"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

mardi 30 décembre 2008

DE NOUVELLES PHOTOS SUR MON FACEBOOK

Comme je n'ai pas vraiment trouvé la solution pour mettre en ligne des diaporamas sur Blogspot, je vous renvoie à mon Facebook pour consulter quelques uns de mes albums mis en ligne. Voici le lien : http://www.facebook.com/profile.php?id=1167318824&ref=name#/profile.php?id=1167318824&v=photos&viewas=1167318824

lundi 29 décembre 2008

SF : "EQUILIBRIUM" et "FARENHEIT 451"

Très récemment, une collègue du Portalet m'a prêté un film de science-fiction que je ne connaissais pas, Equilibrium. Le film se déroule dans un monde dystopique post-apocalyptique qui, sous le prétexte d'éviter la reproduction des guerres qui ont failli exterminer l'humanité, a décidé d'éliminer les émotions.
Par conséquent, chaque individu, y compris les jeunes enfants, doit se soumettre à la prise d'injections régulières d'une drogue, le Prozium, censé priver le cerveau de toute émotion. Clerick John Preston (joué par Christian Bale, le magnifique Batman de Batman begins) interprète à la perfection un agent du pouvoir, véritable robot humain, chargé d'éliminer tous ceux qui ne respectent pas ces terribles règles jusqu'à ce qu'il se rende compte de l'horreur absolue des ordres absurdes et inhumains qu'il est chargé d'appliquer. Etant l'un des plus proches collaborateurs du pouvoir, et l'un de ses plus dévoués, il est théoriquement au-dessus de tout soupçon. Mais c'est compter sans le système qui, comme tout système totalitaire, espionne ses propres espions... Parce qu'il est justement entraîné à ne pas écouter ses émotions, il parvient cependant, in extremis, à renverser la vapeur et mettre à bas la tyrannie.

 
En voyant ce film, j'ai bien entendu pensé à Farenheit 451, le film adapté par François Truffaut en 1966 du livre de Robert Bradbury, publié en 1953. Dans Farenheit, les pompiers se "contentaient" de brûler les livres (et accessoirement les personnes que l'on trouvait avec des livres) et la résistance consistait à "devenir un livre" en l'apprenant par coeur. C'était déjà terrifiant mais le monde d'Equilibrium est mille fois pire. On pense aussi bien entendu à Matrix et à Bienvenue à Gattaca. 

POEME : "EUX OU L'ABSENCE"

Cade (Clansayes-Drôme) photo de Roland Comte

Voici un nouveau poème extrait de mon recueil "Paroles du vent". Ce n'est pas vraiment le poème que j'aurais souhaité vous offrir pour cette période de fin d'année mais il correspond bien, hélas, à mon état d'esprit du moment. Je ne viens pas de l'écrire. Je l'avais écrit lorsque j'étais à la Grande Canarie en 1979. J'étais alors en pleine période de doute et de déprime, ce qui m'arrive assez souvent...

EUX OU L’ABSENCE

Je ne sais
Je ne sais plus
Je n’entends plus cette musique
J’ai perdu mon chemin

Je ne sais plus
A quoi, à qui, vers qui je tends
Je ne sais plus ni où, ni quand
Où je suis, où est-il, et elle ?

Il fut un temps de certitudes
Il fut un temps où je savais
Que leur joie, leur sourire
Etaient là, près de moi,
Même s’ils étaient, eux, loin de moi

Leur rire, je l’entendais
Je savais que leur joie à lire ce que je lis
Aurait été la même
Leur sourire à mes joies
Leur tristesse à mes peines
Et moi, j’aurais partagé et leur joies et leurs peines

Le soleil me disait leur chaleur
Et la mer, l’infini de leur amour
Et leur présence, le vent m’en apportait la certitude

De certitude, je n’ai plus
Je ne sais ce que je suis
Ni où je vais, ni le pourquoi
Ni le vent, ni la mer ne me disent plus « va » !

C’en est fini de ce temps-là
Et je suis seul
Sans ma musique, sans la lumière sur mon chemin
Sans l’amour et sans la joie de ceux que je savais
De ceux que je connaissais mieux que ma main
Mieux que mon cœur et mon visage
D’un geste je pouvais dessiner leur sourire
La chaleur de leur rire, la douceur du regard

Aujourd’hui, je n’ai plus de désir
Je suis là, arrêté sur cette grève qui s’étire
Las d’être seul à leur tendre la main
A les attendre, eux, dont je ne sais plus rien

Où donc sont-ils, où donc sont mes amis,
Ce frère, cette sœur
Partis sur quels chemins dont je n’ai pas la carte ?

