon dernier post. C'est que j'étais parti en vacances quelques jours à Roquebrune s/Argens (dans le Var). Pendant ce séjour, pas de grandes découvertes culturelles, mais du repos, de la baignade, de l'amitié. J'ai en effet revu deux très bonnes amies à Nice, les deux liées aux Iles Canaries.

En effet, les circonstances dans lesquelles j'ai fait la connaissance de Denise ont été marquées par le hasard et mériteraient un livre. Quant à Andrée-Laure, nous nous sommes connus alors que nous étions professeurs l'un et l'autre à Las Palmas. A notre retour en France, nous nous étions revus une seule fois, brièvement, lors d'un voyage que j'avais fait à Paris, où elle habitait alors et travaillait pour la télévision. C'est elle qui l'a retrouvé en faisant une recherche sur Facebook, de quoi faire réfléchir tous les détracteurs de ce réseau social... Cela faisait plus ou moins une trentaine d'années que nous ne nous étions pas vus ! Et l'amitié est intacte. C'est formidable, n'est-ce pas ?

jeudi 5 juillet 2012

PACO DE LUCIA : ENTRE DOS AGUAS


Voici une musique qui m'a accompagné pendant toutes les années que j'ai passé aux Iles Canaries. Elle reste pour moi liée à de grands moments d'amitié.