Devant moi s’étend maintenant le désert infini de l’absence
Silence de leur absence
Silence de votre absence

Ce poème est extrait du recueil Paroles du vent (Nuit obscure)

dimanche 28 décembre 2008


Une pensée qui m'a été envoyée pour la nouvelle année par Catherine Caillaud. Je tenais à vous la faire partager :


"Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le,
L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie"


Goëthe

dimanche 21 décembre 2008

NEIL GAIMAN "ANANSI BOYS"


Do you know Neil Gaiman, the author of Neverwhere ? He is an astonishing author of astonishing books. Neverwhere takes place in the "London Below", a fantastic subterranean London where the tube stations open on another reality. The heroe, Richard Mayhew, is a Scot young man who goes to London to work in the City as a financial trader. Everything goes fine for him until he encounters an injured young girl named Door who spout of a wall just in front of him. Despite his fiancée's protests, he decides to help the wounded girl but that means that he suddenly ceases  to exist "in our world" for regular people living in "London above" and Richard becomes real only to the denizens of 'London Below'. He loses his house, his job, his fiancée, and nearly his mind, as he travels through this strange 'London Below' labyrinth in an attempt to make sense out of it all, find a way back to his proper world, and helps Door surviving as she is hunted down by hired assassins.

I'm just finishing to read another book of the same author which title is Anansi boys. This book doesn't take place in London but in America. But it is as astounding as Neverwhere. I can't resist to quote an excerpt from chapter one :

"It begins, as most things begin, with a song.
In the beginning, after all, were the words and they came with a tune. That was how the world was made, how the void was divided, how the lands and the stars and the dreams and the little gods and the animals, how they came in the world.
They were sung".

If you like, as I do, fantastic litterature, you must read Neil Gaiman as soon as possible!

CINEMA : "LE JOUR OU LA TERRE S'ARRÊTA"


Hier je suis allé voir le film "Le jour où la terre s'arrêta" avec Keanu Reeves. Il s'agit d'un film de Science-Fiction qui est un remake d'un film de Robert Wise sorti en 1951. J'avais vu cette 1ère version, inspirée d'une nouvelle "Farewell to the master" d'un écrivain américan oublié maintenant, pendant mes années de fac lors d'un festival de la SF à la Maison de la Culture de Grenoble. Le titre original de ce film est "The day the earth stood still". Dans cette nouvelle adaptation, l'extraterrestre D.C. Klaatu, en mission sur terre pour "sauver la Terre mais non l'Humanité" est magistralement interprété par Keanu Reeves. Je vou renvoie à ma critique (avec la vidéo de présentation du film) dans mon blog cinéma Cinérock07
L'auteur de la nouvelle, publiée en 1940, était Harry Bates, bien oublié de nos jours. Il avait pourtant été à l'origine de la fondation de plusieurs revues de SF, en particulier d' "Astounding SF" et de "Weird Tales" qui firent énormément pour la diffusion de ce nouveau style aux USA et dans le monde.
J'étais à l'époque, très impliqué dans l'étude des OVNI et des extraterrestres (bien que j'aie pris de la distance, mon intérêt n'a jamais cessé).
En y réfléchissant, je me rends compte que ce film de Robert Wise avait aussi inspiré ma nouvelle Le visiteur, publiée en 1972.

vendredi 19 décembre 2008

DANIEL LAVOIE : "IL S'AIMENT"


Voici une de mes chansons préférées : "Ils s'aiment" de Daniel LAVOIE.



Ils s'aiment

"Ils s'aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s'aiment tout hésitants
Découvrant l'amour et découvrant le temps
Y'a quelqu'un qui se moque
J'entends quelqu'un qui se moque
Se moque de moi, se moque de qui ?
Ils s'aiment comme des enfants
Amour plein d'espoir impatient
Et malgré les regards
Remplis de désespoir
Malgré les statistiques
Ils s'aiment comme des enfants
Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu'aux dents
Ils s'aiment comme des enfants
Comme avant le menaces et les grands tourments
Et si tout doit sauter,
S'écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les, laissons-les
Laissons-les s'aimer
Et si tout doit sauter
S'écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les
Laissons-les s'aimer
Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu'aux dents
Ils s'aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s'aiment comme avant
Merci à : http://www.frmusique.ru/texts/l/lavoie_daniel/ilssaiment.htm pour les paroles. Et voici un lien avec le site officiel de Daniel Lavoie : http://www.lavoiedaniel.com/nouvelindex.htm

dimanche 14 décembre 2008

HOMMAGE A ALEXANDROS GRIGOROPOULOS


Ce nom ne vous dit peut-être rien. C'est celui de l'adolescent grec de 15 ans tué par balles lors d'affrontements avec la police d'Athènes le 6 décembre dernier. Sa mort a eu lieu dans le quartier étudiant d'Exarchia, situé en plein coeur d'Athènes et réputé comme le quartier bohème et contestataire de la capitale grecque depuis l'Antiquité. C'est notamment là qu'avaient débuté dans les années 1970 les grandes protestations étudiantes ayant abouti à la chute de la dictature des colonels en 1974. Depuis, les affrontements se sont développés à Athènes, Salonique mais aussi dans d'autres grandes villes de Grèce et de nombreuses manifestations de soutien ont eu lieu dans différentes villes d'Europe (Paris, Barcelone, Bordeaux...) On ne peut, bien entendu, comparer le régime grec actuel à celui qui régnait à l'époque des colonels, et c'est heureux, mais on ne peut s'empêcher de compatir à la douleur de la famille et des amis de ce jeune. La révolte des étudiants d'Athènes a des origines que peuvent comprendre et partager tous les jeunes (et moins jeunes) des atres nations européennes confrontées aux problèmes économiques, aux suppressions d'effectifs, au mal-être généralisé.

J'aime la Grèce, sa civilisation et son peuple et je ne peux rester insensible à ce qui s'y passe actuellement.

J.D. SALINGER : "L'attrape-coeur"

Voici un livre dont je ne crois pas encore vous avoir parlé. Ce livre m'accompagne depuis 1968 et j'ai eu récemment envie de le relire après avoir entendu une chanson qui y faisait référence. C'est "L'attrape-coeur" de J.-D. SALINGER. Cela fait partie des livres qui ne devraient pas être traduits car il n'a de sens véritable que dans sa langue originale. J'envisage d'ailleurs, maintenant que je me suis remis à lire régulièrement de l'anglais, de le lire dans cette langue... Le titre américain est : "The catcher in the rye" (Si l'on traduit mot-à-mot, cela signifie "L'attrapeur dans les seigles"). On trouve l'explication de ce titre énigmatique à la p. 312-313 de l'édition de poche française (Livre de poche, 1967) :

"Je n'écoutais pas. En fait, je pensais à quelque chose d'autre - quelque chose d'idiot. Tu sais ce que j'aimerais être?" dis-je (...). "Tu connais cette chanson : Si un coeur attrape un coeur venant à travers les seigles? J'aimerais.." (...) "C'est : Si un coeur rencontre un coeur venant à travers les seigles [If a body meet a body coming through the rye*]. C'est un poème de Robert Burns." (...) "En tout cas, j'imagine tous ces petits gosses qui jouent à je ne sais quel jeu dans un champ de seigle et tout. Des milliers de petits gosses et personne dans les parages - personne de grand, je veux dire - excepté moi. Et je me tiens au bord de quelque falaise à la noix. Ce qu'il faut que je fasse, il faut que j'attrape tous ceux qui risquent de tomber de la falaise. Je veux dire, s'ils courent et ne voient pas où ils vont. Il faut que je sorte de quelque endroit et que je les attrape. (...) Je serais seulement celui qui attrape dans les seigles et tout. Je sais que c'est idiot, mais c'est la seule chose que j'aimerais vraiment être (...)."

* En réalité "si un corps rencontre un autre corps" et non coeur.

Je nai pas la prétention de tout comprendre, comme c'est le cas avec la poésie et le rêve. Mais ce livre me "parle" et trouve un écho en moi. Peut-être vous parlera-t-il aussi à vous ?

Pour en savoir plus sur J.-D. Salinger etson oeuvre : http://fr.wikipedia.org/wiki/J._D._Salinger et sur Robert BURNS, poète écossais du XVIIIe siècle : http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Burns